COMMENT RETROUVER VOTRE FOI

 

 

COMMENT RETROUVER VOTRE FOI

 

« Ne sois pas incrédule, mais crois. Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ». (Jean 20.27-28)

 

Bien des gens m’ont posé cette question : « Pourquoi tant de trouble et de confusion aujourd’hui dans le monde ? »

Ma réponse est la même pour tous. Mon avis, c’est parce que des millions ont perdu la foi. Ils ont perdu leur foi en une puissance supérieure.

J’ai découvert deux sortes de gens qui avaient perdu leur foi. Dans la première catégorie sont ceux qui ferment leur intelligence à l’évidence vivante, de quelque côté qu'on se tourne, que Dieu existe. Les étoiles, la lune, le soleil, la nature dans toute sa beauté et sa profusion — ainsi que les nombreuses providences dont Dieu nous comble chaque jour. Ils ferment leur pensée, à la petite voix calme et tranquille du fond de leur propre âme, ainsi qu'aux preuves de la présence de Dieu en tous lieux.

 

La seconde catégorie se compose de personnes qui sont honnêtes dans leurs doutes. Ils n'ont pas trouvé les preuves que leur pensée réclame pour croire fermement en Jésus de Nazareth. Et, dans leur honnêteté, ils vont de droite et de gauche, cherchant quelques évidences, quelques preuves tangibles, sur lesquelles ils pourront accrocher leur foi et croire dans l'existence du vrai Dieu.

 

Seriez-vous surpris d'apprendre que Jésus est très aimable et patient avec les douteurs hon¬nêtes ? Avec les hommes et les femmes qui ont perdu leur foi pour n'avoir pas trouvé de preuves tangibles. Seriez-vous surpris de savoir que l'un des douze Apôtres a perdu sa foi parce qu'il manquait de preuve — quelque chose de tan¬gible sur quoi il pouvait poser ses mains ? Comme le Seigneur a été bon avec ce jeune homme qui avait perdu sa foi au travers des tragiques expériences de sa vie.

Thomas, comme les autres, avait bâti sa vie autour du Seigneur Jésus et de sa présence physique. Jésus prévint ses disciples qu'un jour, il lui faudra les quitter. « Et vous savez où je vais » dit-il « et vous en savez le chemin ».

 

Thomas. homme plutôt lent et raisonné demanda : « Seigneur où vas-tu et comment pouvons-nous en connaître le chemin ? Comment pouvons-nous te rejoindre plus tard ? Com¬ment pourrons-nous en trouver la route, une fois que tu seras parti ? »

 

Quand Jésus vit que sa foi commençait à ques¬tionner, il répondit : « Thomas, je suis le che¬min, la vérité et la vie. Je suis le chemin, Thomas ».

 

Que voulait-il dire ainsi ? Il disait : « Thomas, je crains que personne ne soit capable de t'expliquer les mystères de ma mort et du commencement de la vie, par-delà la tombe, mais Thomas, la chose importante, c'est de me connaître, moi, de croire en moi et d'avoir confiance en mes paroles. Je suis le chemin. Suis-moi, et tu ne sauras jamais ce qu'est la seconde mort ».

Le mystère de la mort a troublé les peuples au travers de tous les âges. Des siècles aupa¬ravant, Job méditait cette question : « si un homme meurt, revivra-t-il encore ? »

 

Jésus est venu dans le monde pour donner un sens à la vie, pour créer un oasis dans le désert et un chemin dans la solitude, pour tracer une route jusqu'à l'éternité et faire de la tombe elle-même, un chemin par lequel des foules pourront passer de cette existence à une autre bien meilleure.

 

Mais Thomas ne pouvait pas croire, parce qu'il ne voyait rien de concret. Et beaucoup d'autres personnes ont ainsi perdu leur foi dans quelque tragédie de leur vie.

 

De plus, Thomas a perdu sa foi, pour avoir été absent à une réunion. Après avoir été relevé d'entre les morts, Jésus s'en est allé dans la maison où ses disciples étaient rassemblés, et miraculeusement, il est apparu au milieu d'eux. Il était arrivé directement à travers le mur. Quand ils regardèrent, voici il était debout en leur présence, resplendissant, rayonnant la gloire de la résurrection. La Bible dit qu'il souffla sur eux en disant : « La paix soit avec vous ».

 

Mais Thomas n'était pas là. Il n'a pas vu le Seigneur venir et il ne l'a pas entendu dire : « La paix soit avec vous ». Il n'a pas ressenti la joie indescriptible et la bénédiction de sa présence.

 

Beaucoup de personnes perdent leur foi parce qu'elles ne vont pas là où Christ manifeste sa gloire, ou bien elles ne s'associent pas avec des gens qui connaissent Christ et en qui Christ demeure.

 

Voyons un jour Thomas, assis chez lui, ressas¬sant ses griefs, s'accrochant à sa crainte et à son incrédulité, misérable, solitaire et sans espoir, parce qu'il avait perdu sa foi. Sou¬dain, Pierre, Jacques, Jean, André et les autres font irruption dans sa chambre ! Leur visage est rayonnant et leur cœur brille quand ils disent : « Thomas, nous avons vu le Seigneur !»

 

Thomas considère le groupe et sur chacun des visages il voit la foi, la joie, la sécurité. Il voit la vérité. Il voit dans ces hommes, quelque chose qui lui rappelle Jésus. Jésus ne devait pas être loin, sinon aucun d'eux n'aurait eu un regard si rayonnant.

 

Il demande : « Dites-moi, en vérité, est-ce que vous tous, vous l'avez vu ? »

 

Ils répondent d'une même voix : « On l'a vu ! » — « Où est-il ? » ose demander Thomas.

 

« Nous ne savons pas où il est en ce moment » disent-ils, « mais il est venu alors que nous étions ensemble en prière. Peut-être reviendra-t-il la prochaine fois que nous nous réuni¬rons pour adorer ».

 

Mon ami, bien qu'il soit possible de rencontrer Christ n'importe où, la Bible nous dit qu'il ne faut pas délaisser nos réunions de l'église (Hébreux 10.25). La seule fois que vous restez à la maison pourrait être le moment choisi par Christ, pour venir bénir son peuple d'une façon toute particulière. C’est pourquoi, ne manquez jamais une seule occasion de vous rendre à votre Maison d'adoration.

 

A la réunion suivante, Thomas était là. Alors qu'il adorait avec ses autres compagnons, Jésus apparut soudain. Thomas regarda et contempla le visage triomphant et radieux de Jésus de Nazareth. Il en était tellement bouleversé qu'il se contenait avec peine. Le Seigneur s'avança jusqu'à lui et lui parla, car il savait que Thomas était un douteur honnête.

 

Jésus lui dit : « Thomas, tu as douté parce que tu ne pouvais rien voir. Mais Thomas, regarde-moi. Mets ton doigt dans la marque des clous ». Puis, écartant sa robe sur le côté, Jésus dit : « Plonge ta main dans mon côté, ne sois pas incrédule mais croyant ».

 

Thomas regarda, et ce qui paraissait affreux à voir pour les autres, fut merveilleux pour lui. Car, quand il vit les marques des clous dans les mains de Jésus et l'horrible plaie béante de son côté, il sut que c'était le même Christ qu'il avait vu descendre de la croix. Les dernières choses qu'il se rappelait avoir vues, étaient jus¬tement les plaies aux mains, aux pieds et au côté du Sauveur. Maintenant, il les revoyait, sur un homme vibrant des pulsations de la vie éter¬nelle et il entendit cet homme lui dire : « Sois honnête et crois l'évidence ».

 

Thomas, regardant Jésus droit en face, lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »

 

Si vous avez perdu votre foi dans quelque tragédie ou quelque mauvaise expérience, mais que vous ayez conservé votre foncière honnêteté, si vous voulez seulement trouver quelque chose sur lequel établir votre foi, je vous promets que Dieu viendra vers vous. C'est l'instant de la révélation, quand Jésus écarte le voile du mys¬tère et vous laisse contempler les preuves tangibles de sa réalité.

 

Thomas retrouva sa foi. Quand Jésus lui donna les preuves de sa réalité, Thomas fut aussi hon¬nête pour croire qu'il avait été honnête pour douter. Quand Jésus le regarda droit dans les yeux et lui dit : « Avance ici ton doigt et mets-le dans la marque des clous ». Thomas déversa son âme devant le Seigneur : « Mon Seigneur et mon Dieu! » Mais il n'a pas cru, jusqu'à ce qu'il voit de ses yeux, les plaies hor¬ribles qu'avaient laissé le passage des énormes clous romains.

 

Une petite fille était honteuse des mains de sa mère. C'étaient des mains calleuses, ridées, laides. La petite fille demanda à sa mère de porter des gants, toutes les fois qu'elle rece¬vrait des visites. Un jour, la maman organisa une petite fête pour l'anniversaire de sa fille, et dans l'excitation du moment, elle oublia de mettre ses gants.

Quand la fête fut terminée, la petite fille dit brutalement à sa mère : « Oh. maman, maman, pourquoi as-tu fait cela, tu as gâché ma fête. Comment as-tu pu oublier ? »

C'est alors, qu'au milieu de ses larmes et de son dépit, elle s'arrêta un moment, regarda sa mère droit dans les yeux et lui demanda : « Pourquoi tes mains sont-elles si laides ? Les mamans des autres filles ont de belles mains ! »

 

La maman prit sa fillette sur ses genoux et commença : « Ma petite chérie, peut-être le temps est-il venu que je te le dise. Quand tu étais tout bébé, je faisais la lessive à la main. Un jour que j'étais dans la cour à frotter le linge sur la planche pour le faire ensuite bouillir dans la lessiveuse, j'ai senti soudain une odeur de fumée. Je me suis précipitée : notre maison était en feu. Ma seule pensée a été pour mon bébé. Tu dormais dans ton berceau. Je me suis élancée à travers la fumée et les flammes pour atteindre ton petit lit, avec mes mains je tapais les flammes qui brûlaient ta couverture, je t'ai enveloppée entièrement dedans, et vite, je lut¬tais dans l'épaisse fumée et la chaleur de four¬naise pour sortir de la maison. Dans ma préci¬pitation et mon angoisse, je n'ai rien senti, je n'ai même pas réalisé que mes mains étaient sérieusement brûlées. Depuis, elles sont restées bien vilaines ».

 

Blottissant sa tête contre sa maman, la petite pleurait amèrement. « Maman, dit-elle en levant les yeux, donne-moi tes mains ». Elle les prit et les embrassa longuement. « Maman, tu as les plus belles mains du monde ».

 

C'étaient des mains bien-aimées, marquées par l'amour.

 

Quand Jésus est venu dans ce monde, il est venu avec des mains de serviteur, des mains d'où découle la vertu guérissante, des mains qui ont tapé sur les flammes qui entourent les âmes des hommes. Et quand, ce jour-là, il mon¬tra ses mains à Thomas. ce fut pour Thomas de belles mains, des mains marquées des clous; et cet homme honnête, dont la foi était à son déclin, la retrouva entièrement.

 

Mon ami, mettez votre main dans la main de Jésus, le Fils du Dieu vivant. Acceptez la réa¬lité de Jésus de Nazareth, acceptez la bonté de Dieu, acceptez le salut de votre âme et la gué¬rison de votre corps quel que soit votre besoin personnel, croyez à son secours dès maintenant.

 

Ma prière :

 

« Mon Dieu, dans le nom de Jésus, je viens à toi aujourd'hui en faveur de ton peuple. Aide-les à croire, car tu as dit : « si vous dites à cette montagne, va-t-en et jette-toi dans la mer et si vous ne doutez pas dans votre cœur, mais si vous croyez que ce que vous avez dit s'ac¬complira, vous le verrez s'accomplir. Dans le grand et puissant nom de Jésus, je te demande que les montagnes du doute, de la crainte, de l'indigence, des afflictions, soient enlevées. Restaure la foi des faibles, implante la croyance dans le cœur des douteurs hon¬nêtes et accomplis un miracle dans leur vie aujourd'hui. Je te le demande dans le nom de Jésus. Amen. »

 

Résumons :

Vous retrouverez votre foi en :

 

1. Croyant en l'existence de Dieu.

2. Croyant aux miracles de Dieu.

3. Entrant en communion avec le peuple qui connaît Christ.

 

Oral ROBERTS

www.batissezvotrevie.fr

 

NDLR : Jésus n’a pas changé. Ce qu’il a fait lorsqu’il était sur la terre, il le fait aujourd’hui. Nous vous invitons à lire le témoignage d’un invalide guéri par la puissance du Christ, dans notre rubrique « Témoignages ». Cliquer sur le lien :

 

https://www.batissezvotrevie.fr/temoignages/ 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Bernard (lundi, 27 mars 2023 23:37)

    Bonjour ! Merci pour ce message d'édification.