TOP 5 DES MOTS LES PLUS DIFFICILES A PRONONCER

 

En 5° position : Prestidigitateur

 

En 4° position : Inéligibilité

 

En 3° position : Phénylalanine

 

En 2° position : Désoxyribonucléique

 

En 1° position : Pardon.

 

Jésus a dit : « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. » (Matthieu 6.14-15)

 

Il a dit aussi : « Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. » (Marc 11.25-26).

 

Il a enseigné le pardon au travers d’une parabole qu’il convient de méditer très attentivement : Matthieu 18.23-35.

 

L’apôtre Paul a écrit : « Supportez-vous les uns les autres, et, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi » (Colossiens 3.13) ; et encore : « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. » (Ephésiens 4.32)

 

 

 

 

LE CONFERENCIER ATHEE ET L’ORANGE

 

Lors d’une conférence, un athée tentait de démontrer avec enthousiasme que Dieu n’existait pas, que la Bible était un tissu de légendes, que Jésus-Christ était un imposteur, et que la foi était un refuge pour les faibles et les attardés.

Au terme de son interminable discours, il proposa à son auditoire de poser des questions. 

Un homme, chrétien, fervent croyant, se leva aussitôt. Il ne dit rien, mais sortit une orange de sa poche.

Le conférencier, quelque peu surpris, insista pour que l’homme pose sa question.

- « Je vous demande quelques instants ».

Il éplucha lentement son orange et mangea quelques morceaux devant toute l’assistance, amusée par cette situation inattendue. Le conférencier, visiblement très agacé, pria l’homme de poser sa question, sinon de se rasseoir sur le champ.

- « Eh bien, voici ma question : est-elle bonne ou mauvaise, cette orange ? »

- « Monsieur, asseyez-vous immédiatement, nous sommes dans une réunion publique sérieuse, et je n’admettrais pas une plaisanterie de très mauvais goût ! »

- « Mais je suis très sérieux Monsieur, et je vous pose à nouveau la question : cette orange, est-elle bonne ou mauvaise ? »

- « Comment voulez-vous que je le sache ? Je ne l’ai pas goûtée, votre orange ! »

- « Eh bien, cher Monsieur, quand vous aurez goûté l’Evangile, et découvert tous les bienfaits de la foi dans le Christ, vous pourrez alors dire si c’est bon ou mauvais ! »

 

 

 

MOTS D’ENFANTS

 

En pleine nuit, lors du passage de la dernière grosse tempête en Bretagne, le petit Yannaël, arrive très inquiet dans la chambre de ses parents… Ceux-ci le rassurent, prient avec lui, lui conseillant de retourner dans son lit en faisant confiance au Seigneur pour la protection qu’Il leur accorde.

Le lendemain matin, quand il regarde par la fenêtre, conforté dans sa foi d’enfant, il se réjouit du peu de dégâts dans leur jardin, mais il s’étonne à l’inverse du nombre d’arbres cassés ou même déracinés dans celui de leurs voisins :

- Ah ben, mince ! s’exclame-t-il dépité, ils auraient dû prier !

 

 

- Mais enfin Simon, tu ne crois quand même pas que le Père Noël et les lutins existent ! se moque sa grande sœur.

- Le Père Noël non, mais les lutins si ! Y’a même un des cantiques que maman me chante le soir qui en parle ! C’est une prière que les scouts chantent « avant d’aller dormir sous les étoiles », ça dit qu’il y a un méchant qui cherche son lutin dans le noir…

(« … Eloigne de ce camp le mal qui passe, cherchant dans la nuit son butin. Sans toi, de toutes ces menaces, qui nous protégera, Berger divin ?... »

 

 

A l’aide d’un jeu de questions-réponses, la monitrice d’instruction biblique aide les enfants à restituer l’histoire de Jonas.

- Et qu’a-t-il fait quand le grand poisson l’a vomi sur le rivage ? leur demande-t-elle, s’attendant bien sûr à ce qu’ils disent que Jonas obéissant enfin à Dieu s’est rendu à Ninive.

Mais c’est une délicate petite fille qui lève le doigt et suggère d’un air dégoûté :

- Il a sans doute dû aller prendre une douche !

 

 

 

LA BIBLE DANS LA MURAILLE

 

Il y a plus de cent ans, alors que le tunnel du St-Gothard n'existait pas encore, les voyageurs qui voulaient aller d'Italie en Suisse, ou vice versa, devaient passer le col du St-Gothard à pied, ce qui prenait beaucoup de temps,  

On voyageait alors souvent en groupe. C'est ainsi que quelques maçons de la région de Lugano se mirent en route pour la Suisse centrale, où ils savaient qu'ils gagneraient plus d'argent. Parmi eux se trouvait un jeune homme, Antonio; en cours de route il rencontra une dame âgée qui lui parla du Seigneur Jésus.  

Antonio n'en voulut rien entendre, et répliqua: « Nous avons Marie et les prêtres. Cela mous suffit ».  

Cependant, la dame lui offrit en souvenir une Bible joliment reliée. Il l'accepta, mais se garda bien de la lire.  

Arrivé à Glaris, il travailla à la construction d'une grande maison. Il plaisantait et jurait, comme aussi ses compagnons. En crépissant un mur, il découvrit un trou qui n'avait pas encore été bouché. Soudain, il pensa à la Bible qu'il avait dans son sac et dit à ses compagnons: « Ah, voilà une bonne farce: vous voyez cette Bible ; eh bien je vais la mettre dans ce trou ».  

La Bible entrait tout juste, mais la reliure fut légèrement endommagée. « Regardez bien ; un peu de mortier par-dessus et maintenant nous allons voir si le diable saura la dénicher ! »  

Quelques semaines après cela, Antonio rentra dans son pays.  

 

Le 10 mai 1861 un violent incendie dévasta Glaris. 490 immeubles furent anéantis. La ville n‘était qu'une lamentable ruine; mais on devait la reconstruire.  Un maçon du nord de l'Italie, Jean, fut chargé d'examiner une maison encore assez neuve, mais dont certains murs s'étaient écroulés. Il frappait ici et là avec son marteau sur un pan de mur qui avait été épargné. Soudain, un morceau de mortier se détacha, et à sa grande surprise il trouva un livre, qui avait été emmuré. Il le sortit. Une Bible… Comment était-elle parvenue là? C'était étrange.  

Dès lors, Jean passa ses heures de loisir à lire sa Bible. Il ne comprenait pas tout. Mais par les Evangiles et les Psaumes, il apprit à prier.  

Et Dieu vient en aide à ceux qui sont sincères,     

Il ne tarda pas à comprendre qu'il était un pécheur, mais que Dieu l'aimait, et que par la foi au Seigneur Jésus il pouvait avoir l'assurance du pardon de ses péchés. Lorsqu'en automne Jean retourna dans son pays et dans sa famille, il ne manqua pas une occasion de proclamer l'heureuse nouvelle de son salut,    

Pendant son temps libre, il partait avec une valise pleine de Bibles pour répandre le message du salut dans les villages voisins.    

Lors d'une de ses tournées, il parvint un jour de foire, dans le village d'Antonio et dressa son stand de Bibles. Antonio qui passait par là, s'arrêta devant son étalage et dit: « Oh, des Bibles, je n'en ai pas besoin! Il me suffit d'aller à Glaris: là-bas j'en possède une, cachée dans un mur. Je serais curieux de savoir si le diable a pu l'en faire sortir ».    

Jean regarda le jeune homme avec sérieux. Il avait tout de suite compris ce qu'il en était. Aussi lui dit-il: « Soyez prudent, jeune homme. C'est facile de se moquer. Mais que diriez-vous si je vous montrais cette Bible? »    

« Tu ne m'auras pas », répondit Antonio, « je reconnaîtrais tout de suite ma Bible, car je l'ai marquée, Et je le répète: le diable ne la dénichera pas ».    

Jean sortit la Bible et la lui montra. « Reconnaissez-vous votre marque, mon ami? »    

Antonio resta muet en voyant sa Bible endommagée.    

« Regardez-la bien. Mais rassurez-vous, ce n'est pas le diable qui l'a trouvée; c'est Dieu. Il l'a fait pour vous prouver qu'Il est le Dieu vivant. Il veut vous sauver, vous aussi ».    

Toute la haine d'Antonio contre Dieu éclata alors. Sa conscience lui parlait et pourtant il cria à ses camarades: « Venez, les amis; qu'est-ce que ce type avec son stand de livres pieux a affaire ici! »    

En quelques secondes, le stand de Jean fut détruit. lui-même reçut de nombreux coups; puis Antonio et ses amis disparurent dans la foule de spectateurs.    

Depuis ce moment, Antonio s'aigrit de plus en plus contre Dieu. Mais un jour où il avait trop bu, il tomba d'un échafaudage et fit une chute de plusieurs mètres. Grièvement blessé, il fut transporté à l'hôpital.    

Jean l'apprit bientôt. Il lui fit envoyer un beau bouquet de fleurs, alla même le visiter à l'hôpital. Le cœur d'Antonio semblait être de pierre, et pourtant, le jeune homme était saisi par l'amour que Jean lui témoignait. Chaque semaine celui-ci venait le voir, et peu à peu, d'abord par ennui, puis avec intérêt Antonio se mit à lire la Bible.    

Un jour, Antonio lu ce verset de Hébreux 12 : « Mon fils, ne méprise pas la discipline du Seigneur ». (v. 5)    

Cela s'appliquait à son cas. Antonio continua sa lecture, et la Parole de Dieu, qui a la puissance de briser la pierre, agit dans son cœur, Il reconnut son état de culpabilité et confessa ses péchés à Dieu; il apprit aussi à croire avec une entière confiance à l'œuvre parfaitement accomplie à la croix, Son âme était guérie, mais sa hanche resta paralysée. Il ne put désormais plus travailler sur les chantiers ; il trouva un travail plus facile. Plus tard, il épousa la fille de Jean, et son ami devint ainsi son beau-père,  

Antonio est maintenant dans la maison du Père, mais ses enfants gardent la Bible qu'il avait emmurée, comme leur plus précieux héritage.  

 

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LA BIBLE DÉCHIRÉE

 

Dans une petite ville d'Allemagne, on procédait un jour à la vente aux enchères d'un mobilier, Parmi les objets à vendre, il y avait une vieille et grosse Bible dont personne ne voulait. Un marchand finit cependant par faire une offre et obtint le livre pour quelques sous.  

Ce marchand à l'esprit pratique comptait employer ces pages comme papier d'emballage. Il ne connaissait pas l'immense valeur des pages de ce Livre, même déchirées ou salies. Dieu a dit: « Ma Parole… ne retourne pas à moi sans effet » (Esaïe 55.11).  

Dans cette même ville vivait un homme tourmenté par la pensée qu'il était coupable de la mort d'un autre, Sa conscience ne lui accordait pas une minute de repos. Le mot « meurtrier » résonnait sans cesse à ses oreilles ou il le voyait écrit en lettres de feu devant ses yeux. Un jour, il envoya son fils faire un achat chez ce marchand, L'enfant rentra bientôt avec l'objet désiré enveloppé dans une page de la vieille Bible. Le regard du père fut soudain arrêté par ce verset d'Hébreux 9:  « sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon » (v. 22).    

Il ne comprit pas tout de suite. Certes il cherchait le pardon de ses péchés et désirait apprendre davantage à ce sujet.  Il renvoya son fils chez le marchand qui, entre temps, avait arraché d'autres pages jusqu'à la première épître de Jean.  Lorsque l'homme à la conscience tourmentée eût terminé la lecture de cette nouvelle page, le poids qui accablait son âme avait disparu. Par les versets 7 à 10 du premier chapitre de cette épître il avait saisi qu'il y a pardon pour le pécheur, purification de tout péché: « le sang de Jésus-Christ son Fils [le Fils de Dieu] nous purifie de tout péché », et: « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité ».    

Ces paroles brillèrent comme une lumière dans son âme. Il comprit à son tour que le sang du Seigneur Jésus-Christ versé sur la croix, a le pouvoir de purifier de tout péché ceux qui confessent leurs fautes à Dieu. Une paix parfaite remplit son cœur.    Même une page arrachée de la Bible peut conduire une âme au vrai bonheur, 

 

Des millions d'hommes ont déjà été bénis par la lecture de la Bible. Souvent, une seule page, un unique verset ont été le grain de blé qui porte du fruit au centuple. 

 

 

 

 

LA BIBLE PROFANEE

 

Un jour qu’un colporteur biblique offrait une Bible dans une famille, en France, le père l’accepta, mais en déchira aussitôt une douzaine de pages et commença à allumer sa pipe avec l’une d’elles. Déçu, le colporteur s’en alla.

Quelques années plus tard, il revint dans cette région et visita de nouveau cette famille. Elle avait peu de temps avant perdu un fils à la guerre et venait de recevoir les quelques effets personnels du soldat tué. Parmi ceux-ci, il y avait une Bible. Le colporteur la prit entre ses mains et reconnut celle qu’il avait donnée dans cette maison et dont bien des pages avaient été arrachées.

Le jeune homme avait inscrit à l’intérieur : « Méprisée, profanée, mais finalement acceptée. Elle m’a apporté le salut ».

 

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LA BIBLE SUR LES EAUX

 

Un officier japonais traversait en bateau le port de Nagasaki lorsqu’il vit un petit livre flotter sur l’eau. Il le fit pêcher, mais dut reconnaître que la langue dans laquelle il était écrit, lui était totalement inconnue.

Il chercha ici et là à obtenir quelques renseignements sur le contenu du petit livre, mais sans succès.

Enfin, un marchand chinois fut en mesure de satisfaire quelque peu sa curiosité. Il savait quelques phrases d’anglais et avait entendu parler d'un « Livre de Jésus », un livre des étrangers, dont il existait une traduction chinoise. Bien que l'officier n'ait eu que quelques notions de chinois, il demanda à ce marchand de lui procurer un de ces livres. Aussitôt qu'il eut reçu le Nouveau Testament chinois, il se mit à étudier avec zèle cette langue, en lisant ce livre. Sans qu'il s'en doutât, le Saint- Esprit agissait déjà dans son cœur. 

Lorsqu'il eut achevé la lecture de ce livre, il était un homme heureux, et savait que le Seigneur Jésus l'avait sauvé.

Pour conserver intacte la religion japonaise, il était formellement interdit d'introduire de nouveaux cultes dans le pays.

Mais l'officier ne pouvait s'empêcher de parler de son Sauveur et de lire la Parole à sa famille et à un petit cercle d'amis. Par son moyen, l'amour de Christ enflamma plus d'un cœur.

Par la suite, il y eut plus de liberté religieuse; et un missionnaire s'installa à Nagasaki. L'officier pouvait maintenant parler librement de son « Livre de Jésus » et de sa foi dans le Sauveur.

Au Japon, il fut l'un des premiers à confesser ouvertement qu'il appartenait à Christ; son comportement, sa manière d'agir en étaient une preuve vivante.

Ainsi, c'est une Bible flottant sur les eaux du port de Nagasaki qui fut à l'origine de ce réveil.

Oui, l'Evangile a la puissance de sauver tous ceux qui l'acceptent.

 

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PETITES HISTOIRES AUTOUR DE LA BIBLE

 

La Bible transpercée

  

C’est honteux, je trouve, de tirer une balle dans une Bible : cela ne se fait pas.

Et moi, je trouve que c’est magnifique, répondit un soldat : cela m’a sauvé la vie.

J’étais au front. Nous rampions de tranchées en tranchées et soudain je ressentie un gros coup, puis une violente douleur. Qu’était-il arrivé ?

Comme d’habitude, j’avais ma Bible dans la poche. Et si la balle ennemie n’avait pas été retenue par ma Bible, elle m’aurait atteint au cœur. Je m’en suis tiré ainsi avec une blessure superficielle, qui fut rapidement guérie.

Je vois en ceci la main de Dieu.

Cette Bible transpercée m’a sauvé deux fois la vie :

La première fois lorsqu’elle m’a conduit au Rédempteur, et la seconde, lorsqu’elle a arrêté la balle mortelle.

 

 

La Bible sauvée du naufrage

 

Lors d’une violente tempête, un navire allemand sombra près de la côte espagnole.

Quelques jours après, des débris de l’épave et des vêtements des matelots furent rejetés sur le rivage. Dans une veste, on trouva un Nouveau Testament, sur lequel était écrit :

Marc Rotmann, Kolkwiese 12, Hambourg.

Lu pour la première fois à la demande de ma sœur Lotte.

Lu une seconde fois par crainte du jugement de Dieu.

Lu une troisième fois, et bien d’autres fois par amour pour mon Sauveur Jésus-Christ.

 

 

La Bible jetée par la fenêtre

 

« Jette ce livre par la fenêtre ! »

Les soldats aiment bien plaisanter et ils prennent plaisir à faire des farces pour divertir les gens, spécialement lorsqu’ils voyagent en train.

Dans un compartiment, une jeune recrue lisait sa Bible. « Jetons-la par la fenêtre ; ce sera une bonne farce pour ce pieux garçon ».

Et quelques secondes après, la Bible gisait sur les voies. Est-ce que le jeune soldat se fâcha ? Non, il avait un Maître qui a dit : « Je suis débonnaire et humble de cœur » (Matth. 11.29).

Il était triste, mais garda le silence.

Quelques jours plus tard, notre jeune ami reçut par la poste un paquet qui contenait sa Bible, accompagnée d’une lettre. Un cheminot travaillant dans la région avait trouvé la Bible et par son moyen Dieu lui avait parlé.

Cet homme avait jusqu’alors vécu dans la crainte à cause de ses péchés. La lecture des Saintes Ecritures l’avait conduit au Sauveur. Le soldat comprit alors pourquoi il avait dû être privé de sa Bible pendant ces quelques jours. Le diable avait subi une nouvelle défaite.

 

 

 

 

 

TROIS PETITES HISTOIRES AUTOUR DE LA BIBLE

 

 

Une lettre d’amour

 

Une princesse reçut de son fiancé, pour son anniversaire, un petit paquet rond.

Elle l’ouvrit et trouva… un boulet de canon. Déçue et fâchée, elle jeta la boule noire dans un coin de la pièce. Mais, voilà que, en tombant, l’enveloppe extérieure céda et une boule d’argent apparut. La princesse la ramassa tout de suite ; en la tournant entre ses doigts, elle pressa dessus et… un étui d’or sortit de la gaine d’argent. Il ne fut pas difficile de l’ouvrir aussi. A l’intérieur, sur du velours noir, il y avait une magnifique bague, sertie de diamants étincelants, avec ces quelques mots : Par amour pour toi !

De nombreuses personnes disent que la Bible ne les intéresse pas ; beaucoup de choses qui y sont écrites sont trop personnelles et incompréhensibles. Pourtant celui qui pénètre un peu plus profondément dans ces choses, celui qui ne se contente pas de rester à la surface, découvrira toujours de nouvelles beautés et sera bientôt frappé par la clarté du message divin de la Bible : Par amour pour toi !

 

 

La meilleure preuve

 

Une marchande de fruits était assise à l’entrée d’un pont, derrière son étal.

Souvent, lorsqu’elle n’avait pas d’acheteur, elle passait le temps en lisant sa Bible, qui lui avait déjà apporté tant de bénédictions.

 

- « Quel livre lisez-vous donc ? » lui demanda quelqu’un qu’elle venait de servir.

- « C’est la Bible, Monsieur, la Parole de Dieu ».

- « Ah ! Comment savez-vous que la Bible est la Parole de Dieu ? Qui vous a raconté cela ? »

- « Dieu lui-même ! »

- « Est-ce que Dieu vous a parlé ? »

 

La vendeuse fut un peu embarrassée, car comment expliquer que la Bible est la Parole de Dieu ? Levant les yeux, elle montra le soleil éclatant, et dit :

- « Monsieur, pouvez-vous me prouver que c’est le soleil ? »

- « Vous le prouvez ? » répondit-il, « mais c’est bien simple. La meilleure preuve c’est qu’il me donne la lumière et la chaleur ».

- « C’est juste, c’est exactement cela ! » s’écria la femme. « La preuve que la Bible est véritablement la Parole de Dieu, c’est qu’elle donne à mon cœur lumière et chaleur ».

 

La Bible dans le four

 

Une femme, dont le plus grand trésor était la Parole de Dieu, était occupée près de son four à faire du pain lorsqu’elle apprit que les hommes de l’Inquisition étaient dans le village, et qu’ils emmenaient prisonniers tous ceux chez lesquels ils trouvaient une Bible.

Sans hésiter, elle prit sa Bible, la mit dans une grosse masse de pâte, et l’introduisit dans le four avec les pains qu’elle avait préparés.

Peu après, les hommes arrivèrent chez elle. Ils fouillèrent tout, de la cave au grenier, mais ne trouvèrent rien.

Lorsque les inquisiteurs eurent quitté la maison, la femme retira du four brûlant les pains et la Bible.

Et ô merveille, la Bible avait aussi peu souffert de la chaleur que Shadrac, Meshac et Abed-Nego, lorsque Nebucadnetsar les avait fait jeter dans la fournaise ardente et qu’ils en étaient ressortis sans avoir subi aucun mal. Les descendants de cette vaillante femme ont conservé cette Bible comme un précieux héritage.

Le dernier possesseur de cette Bible était un paysan, originaire de la Bohême également, qui vivait dans l’Ohio et qui avait un profond respect pour le Livre de Dieu. 

 

 

 

UN PRÉSENT DE VALEUR

 

C'était un jour froid et pluvieux. Le poète russe Tourgueniev rentrait chez lui. Le vent s'engouffrait et sifflait dans les ruelles désertes, les arbres pliaient, les feuilles et les branches claquaient sous les rafales de vent. Tourgueniev avait beaucoup de peine à avancer. Soudain il sentit que quelqu'un le tirait par la manche: c'était un mendiant à l'aspect misérable.  

« Monsieur, une pièce d'argent! N'avez-vous pas une seule pièce à me donner? » Malgré les bourrasques, Tourgueniev s'arrêta. Le pauvre homme lui inspirait une profonde pitié ; il avait l'air si affamé! Le poète se mit à chercher dans ses poches. Hélas! il n'avait pas la moindre pièce d'argent sur lui. Il avait laissé sa bourse chez lui dans son secrétaire. Il ne trouva rien, absolument rien à donner au vieillard. Au comble de la confusion, il s'excusa:

 

- « Voyez-vous, je n'ai pas d'argent sur moi, pas la moindre pièce. Je regrette beaucoup, mais aujourd'hui, je ne peux vraiment pas vous aider!»    

 

- Néanmoins, je vous remercie de tout cœur, Monsieur ! » répliqua le mendiant en souriant à Tourgueniev, « je vous remercie de tout cœur pour le présent de valeur que vous m’avez fait ! »

 

Etonné, le poète demanda:   

 

« Comment donc ? Pourquoi me remerciez-vous, Monsieur ? Je ne vous ai rien donné ! »      

 

- « Oh si, Monsieur, si! votre présent était généreux et noble, et il me réchauffera le cœur pendant les longues journées tristes de l'hiver ! Car vous avez sincèrement voulu me venir en aide, et c'est déjà beaucoup, c'est primordial! »      

 

Touché par la profonde sagesse du malheureux mendiant, Tourgueniev l'emmena chez lui et lui fit de riches dons. Quant à lui, au souvenir des paroles pleines de bon sens et de reconnaissance du pauvre homme, il eut l'impression que les    longues journées d'hiver étaient moins froides et moins sombres.    

 

L. K.    

 

 

 

                                 PRIERE DU MARIN

 

          Quand tout gronde et gémit sur la mer sans limite,

          Quand mon cœur apeuré redoute l’ouragan,

          Seigneur, protège-moi, ma barque est si petite,

          Et l’océan si grand.

 

          Il dit, et d’un seul mot, toute angoisse me quitte,

          Le flot tumultueux s’apaise en un instant.

          Seigneur, reste avec moi, ma barque est si petite,

          Et l’océan si grand.

 

          Au calme, tout renaît, au repos tout m’invite.

          L’étoile de la paix scintille au firmament.

          Et je chante avec foi, si ma barque est petite,

          Mon Seigneur est si grand.

 

       Adèle PELAZ

 

 

 

QUEL DROIT AVEZ-VOUS D’ENTRER AU CIEL ?

 

Cette question se pose à tout être humain.

Une femme qui venait de connaître un deuil dans sa famille me raconta qu’elle s’était tellement senti poussée à parler du Christ, qu’au moment où un ouvrier arriva pour réparer son fourneau, elle le poussa contre le mur et lui dit : « Si ce fourneau avait explosé devant vous et que vous soyez mort, sauriez-vous exactement où vous passeriez l’éternité ? » Le réparateur fut interloqué à un point tel qu’il oublia d’établir une facture !

 

Billy GRAHAM

 

 

 

MOTS D’ENFANTS

 

Les parents de Giovanni lui expliquent souvent qu’il est important de ne pas faire « le difficile » à table et de s’habituer à manger de tout.

- Moi, j’aime tout ! déclare-t-il un jour, fier de ses progrès.

Ses parents lui font remarquer que ce n’est quand même pas tout à fait exact.

- Non, c’est vrai, concède-t-il, je n’aime pas tout, mais… tout ce qui est bon !

 

 

Comme dans beaucoup d’Assemblées, les membres de celle à laquelle appartiennent les parents de François se réunissent à l’église le jeudi de l’Ascension pour un office essentiellement liturgique, à peu près à la même heure et dans les mêmes conditions que le culte dominical.

- Tu te souviens, évoque-t-il quelque temps après, c’était le jeudi de l’Ascension… et devant la moue dubitative de son frère, il précise : mais si, rappelle-toi : le faux dimanche !

 

 

La monitrice de l’instruction biblique demande à une petite fille si elle a appris le verset de la leçon précédente (1 Samuel 15.22 : « L’obéissance vaut mieux que les sacrifices »). Celle-ci acquiesce mais reste muette…

- Je te dis le début pour t’aider : « L’obéissance vaut mieux… »

- Ah oui ! s’exclame la fillette comme si la mémoire lui revenait, « L’obéissance vaut mieux que la désobéissance » !

 

 

 

 

ENTIEREMENT CONSACRE A DIEU

 

Charles Finney était totalement consacré à Dieu. Sa consécration était la priorité de sa vie. Son zèle était manifeste dans les messages qu’il prêchait sur la purification.

Un jour, il se rendit dans une usine d’environ 3 000 employés. Le directeur, ainsi que la plupart de ses ouvriers n’étaient pas sauvés. Charles Finney avait fait une croisade dans la localité, et une femme le reconnut. Celle-ci lança une remarque désobligeante. L’instant d’après, la conviction de Dieu s’empara d’elle, et se répandit sur les autres, alors qu’ils s’étaient arrêtés de travailler pour l’encourager. En l’espace de quelques minutes, toute production s’interrompit ; les employés et le directeur étaient captivés par le message de Charles Finney qui annonçait la Parole de Dieu avec puissance. Quelques heures plus tard, la majorité des personnes présentes étaient sauvées.

Ce prédicateur portait la présence de Dieu comme un vêtement, et cela était manifeste pour tous ceux qui l’entouraient, pour les chrétiens comme pour les païens.

 

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REBECCA ET ELIEZER

 

Nous voudrions rapporter ici une petite histoire qui, quoique inventée, est tout à fait dans la ligne biblique et de nature à nous faire réaliser de quelle manière le Saint-Esprit remplit la mission que le Père Céleste lui a confiée auprès de l'Eglise.  

Nous avons oublié le nom de l'auteur de cette histoire ; mais nous nous sommes toujours rappelés de l'histoire elle-même. La voici : 

 

Un jour, plusieurs années après son mariage, Isaac prononce devant Rébecca le nom d'Eliézer. La jeune femme paraît surprise par ce nom. Elle interroge son mari: 

 

- « Eliézer ? mais qui est Eliézer ? » 

Isaac s'étonne : 

- « Voyons, tu le connais bien, rappelle tes souvenirs! » 

- « Non! je t'assure, je ne sais de qui tu parles ». 

- « Impossible, tu ne me feras pas croire cela ! » réplique Isaac. 

- « Pourtant, je te dis la vérité ! » répond Rébecca avec une évidente sincérité. 

- « Mais voyons, Eliézer, c'est le serviteur qui est venu te chercher à Charan ; c'est lui qui t'a ramenée jusqu'ici. Tu as voyagé avec lui pendant des semaines ! »   

- « Ah ! fait alors Rébecca, j'ignorais son nom ». 

- « Comment ? il ne t'a jamais dit son nom! » 

- « Non ! il ne m'a jamais dit son nom. D'ailleurs, il ne me parlait jamais de lui-même ». 

- « Alors de quoi vous entreteniez-vous en chemin ? Il ne te parlait pas ? 

- « Oh ! si, il me parlait souvent, mais jamais de lui ; toujours de ton père ou de toi ! »  

  

Ceci est évidemment, répétons-le, une histoire entièrement imaginée ; mais elle rend parfaitement compte de l'attitude du Saint-Esprit, aussi bien dans la Bible que dans notre vie intérieure. Dans la Parole, dont il est l'auteur, il met en avant les personnes du Père et du Fils ; jamais la sienne! Il s'efface en quelque sorte. Dans notre vie intérieure, Il fixe toujours nos regards sur Christ. Il se plaît à souligner la grandeur et la puissance du Père, ainsi que l'amour et les perfections du Fils. Il ne cesse de les exalter et de les glorifier, se cachant en quelque sorte derrière eux.  

 

A. THOMAS-BRES

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A CONTRETEMPS

 

« Il y a un temps pour toute chose. » (Eccl. 3.17)

 

- Savez-vous sonner les cloches ?    

Question oiseuse ? Rien n'est plus simple, semble-t-il, que de tirer des sons de cet instrument… à corde. Ici, inutile de travailler le solfège, de s'évertuer à manipuler des touches.    

- C’est facile ! dites-vous ?    

Pas si sûr !    

Certains essaient de carillonner et obtiennent tout juste de vagues hoquets désordonnés. Pourquoi donc ? Parce qu’ils laissent aller la corde quand il faudrait s’y agripper et tirent lorsqu'il faudrait lâcher… si bien que le marteau a toutes les peines du monde à heurter le bronze.    

Les croyants sont parfois comparables à ces sonneurs maladroits. Ils vivent une vie syncopée. Une façon certaine de perdre son temps. Il y a, dit l’Écriture, « un temps pour déchirer et un temps pour recoudre… Un temps pour pleurer et un temps pour rire… Un temps pour garder et un temps pour jeter… » Autrement dit, « il y a un temps pour toute chose » (Eccl. 3.1-8). La rose doit être cueillie à point. Fanée, elle est à jeter. Le café n’est excellent que chaud ou glacé. Tiède, il écœure. À nous de discerner le temps favorable, l'heure propice pour accomplir une tâche ou chercher Dieu, car il y a des moments où ce n’est pas le moment.    L'évangéliste Moody se rendait par bateau en Angleterre lorsque soudain retentit la sirène. Un incendie venait d’éclater à bord. Sans hésiter, tous les passagers se portèrent en hâte à l'aide des marins qui luttaient déjà contre le feu. L'un des collaborateurs de Moody lui proposa d'aller à l’autre extrémité du navire pour prier :   

- Nous demanderons à Dieu d'intervenir, de faciliter la tâche des hommes d’équipage et de sauver la vie de tous ces gens…

- Jamais de la vie ! s’indigna Moody. Ce n’est pas le moment. Prenons des seaux et allons prêter main forte aux autres. Cela ne nous empêchera pas de prier en même temps.

Excellente leçon de bon sens ! Les chrétiens les plus spirituels peuvent en manquer et passer à côté des devoirs les plus élémentaires. Certes, les exercices de piété sont d’une valeur incontestable (lire 1 Tim. 4.8), mais ils peuvent s’insérer n’importe où dans notre journée.

 

André ADOUL

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LA BURETTE D’HUILE

 

Dans les faubourgs de la ville de Vierzon, on raconte le témoignage d'un homme actif aux cheveux argentés qui, partout où il allait, ne manquait jamais de se munir d'une petite burette d'huile. S'il passait par une porte quelconque dont les gonds grinçaient, il en mettait quelques gouttes. Si l'on avait de la peine à ouvrir un portail de fer ou dévisser un vieil écrou, il déposait de son huile dans la serrure ou sur le pas de vis rouillé. Quel symbole il représentait dans ces gestes attentifs et si précieux !

Et c'est donc ainsi que chaque jour, il avançait dans sa vie, mettant partout un peu d'espérance et de joie, rendant service au plus grand nombre, et facilitant les relations avec tous ceux qu'il rencontrait. Pour donner sens à son activité, il ne manquait jamais de leur remettre un petit traité qui expliquait ses gestes, accompagné de versets de l'Évangile, supports de toute sa foi au Christ ressuscité.

Dans ce monde, tant de vies grincent, et c'est avec beaucoup de peine qu'elles avancent jour après jour. Elles n'ont pas encore « l'huile indispensable ».

 

Acceptez donc cette analogie, car toutes les personnes rencontrées sur nos chemins de vie ont besoin de quelques gouttes de notre témoignage, avec bonté et douceur.

Vous avez bien compris, elles ont toutes besoin de rencontrer Jésus-Christ.

Et comment le pourraient-elles si personne ne va vers elles, à l'instar de cet homme ? « Dieu ne veut qu'aucun périsse mais que tous parviennent à la connaissance de la vérité » dit un passage de l'Écriture.

 

CMM

 

 

 

UNE FAUTE DE LANGUE AVEC LA MAIN !

 

Un acteur de l’ancienne Smyrne s’exclamait : « O ciel ! », en pointant le doigt vers le sol. Quand Polème, personnage important de l’endroit, le vit, il s’esclaffa : « Ce sot commet une faute de langue avec sa main ! »

De même, ceux qui enseignent bien et agissent mal parlent des cieux mais vivent pour la terre. Celui qui siège dans les cieux se moque d’eux et les chassera s’ils ne changent pas.

 

Charles SPURGEON

 

 

AIMER LES PAUVRES A L’ÉGAL DES RICHES

 

Un homme de Dieu remarquable annonça un dimanche qu’il avait l’intention de rendre visite une fois par an à tous ses fidèles, en les prenant dans l’ordre. Un pauvre homme parmi eux se réjouit fort à cette perspective. Une semaine avant la visite supposée, son épouse nettoya la maison de fond en comble et lui-même s’arrangea pour rentrer tôt de son travail. Ce manège continua pendant un temps.

Malheureusement, le pasteur dut oublier sa promesse ou s’en lasser et ne vint jamais. Notre homme perdit alors toute confiance et cessa pendant des années de fréquenter les lieux de culte. Il revint plus tard à de meilleurs sentiments mais eut de la peine à admettre qu’un pasteur pouvait aimer les pauvres à l’égal des riches.

Le pasteur devrait s’efforcer d’harmoniser sa vie avec son ministère même dans les petites choses et veiller en particulier de façon scrupuleuse à ne jamais faillir à sa parole.

 

Charles SPURGEON

 

 

LE VOYAGEUR ÉCOSSAIS ET LE VRAI BERGER

 

Un voyageur écossais, ayant rencontré sous les murs de Jérusalem un berger ramenant son troupeau, changea de vêtements avec lui et, ainsi déguisé, se mit à appeler les brebis. Celles-ci restèrent immobiles. Le vrai berger fit alors entendre sa voix et toutes accoururent en dépit de son nouveau costume.

Malgré leur inintelligence, les brebis sont « sensibles » à la voix de leur berger ; malgré leurs lacunes les enfants de Dieu reconnaissent, cependant, les « accents » de l’Esprit et « discernent » la voix divine au milieu des voix humaines.

 

Pierre NICOLLE

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MOTS D’ENFANTS

 

Une louvette fait un compte-rendu enthousiaste de son après-midi de scoutisme…

- A la fin, on nous a aussi expliqué un nouveau point de la loi scoute, déclare-t-elle toute fière, et maintenant je vais être « prétentieuse » !

Et devant l’air étonné de ses parents, elle précise :

- Ben oui : finies les disputes ! Tous mes jouets, mes choses...maintenant, je vais toujours prêter !

 

 

Raphaël, comme beaucoup de petits garçons de son âge, est peu soucieux de son aspect extérieur et on lui reproche de temps à autre sa tenue « débraillée ».

Un matin de printemps, endimanché pour se rendre au culte, il sautille et batifole sur le chemin. Arrivé devant la porte d’entrée, il s’aperçoit que sa veste est déboutonnée et sa chemise sortie du pantalon :

- S’il te plaît Maman, demande-t-il poliment, tu voudrais bien me « rebrailler » ?

 

 

Deux copains jouent avec une collection de petits animaux qu’ils s’amusent à mettre à la queue-leu-leu par paires.

- Oh ! Ça me fait penser à l’arche ! s’exclame l’un d’eux, ma maman m’a lu l’histoire de Noé dans ma Bible.

- Parce que tu as l’histoire de Noé dans ta Bible ? s’étonne l’autre tout content, moi aussi, je l’ai dans la mienne !

 

(Source : Les Documents « Expériences »)

 

 

 

COUPER LE CORDON

 

Chère maman,

 

Je suis revenue à la maison cet après-midi – pour de bon ! Nous avons eu une dispute, et je suis partie en claquant la porte, criant que je ne reviendrai plus.

Mais tu étais sortie.

C’était préférable ainsi, car j’ai eu le temps de réfléchir et de penser à toi et à papa. L’as-tu jamais menacé de nous abandonner et de retourner chez grand-mère ? Cela me semblait inimaginable ! Puis je me suis souvenue de tes paroles le jour de notre mariage. T’en souviens-tu ?

 

«  Tu seras toujours la bienvenue ici, me disais-tu, et tu peux revenir quand bon te semble. Mais à partir d’aujourd’hui, ta place est auprès de ton mari. Il doit toujours rester prioritaire dans ta vie. Si vous vous disputez, je veux bien t’aider à sécher tes larmes, mais jamais je ne prendrai ton parti. S’il est des problèmes dont vous voulez discuter ensemble avec nous, nous serons heureux de donner notre avis, mais je n’écouterai ni les potins, ni les cancans. »

 

Tu as raison, bien sûr – ce que je n’aurais pas voulu admettre il y a une heure encore. Merci d’avoir pu goûter la paix et l’ordre de ta maison. A présent, je vais rentrer mettre les choses en règle chez moi.

 

(Anonyme)

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LE FAUX « JÉSUS » QUE LE MONDE AIME !

 

Voici quelques-uns de ses attributs :

- Il va envoyer tout le monde au ciel.

- Il est venu apporter la paix et non la division.

- Il ne demande pas de l’obéissance.

- Il ne demande pas de la sainteté.

- Il ne demande pas de repentance.

- Il prêche uniquement l’amour.

- Il ne dit rien d’offensant.

- Il ne dit jamais à personne qu’il est méchant.

- Il appelle tout le monde ses enfants.

- Il n’avoie personne en enfer.

- Il veut que vous fassiez votre propre volonté.

- Ses commandements sont juste des suggestions.

 

Transmis par J.-P. DESPRES

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L’AIGLE, LA FOUINE, ET LE PÉCHÉ

 

Ce pourrait être le titre d’une nouvelle fable, et pourtant l’histoire qui suit est bien réelle.

Un homme est allé camper dans le Colorado et il observa un aigle qui guettait sa proie. Il planait au-dessus d’elle, puis, tout à coup, il fondit sur sa victime, la prit dans ses serres et s’éleva de nouveau.

Mais pendant qu’il se dirigeait vers son nid, ses ailes s’immobilisèrent et il tomba en vrille sur le sol comme une pierre.

Cet homme se demanda ce qui s’était passé et se mit en quête des deux animaux. En les retrouvant, il réalisa que l’aigle s’était emparé d’une fouine pour dîner, mais tandis qu’il se dirigeait vers son nid, la fouine lui avait mordu le cou. Elle avait sectionné une artère, l’aigle avait perdu tout son sang et la fouine avait été tuée en touchant terre.

L’homme ne retrouva que deux dépouilles.

Ce récit nous pousse à la réflexion. N’est-ce pas une belle image du danger auquel nous nous exposons lorsque nous entretenons un péché ? Si nous gardons un péché dans nos « serres », que nous ne le confessions pas, que nous ne l’abandonnions pas, il nous détruira tôt ou tard. Il est préférable de parler de ce problème spirituel avec Dieu, de reconnaître notre transgression, d’avouer ce qui pèse sur notre cœur et souille notre conscience. Rendons-en compte à Dieu. Confessons notre péché. Croyons dans le pardon de Dieu, et dans sa délivrance. C’est ainsi que nous retrouverons le chemin de la paix et de la communion avec notre Père céleste.  

 

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DIEU BÉNIT LA PRIÈRE DE L’ENFANT : LE PÈRE SE CONVERTIT

 

« Invoque-moi, et je te répondrai ; je t’annoncerai de grandes choses, des choses cachées, que tu ne connais pas ». (Jérémie 33.3)

 

Un pasteur bien connu au siècle dernier, un certain Monsieur Bailey, avait une mère qui craignait Dieu. Cette femme avait failli s'arrêter de prier pour son mari car c'était un homme particulièrement impie et un persécuteur acharné. La mère priait pour son fils et alors qu'il avait onze ou douze ans, la grâce éternelle le toucha. L'enfant avait été si bien instruit dans les choses relatives au royaume de Dieu que sa mère lui demanda de diriger le culte de famille ce qu'il fit pendant un certain temps. Matin et soir, le petit garçon ouvrait la Bible et même si le père ne daignait pas participer à la prière familiale, un jour il se montra curieux de savoir « comment le garçon pouvait bien s'en tirer. » Alors, il s'arrêta derrière la porte et Dieu bénit la prière de son fils de moins de treize ans en sorte qu'il se convertit. Il est fort possible que la mère ait lu notre texte avec les larmes aux yeux et qu'elle se soit écriée: « Oui, Seigneur, tu m'as montré de grandes choses, des choses cachées que je ne connaissais pas: non seulement tu as sauvé mon enfant, mais par lui, tu as amené mon mari à la vérité. »

 

Charles H. SPURGEON

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NDLR : les anecdotes authentiques relatées ci-dessous par l’auteur s’inscrivent à une époque où le châtiment corporel sur les enfants n’était pas interdit. Quoi qu’il en soit aujourd’hui, ces faits anciens nous permettent de comprendre la signification de l’œuvre accomplie pour nous par Jésus-Christ sur la Croix.

 

 

SEPT HISTOIRES POUR MIEUX SAISIR

LE SENS PROFOND DE LA CROIX

 

Sept histoires nous feront mieux saisir la signification, le sens profond de la Croix.

 

1) La première nous illustrera l'idée de Dieu subissant lui-même le châtiment pour ne point violer la justice.

 

Un général russe, gouverneur d'une province, (Schaniel, grand chef religieux et militaire du Caucase, mort en 1871) avait promulgué un écrit dans lequel il était décrété une peine corporelle de cent coups de knout pour toute personne qui désobéirait. Or, ce fut la propre mère du général qui fut la première à enfreindre la loi. Comment punir sa mère de si cruelle façon ? S'il était défaillant pour faire respecter la loi, c'était se moquer de la justice et détruire toute son autorité. La justice doit agir sans favoritisme, sans aucune considération d'argent ou de position. Le général n'hésita pas, il fit exécuter la sentence par ses soldats sur lui-même, et c'est son dos qui reçut les coups destinés à sa mère, par amour pour celle-ci, mais aussi pour honorer la loi. 

 

2) La seconde montre que Dieu doit marquer au fer rouge, sur la conscience du pécheur, l'horreur du péché, en prenant sur lui-même sa malédiction.

 

Une grand-mère eut la charge d'élever un petit-fils qui était orphelin. Or, ce petit-fils était voleur. Il revenait les poches pleines d'objets dérobé. Désolée, la pauvre femme lui fit une terrible menace. « Ecoute, dit-elle, la prochaine fois, je ferai rougir mon aiguille à tricoter et je te brûlerai la main ». Et le jour arriva où, le jeune garçon, tenté irrésistiblement, vola encore. Alors, la grand-mère alla chercher son aiguille, la fit rougir et, au lieu de prendre la main de son petit-fils, trop jeune pour supporter une telle épreuve, brûla sa propre main. L'enfant effrayé, muet d'horreur, de chagrin, de honte, ne devait jamais plus oublier l'horrible scène et fut guéri pour toujours. 

 

Dieu a pris sur lui notre punition ; c'est nous qui avons péché, c'est lui qui souffre et meurt pour le péché que nous avons commis.

 

3) La troisième nous montre Dieu souffrant lui-même avec nous le châtiment qu'il nous inflige.

 

Un père de famille avait cru devoir punir son fils en le faisant coucher au grenier. Mais il souffrait tellement de la sanction qu'il lui avait appliqué et qu'il ne voulait pas lever, pour faire comprendre au coupable la gravité de sa faute, qu'il alla dormir près de lui. Au matin, le fils ému eut la surprise de voir son père affligé à ses côtés, partagé entre le devoir de punir et celui d'aimer quand même.

 

Les hommes disent : « Si tu fais cela je te tue » ; Dieu dit : « Si tu commets ce péché, si tu fais cela, c'est moi qui meurs ».

Le créateur a mis en évidence cette loi de la non-violence.

 

4) Zabrucus le législateur de Locris, se trouva obligé d'appliquer à son propre fils la peine édictée contre l'adultère, c'est-à-dire la perte des deux yeux ; il concilia son amour de père avec son devoir de législateur en sacrifiant lui-même un de ses yeux, afin que la totalité de la peine ne fut pas infligée à son fils.

 

5) Un instituteur américain, voulant produire une profonde impression morale sur ses élèves, se servit d'un moyen remarquable. Un élève âgé de huit ou dix ans avait violé un règlement important de l'école ; L'instituteur fit venir l'élève, et il mit dans la main de l'élève une règle ; puis, étendant sa propre main, il lui dit de frapper. Le petit garçon devint très agité. Plusieurs des élèves fondirent en larmes. Enfin, le coupable frappa une fois, mais il fondit en larmes aussi. Le maitre tenait toujours sa main tendue, mais le petit garçon ne put donner le second coup, il regagna sa place, et cet élève, qui avait été l'un des plus turbulents et des plus difficiles, devint dès lors le plus docile de tous.

 

6) Dans une école écossaise dont les élèves étaient très indisciplinés, le maître, après avoir longtemps essayé de les maintenir par son influence et la puissance de sa bonté, se trouva obligé d'avoir recours à une correction corporelle. Il avait pardonné plus d'une fois l'infraction à un certain règlement, mais il déclara que le premier qui désobéirait serait fouetté. Un nouveau coupable fut découvert. Le maître l'appela et lui ordonna d'ôter son habit, mais lorsqu'il vit cet enfant maigre, frêle, maladif, il dit à l'école : mes enfants, vous connaissez tous le règlement, j'ai déclaré solennellement que je punirais le premier qui le transgresserait. Ce petit garçon l'a transgressé, mais regardez-le. Que faut-il faire ? Dois-je le frapper ? Il y eut un instant de silence ; puis un élève, vigoureux, marcha droit vers le maître et lui dit : Monsieur, fouettez-moi à sa place ! et l'innocent substitut prit la place du coupable et souffrit pour lui.

 

7) La dernière histoire éclaire la victoire de la Croix sur le péché ; comment la puissance du mal a été brisée au Calvaire.

 

Un jeune enfant était poursuivi par une abeille, il se réfugia dans les bras de sa mère, et c'est celle-ci qui reçut la piqûre. Au garçon étonné, elle montra le dard laissé dans sa chair, rendant l'insecte inoffensif. Ainsi, le péché en frappant Jésus, a été désarmé de sa puissance. La Croix est le moyen de Dieu pour anéantir le mal dans le monde et dans le cœur de l'homme.

Toute comparaison est imparfaite, mais ces récits, par leur simplicité même, font ressortir les principes essentiels de la Rédemption et nous aident à la mieux comprendre.

 

André DENJEAN

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MOTS D’ENFANTS

 

Le père du petit Giovanni revient d’une journée de distribution d’évangiles…

- Avec qui étais-tu aujourd’hui, Papa ? lui demande Giovanni.

- Avec Papy et Daniel, tu connais Daniel, tu vois qui c’est ?

- Oui, oui, je suis pas sûr de l’avoir déjà vu, mais on en parle dans ma Bible, Maman m’a raconté quand il était dans la fosse aux lions.

 

 

En Bretagne beaucoup de noms de famille et encore plus de prénoms et de diminutifs finissent par « ...ic » (souvent écrit « ...ig » et parfois francisé en « ...ick »)

Pendant une veillée de prière, le pasteur entonne le chœur « Tout dit qu’il est merveilleux... » que l’assemblée reprend plusieurs fois. Il plaît beaucoup au petit Arnaud qui ne le connaissait pas et essaie tout de suite de le chanter le mieux qu’il peut. A la fin de la réunion, il demande à sa mère :

- Dis Maman, en fait, c’est qui Toudic ?

- Tu l’as entendu dans une prière ?

- Non, quand on a chanté : « Toudic, il est merveilleux... » !

 

 

Manon a fait un grand dessin pour l’anniversaire de sa mamie.

Satisfaite du résultat, elle le présente à sa mère :

- Je vais y ajouter un verset, il faut que je m’applique pour le copier… j’aimerais l’écrire en italien, tu veux bien me faire un modèle ?

- Pourquoi veux-tu l’écrire en italien ? Je ne connais pas cette langue, toi et mamie non plus d’ailleurs…

- Ah mais non ! Les mots seront en français, c’est juste l’écriture en italien, tu sais...quand on fait les lettres penchées pour faire plus joli…

- Je vois ! En « italique » tu veux dire !

 

 

UN SERMON BIEN MEDIOCRE

 

Un vieux pasteur dit un jour à un jeune collègue qu’il avait prêché un sermon bien médiocre, car Christ ne s’y trouvait pas. Le jeune homme répondit :

- « Christ n’était pas dans le texte ! »

Le vieil homme sage répliqua :

- « Christ est partout. Dans chaque texte de l’Ecriture, il y a un chemin qui mène à Jésus-Christ, et à Jésus-Christ crucifié. Ta tâche consiste à trouver ce chemin et à le suivre. »

 

Henri MAHAN

 

 

LA PRIÈRE DES CLEFS

 

Nous vivons Seigneur, dans un monde fermé à double tour, verrouillé par des milliers et des milliers de clefs.

Chacun a les siennes, celles de la maison, celles de la voiture, celle de son coffre… Et nous cherchons sans cesse une autre clef : clef de la réussite ou clef du bonheur, ou clef des songes.

Toi Seigneur qui as ouvert les yeux des aveugles et les oreilles des sourds, donne-nous la seule clef qui nous manque, celle qui ne verrouille pas mais qui libère, celle qui ne renferme pas nos trésors périssables mais livre passage à ton amour, cette clef que tu as confiée à tes enfants, tes témoins, pour ouvrir à tous les hommes, nos prochains, les portes de ton royaume.

 

(Source : CMM)

 

 

 

LE PRINTEMPS REVIENDRA

 

Le pasteur G.-D. Krummacher (1774-1845) visitait un tour, à Elberfeld, une chrétienne qui était dans une grande angoisse.

Des doutes terribles l'assaillaient. En vain le serviteur de Dieu lui rappelait-il les promesses de l’Évangile : elles étaient pour les autres, disait-elle, et son cœur demeurait fermé.

A bout d'arguments, le pasteur se leva, regarda par la fenêtre le jardin enseveli sous la neige.

- Quels mauvais arbres vous avez dans votre jardin !

- Pourquoi ? demanda la malade avec inquiétude.

- Mais ils sont stériles et desséchés ! Pas une feuille, pas un fruit. Pourquoi ne les faites-vous pas arracher ?

- Mais, monsieur le pasteur, nous sommes en hiver. Quand le printemps reviendra, ils se couvriront de feuilles et les fruits seront mûrs à l'automne Ces arbres ne sont pas mauvais.

Krummacher regarda alors son interlocutrice :

- Vous connaissez mieux, chère madame. ce qui concerne les arbres que ce qui concerne votre propre cœur. L'hiver y règne aussi. Ne croyez-vous pas que Dieu, qui ramène le printemps, peut aussi faire jaillir, dans votre cœur dépouillé, une vie nouvelle ?

- Vous avez raison, monsieur le pasteur, je veux attendre avec confiance.

 

Auteur inconnu

(Source : MEP 38)

 

 

SERVICE ET HUMILITÉ

 

Au cours de la guerre de Sécession, le général George B. McClellan reçut le commandement de la grande armée du Potomac, principalement parce que l'opinion publique lui était favorable. Il se prenait pour un grand chef militaire et aimait à s'entendre appeler « le jeune Napoléon». Ses résultats ne furent pourtant guère glorieux. Le président Lincoln le nomma général en chef, espérant ainsi le stimuler, mais en vain. Un soir, Lincoln et deux de ses collaborateurs se rendirent chez McClellan, où on leur dit qu'il assistait à un mariage. Ils l'attendirent, et une heure plus tard le général rentra chez lui. Sans accorder la moindre attention au président, McClellan monta dans sa chambre et n'en ressortit plus. Une demi-heure plus tard, Lincoln pria le valet d'informer McClellan que ses amis et lui l'attendaient. À son retour, il les informa que McClellan s'était couché.

Les compagnons de Lincoln se fâchèrent, mais lui se leva simplement pour s'en aller. «Ce n'est pas le moment de se disputer pour l'étiquette ou l'amour-propre, expliqua le président. Je tiendrais même la bride de son cheval si seulement il nous donnait la victoire !»

Cette attitude d’humilité contribua à faire de Lincoln un grand homme et un grand président. Il ne pensait pas à lui-même. Il pensait au bien d’autrui. Le service est une caractéristique de l’esprit humble.

 

Warren W. Wiersbe

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MOTS D’ENFANTS

 

A l’instruction biblique, on a parlé de Nabuchodonosor, déclare d’un air important la grande sœur :

- Quoi, de nabuchodonosaures ? essaye de répéter le petit frère les yeux écarquillés.

- Oui, et pourquoi es-tu si étonné, c’est le nom d’un roi très ancien dont parle la Bible.

- Ah, je trouvais bizarre aussi ! Je croyais que c’était le nom d’un dinosaure comme les tyrannosaures ou les gigantosaures dont parlent mes copains !

 

 

Le petit louveteau fait un récit enthousiaste de sa journée de scoutisme…

- Mais vous n’avez pas été trop gênés par la pluie ? s’inquiète sa maman.

- Gênés par la pluie ? Non, pas du tout !

- Mais enfin, il a pourtant plu et très abondamment même par moments !

- Ah non… C’était très bien ! Bon, y’a peut-être bien eu quelques averses… mais pas de pluie !

 

 

Les réunions de prière ont une place importante dans l’emploi du temps du petit Joris, mais les parties de football aussi… Au retour d’un match, il explique tout fier :

- … et là, il filait droit dans les filets du but ! Mais heureusement, au dernier moment, j’ai réussi à intercéder le ballon !

 

(Source : Les Documents « Expériences »)

 

 

LA FILLE DU PASTEUR ET LA FEMME AU PISTOLET

 

Alors qu’elle était âgée de plus de vingt ans, la fille d’un pasteur n’avait encore jamais parlé de l’Évangile à une autre personne parce qu’elle avait peur de le faire. Un jour, elle est sortie, avec la ferme résolution que la crainte ne la retiendrait plus davantage. Une femme s’est présentée à elle. La jeune fille lui a alors parlé du plan de Dieu et de son amour.

 

Cette femme s’est mise à pleurer. La fille du pasteur l’a serrée dans ses bras pour la réconforter. La femme a sorti un pistolet de son sac à main et a expliqué qu’elle était en route pour la forêt où elle avait prévu de se donner la mort. Avant de partir, elle avait fait cette prière : « Ô Dieu, si tu es là, envoie un ange pour m’arrêter. Le signe serait qu’il me prenne dans ses bras... »

 

Aujourd’hui, l’ensemble de la famille de cette femme a fait la paix avec Dieu et parle aux autres de Jésus qui les a sauvés.

 

Devenir un témoin de Jésus, c’est pouvoir expérimenter les mêmes choses qu’il a faites lui-même. L’une de ces choses, c’est de partager avec d’autres la Bonne Nouvelle. Pour cela, Jésus a promis de nous rendre efficaces par le Saint-Esprit. Alors, êtes-vous prêt ?

 

(Source : « Comment témoigner », CMM)

 

  

LE VOYAGE D’EINSTEIN

 

     Le physicien mondialement connu, Albert Einstein, avait pris un train pour une grande ville. Le contrôleur est venu poinçonner les billets. En s’approchant du savant, il a attendu que celui-ci lui présente son billet. Le vieil homme fouilla ses poches, mais en vain. L’ayant reconnu, le contrôleur objecta : 

     - « Oh, docteur Einstein, ne vous en faites pas. Je sais qui vous êtes. Je vous fais confiance ! Inutile de me montrer votre billet. »

     Et il poursuivit sa tournée.

     Quelques minutes plus tard, il rebroussa chemin et il vit Einstein à quatre pattes, chercher sous les sièges le billet qu’il avait perdu. Il se pencha et murmura :

     - « Relevez-vous, je vous en prie ! Il n’y a pas de problème. Nous vous faisons confiance ! Inutile de me montrer votre billet... »

     A cet instant, Einstein s’arrêta, leva les yeux et déclara :

     - « Jeune homme, ce n’est pas une question de confiance, mais de direction. Je cherche mon billet parce que je ne sais plus à quel endroit je vais. »

 

     Et vous, savez-vous où vous allez ? Avez-vous l’assurance de votre destinée éternelle ?

     « Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » (1 Jean 5.11-13) 

 


 

 

TEL QUE JE SUIS

 

Charlotte Eliott (1789-1871), artiste, poète et musicienne, fut infirme presque toute sa vie. Cependant, elle avait bénéficié, dans sa jeunesse, de quelques années de santé et avait ardemment goûté aux plaisirs du monde.

Le fameux évangéliste genevois, César Malan, zélé serviteur de Dieu, ne perdait pas une occasion de témoigner de son Maître. En visite chez les parents de la jeune fille, il lui parla avec beaucoup de sérieux des dangers que court la jeunesse et de la nécessité de chercher la voie du salut :

- « Souvenez-vous », lui dit-il, « que si vous ne donnez pas votre cœur à Christ, vous êtes une pécheresse, sans espoir de salut ».

Il lui montra un pauvre homme de l’autre côté de la rue qui semblait une épave :

- « Vous serez perdue tout comme cette pauvre loque humaine ».

L’indignation colora le visage de l’artiste qui s’en alla en colère. De retour chez elle, elle se mit au lit sans pouvoir trouver le sommeil. Les paroles de l’homme de Dieu résonnait sans cesse dans son cœur ; elle savait qu’elles étaient vraies. Vers 2 heures du matin, elle prit la suprême décision de sa vie et trouva aussitôt la paix et le pardon en acceptant Jésus comme son Sauveur. Plus tard, elle écrivit ce magnifique poème de sept strophes comme témoignage et confession de sa foi :

 

                          Tel que je suis, sans rien à moi

                          Sinon ton sang versé pour moi

                          Et ta voix qui m’appelle à toi,

                          Agneau de Dieu, je viens !

 

C’est là le témoignage personnel de Charlotte Eliott ; il fut chanté depuis par une foule innombrable. Son frère Henri, qui était pasteur, disait à la fin d’un long et fructueux ministère : « Il m’a été donné de voir quelque fruit de mon labeur, mais je suis sûr que ce simple cantique écrit par ma sœur a accompli plus de bien que toutes mes prédications ». Cet hymne a été traduit en de nombreuses langues et l’un des traducteurs a écrit à ce sujet : « C’est certainement une feuille de l’arbre de vie pour la guérison des nations ! »

 

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 MOTS D’ENFANTS

 

François, 2 ans, regarde sa mère se préparer pour aller à la réunion de prière:il saisit le recueil de cantiques et le lui tend :

- Eh maman, oublie pas ta Bible de chants !

 

 

Au cours de la lecture en famille du passage de l’Évangile de Luc qui relate le repas de Jésus chez Marthe et Marie, le père demande à ses enfants s’ils savent pourquoi il est écrit que Marie a choisi la bonne part…

- Ben, oui ! Répond tout naturellement la plus jeune, c’est que Marie a dû choisir le morceau le plus gros !

 

 

Au jeu des questions-réponses sur la Bible, la petite Manon a bien du mal à rivaliser avec ses frères et sœurs aînés…

- Comment s’appelait le beau jardin où vivaient les premiers êtres humains .

Enfin une question à sa portée ; Manon s’empresse de lever la main pour répondre la première :

- Le jardin… d’Étienne !

 

 

 LE BÂTISSEUR

 

          Dans une ville grouillante d’activité, j’ai vu un groupe d’hommes démolir un bâtiment. On a entendu une déflagration, un cri d’enthousiasme, ils ont bondi de joie et un mur latéral s’est effondré. J’ai demandé au conducteur des travaux : « Ces hommes sont-ils qualifiés ? Les auriez-vous embauchés si vous aviez voulu construire ? Il m’a regardé en riant : « Sûrement pas ! Mais dans ce cas, je n’ai pas besoin d’ouvriers qualifiés. Ils peuvent facilement démolir en un ou deux jours ce que des constructeurs ont mis des années à bâtir ! » Tout en poursuivant mon chemin, je me suis demandé : « Lequel de ces rôles ai-je essayé de jouer ? Suis-je un bâtisseur consciencieux qui mesure et construit avec soin et savoir-faire, ou un démolisseur qui arpente la ville pour trouver quelque chose à détruire ? »

 

          « Mon âme est parmi des lions; je suis couché au milieu de gens qui vomissent la flamme, au milieu d'hommes qui ont pour dents la lance et les flèches, et dont la langue est un glaive tranchant. » (Psaume 57.5)

          «O Dieu, écoute ma voix, quand je gémis! Protège ma vie contre l'ennemi que je crains! Garantis-moi des complots des méchants, de la troupe bruyante des hommes iniques! Ils aiguisent leur langue comme un glaive, ils lancent comme des traits leurs paroles amères, pour tirer en cachette sur l'innocent; ils tirent sur lui à l'improviste, et n'ont aucune crainte. » (Psaume 64.2-5)

          «Tel, qui parle légèrement, blesse comme un glaive. » (Proverbes 12.18)

          « … la langue perverse brise l'âme. » (Proverbes 15.4)

 

Auteur anonyme

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UN EXAMEN DE GRÂCE

 

Une histoire vraie

 

          Un étudiant d’un collège biblique du Missouri a écrit ceci :

          « J'ai quitté mon travail de bonne heure afin d'avoir un moment d'étude ininterrompu avant l'examen final. Quand je suis entré dans la classe, tout le monde effectuait une révision de dernière minute. Le professeur est entré et a dit qu'il allait nous aider à réviser un peu juste avant l'épreuve. Nous avons travaillé ensemble à partir de notre manuel, mais il y avait des points dont je n'avais jamais entendu parler. Lorsqu'on lui demanda des explications, notre professeur décréta qu'ils étaient dans le livre et que nous étions donc tenus de les connaître. C'était irréfutable.

          Enfin, il fut temps de passer l'épreuve.

          « Laissez vos feuilles retournées sur votre bureau jusqu'à ce que tout le monde ait la sienne, et je vous donnerai le signal du départ », ordonna notre professeur.

          Quand nous avons retourné les feuilles, les réponses étaient écrites dessus ! En bas de la page, il était noté :

          « Voici le terme de l'examen final. Toutes les réponses de votre épreuve sont correctes. A l'examen final, vous aurez « A ».

           Pourquoi ? Parce que le créateur du texte a donné les réponses. Tout le travail que vous avez fourni pour préparer cet examen ne vous a pas aidé à avoir ce "A". Vous n'avez fait qu'expérimenter la grâce. »

          Il fit ensuite le tour de la salle, et il demanda à chaque étudiant l'un après l'autre : « Quelle est ta note ? La mérites-tu ? Toutes tes révisions t'ont-elles aidé à l'obtenir ? »

          Moi qui n'ai rien d'un pleurnicheur, j'ai dû retenir mes larmes en répondant aux questions et en pensant à la façon dont le Créateur a passé l'épreuve pour moi.

          Après cela, le professeur nous déclara : « Pendant tout le semestre, j'ai essayé de vous enseigner que vous êtes un réceptacle de la grâce. Je me suis efforcé de vous inculquer le fait que vous avez besoin de manifester ce don en travaillant avec des jeunes. Ne les matraquez pas ; ce ne sont pas vos ennemis. Aidez-les, car ils ne  soutiendront votre ministère que si ce dernier est plein de grâce ! » Il nous fit ensuite remarquer que certains d’entre nous avaient dû réviser pendant des heures et d’autres juste quelques minutes, mais que tous avaient obtenu la même note. Il nous rappela une histoire que Jésus a racontée dans Matthieu 20. Le propriétaire d’une vigne engagea des ouvriers dans son champ et convint de leur payer une certaine somme. A plusieurs reprises dans la journée, il embaucha de nouveaux travailleurs. A l’heure de la paie, tous reçurent la même somme. Quand ceux qui avaient été embauchés dès le matin se mirent à protester, le propriétaire leur dit : « Vois-tu d'un mauvais oeil que je sois bon ? » (Matthieu 20.15) « Le professeur expliqua qu'il n'avait jamais terminé l’année de cette façon auparavant et qu'il ne le referait sans doute jamais, mais qu'en raison du contenu de la plupart de nos discussions en classe, il lui semblait que nous avions besoin d’expérimenter la grâce. »

 

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 LES HOMMES POLITIQUES OU JÉSUS-CHRIST* ?

 

          Une scène savoureuse s’est passée un jour à Hyde Park à Londres lors d’un meeting politique en plein air.

          Juché sur une estrade de fortune un homme haranguait la foule en ces termes :

          - Mesdames et Messieurs, quand nous aurons la liberté… (avisant un londonien en chapeau boule qui fumait un cigare à la Winston Churchill), Ladies and Gentlemen, nous fumerons tous des cigares comme ça. 

          De la foule, une voix criarde à l’accent faubourien lança une réplique qui suscita l’hilarité générale :

          - « Je préfère mon mégot !

          L’orateur, apparemment impassible continua :

          - Mesdames et Messieurs, quand nous aurons la liberté, nous passerons toutes nos vacances à la mer.

          - J’aime mieux mon jardin ! Cria la même voix.

            - Mesdames et Messieurs, poursuivit le tribun, Mesdames et Messieurs, quand nous aurons la liberté… (signalant une Rolls Royce qui passait) nous aurons tous des bagnoles comme ça.

          - J’aime mieux ma bécane !

          Ce fut l’explosion. Furibond, l’orateur pointant le doigt du côté d’où venaient les répliques acides, hurla :

          - Camarade, quand nous aurons la liberté, vous ferez ce qu’on vous dira !

 

          Beaucoup de ceux qui ont essayé de goûter à la politique ont fait des expériences amères. Ils se sentent vides et lassés. Leur candidat n’a pas été élu, ou bien il a été incapable de tenir ses promesses. La politique est un terrain dangereux, inapte à produire des résultats durables. Jésus-Christ seul offre à ceux qui le reçoivent, une satisfaction profonde, une paix durable et un but qui ne déçoit jamais. Ce que le Christ offre survit à tous les régimes et à toutes les révolutions.

          Lui, reste la valeur stable. Il reste le même hier, aujourd’hui et éternellement.

 

G.-F. RENDAL (« Joab, fils de Tseruja »,  pp. 58-59)

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* Nous nous sommes permis de donner un titre à cette anecdote tiré du livre de G.F. Rendal (NDLR)

 


  

DANS LE SALON

 

          Il y avait un jeune homme, dans l’Ouest, qui avait été jusque là plus ou moins intéressé par le salut de son âme. Un après-midi, dans son bureau, il décida : « Je veux accepter Jésus-Christ comme mon Sauveur et Seigneur ».

          Il rentra chez lui et dit à sa femme, professeur de religions, qu’il avait décidé de suivre Christ et il ajouta :

          - « Après le dîner, je réunirai tout le monde dans le salon et nous aurons le culte de famille ».

          - « Bien », dit sa femme, « tu sais que la plupart des messieurs qui vont venir prendre le thé sont sceptiques et sont aussi beaucoup plus âgés que toi ; ne penses-tu pas que tu ferais mieux d’attendre qu’ils soient partis ? Ou alors, va dans la cuisine et prie pour la première fois avec les serviteurs ».

          Le jeune homme réfléchit quelques instants, puis répondit :

          - « J’ai demandé à Jésus-Christ de venir pour la première fois chez moi et il faut que je le reçoive dans la plus belle pièce et non dans la cuisine ».

          Ainsi, il conduisit ses amis dans le salon. Il y eut quelques moqueries, mais il lut la Bible et pria.

          Plus tard, cet homme devint Président de la Cour suprême des États-Unis.

          N’ayez jamais honte de l’Évangile de Jésus-Christ, c’est une puissance de Dieu pour le salut.

 

André THOMAS-BRES

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LE CYGNE ET LA GRUE

 

          Selon une vieille légende, il était une fois un magnifique cygne qui se promenait au bord de l’eau. Il y rencontra une grue qui recherchait des escargots. Pendant quelques instants, la grue observa attentivement le cygne, puis elle lui demanda :

          - « D’où viens-tu ? »

          - « Je viens du ciel », répondit le cygne.

          - « Et où est le ciel ? »

          - « Le ciel ! », s’exclama le cygne, « le ciel ! N’as-tu donc jamais entendu parler du ciel ? »

 

          Et le bel oiseau entreprit aussitôt de décrire la grandeur de la Cité éternelle.

          - « Les rues sont pavées d’or pur », dit-il, « semblable à du verre pur. »

 

          Il poursuivit, la voix pleine d’une extase à peine maîtrisée :

          - « Les portes sont des perles. Chaque porte est d’une perle. Tu te rends compte! Les murs sont ornés de pierres très précieuses. »

 

          La grue écoutait, immobile et silencieuse.

          - « Et ce n’est pas tout », dit encore le cygne, « là-haut coule un fleuve, le fleuve d’eau de la vie, aussi limpide que le cristal. Sur ses bords pousse un arbre appelé « l’arbre de vie ». On peut y cueillir des fruits chaque mois ! Et ses feuilles servent à la guérison des nations. »

 

          Le cygne ne tarissait pas d’enthousiasme, et il entreprit de décrire les esprits célestes de l’autre monde, sans éveiller le moindre intérêt chez la grue. Finalement, celle-ci lui demanda :

          - « Y a-t-il des escargots dans le ciel ? »

          - « Des escargots ? », répondit le cygne, « bien sûr que non ! »

          - « Alors », répliqua la grue, « tu peux garder ton ciel, je préfère les escargots. »

 

          Judas préféra ses « escargots » et il trahit le Seigneur ! Le jeune homme riche préféra les « escargots » de ses grands biens, et il s’en alla tout triste plutôt que de suivre le Seigneur. Quant à Démas, il choisit les « escargots » du siècle présent, et il abandonna le service de Dieu et sa collaboration avec l’apôtre Paul.

 

          Elle, jette son salut par dessus bord par amour pour un garçon, joliment pécheur; lui, tourne le dos à Dieu pour une fille courtoisement opposée à l’Evangile ; cet autre encore, sacrifie sa vie chrétienne sur l’autel de l’ascension professionnelle, du confort, des compagnies mondaines…

          Les victimes des « escargots » sont nombreuses.

          Préférons le ciel.

 

Paul BALLIERE

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UN FERMIER RICHE, MAIS QUI NE LE SAVAIT PAS...

 

          On raconte l’histoire d’un fermier pauvre qui, fidèlement, cultivait son petit bout de terrain, labourant le sol rocailleux depuis des décennies. A sa mort, la ferme revint à son fils. Un jour, en labourant, ce dernier découvrit une pépite striée d’or. Il la fit évaluer et apprit que c’était de l’or pur. Il devint riche sur-le-champ. Cette richesse avait échappé à son père, alors qu’elle avait été présente sur son terrain toute sa vie.

          Il en va de même avec le Saint-Esprit. Nous sommes nombreux à vivre dans l’ignorance de ce que nous possédons, de la puissance qui réside en nous. Certains chrétiens passent toute leur existence à penser qu’ils ont tout ce qu’apporte le Saint-Esprit, sans pourtant l’avoir reçu dans sa plénitude et sa puissance. Il n’accomplit pas en eux l’œuvre éternelle pour laquelle il a été envoyé.

          Laissez l’Esprit de Dieu vous remplir et vous revêtir de puissance. Il est là pour accomplir en vous tous les desseins de Dieu.

 

                          David WILKERSON

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SUR UN VIEUX CALVAIRE…

 

En Bretagne, sur un vieux calvaire, on a pu déchiffrer cette inscription :

 

Je suis...la lumière, et vous ne me voyez pas,

Je suis...la route, et vous ne me suivez pas,

Je suis...la vérité, et vous ne me croyez pas,

Je suis...la vie, et vous ne me voulez pas,

Je suis...votre guide, et vous ne m’écoutez pas,

Je suis...votre grand ami, et vous ne m’aimez pas,

Je suis...votre Dieu, et vous ne me priez pas.

Au moins, si vous êtes malheureux et perdus, ne me le reprochez pas ! 

 

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PLANTER UN ARBRE

 

On posa un jour cette question à un prédicateur renommé : « Que feriez-vous aujourd’hui si vous saviez que Jésus-Christ revenait demain ? » Il répondit : « Je planterais un arbre. »

Qu’il en soit de même pour nous aujourd’hui ! Puisse le véritable chrétien planter, semer la semence divine et continuer à accomplir l’œuvre de Dieu.

 

David WILKERSON

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RICHE SANS LE SAVOIR

 

Charles Spurgeon visitait un jour une dame âgée dans une pauvre maisonnette. L'unique petite chambre était meublée de façon misérable. Tout en s’entretenant avec cette femme, Spurgeon remarqua un bout de papier pendu au mur sur lequel était inscrit quelques mots.

Curieux, il demanda à la dame ce que c’était. Elle lui répondit que c'était un souvenir d'un invalide âgé qu'elle avait soigné, il y avait bien des années. En témoignage de reconnaissance, l'homme avait écrit son nom sur ce morceau de papier, avant de mourir. Avec l’accord de la femme, Spurgeon  emporta le papier dans une banque qui lui confirma ses espérances: « Nous nous demandions à qui ce vieux monsieur avait légué tout son argent ! »  s'écria l’employé de la banque. Bien des années auparavant, cet homme avait légué à sa bienfaitrice une grosse somme d'argent, mais elle avait vécu dans une grande misère sans savoir qu'elle pouvait réclamer son héritage.

Il est tristement possible que des chrétiens puissent  vivre toute leur existence sans réclamer et jouir de leur héritage céleste, des dons parfaits descendant de notre Père des lumières ; dons que le Saint-Esprit met à leur disposition. Il y a tant de trésors cachés dans chaque église locale qui pourrait être utilisé et investi pour la gloire de Dieu ! Malheureusement, pour certains, ce trésor demeure enfoui à cause de l'incrédulité et de l’ignorance.

Paul nous dit : « Car en lui, vous avez été comblés de toutes les richesses qui concernent la parole et la connaissance. » (1Corinthiens 1:5)

 

Michel BONA

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         Avoir ou ne pas avoir

 

Matombé, le chef de la tribu, fit appeler les femmes du village et leur demanda de lui rapporter la récolte de maïs. Elles partirent donc, emportant, qui une petite, qui une moyenne, qui une grande corbeille. Celles qui avaient une grande corbeille parlaient peu et travaillaient beaucoup. Celles qui n’avaient qu’une petite corbeille travaillaient peu et bavardaient beaucoup. Pour rentrer, les premières peinèrent sous la charge de maïs ; les autres plaisantaient...Arrivées devant le chef, Matombé leur dit :

- Vous pouvez garder pour vous et vos familles la récolte d’aujourd’hui.

Celles qui n’avaient presque rien ramené demandèrent au chef de pouvoir retourner le lendemain pour ramasser leur part.

- Non, dit le chef, c’était hier le jour. Celles qui ont pris une grande corbeille et qui se sont donné de la peine pour rapporter beaucoup ont beaucoup ; celles qui ont été vite satisfaites se contenteront du peu qu’elles ont rapporté, bien heureuses encore que je ne leur ôte pas le peu qu’elles ont pour le donner à celles qui ont beaucoup. »

Les paroles de Matombé ressemblent étrangement à celles que le Christ a prononcées un jour : « Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a. » (Matthieu 25.29)

 

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         Le prospecteur d’or

 

Un prospecteur d’or persévéra dans sa recherche durant 18 mois, creusant une galerie de plusieurs centaines de mètres et dépensant quelques milliers de dollars. Cependant, il s’arrêta parce qu’un « connaisseur » lui dit un jour :

- « Ami, il n’y a pas d’or dans cette région, crois-moi, cesse cette dépense inutile ».

Seulement, tout de suite après, un successeur creusa encore deux mètres et découvrit le filon d’or le plus considérable de tout le pays !...Quel drame d’abandonner si près du but ! »

 

Dans les choses spirituelles, les enfants de Dieu ont besoin de persévérance. La Parole de Dieu déclare : « Vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. » (Hébreux 10.36)

 

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DEUX LUMIÈRES DANS UNE GRANDE SOCIÉTÉ

 

          Un jour, le président directeur général d’une grande société new-yorkaise appela notre bureau pour parler à l’un de nos pasteurs, de deux femmes de notre Église qui travaillaient pour lui. Il lui dit qu’elles n’étaient pas comme les autres employées de son bureau. Elles faisaient toujours preuve de courtoisie, elles souriaient, aidaient les autres, ne se plaignaient ni ne médisaient jamais. « Elles ont quelque chose de différent, dit-il. J’aimerais vous rencontrer afin de découvrir ce qui fait une telle différence. »

          Ces deux femmes étaient comme des chandeliers célestes, placées par Jésus à leur poste. La lumière qui émanait d’elles éclairait leur lieu de travail parce qu’elles avaient la vie de Christ en elles. Leur patron reconnaissait ce « quelque chose » qui se situait au-delà de ce que ce monde peut offrir.

          Ce président directeur général était juif. Pensez-vous qu’il aurait accepté une invitation à assister à une réunion de réveil ? Aurait-il lu la littérature d’une Église ? Non, il aurait tout rejeté. Mais il répondit à la lumière véritable : la vie de Christ manifestée tous les jours dans celle de ces deux femmes humbles et pieuses.

          Puisse Dieu nous aider à nous rappeler que la lumière brille dans les petites choses de la vie.

 

David WILKERSON

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UNE QUERELLE DOCTRINALE

ENTRE DEUX GRANDS HOMMES DE DIEU

 

          Les évangélistes George Whitefield et John Wesley furent deux des plus grands prédicateurs de l’Histoire. Ces hommes prêchèrent à des milliers de gens dans les rues, dans les parcs et les prisons et, par leur ministère, nombreux furent ceux qui vinrent à Christ.

          A un certain moment, une querelle doctrinale s’éleva entre ces deux hommes quant à la question de savoir comment un individu est sanctifié. Les deux camps défendirent vigoureusement leurs positions et il y eut échange de propos virulents. Les partisans des deux hommes se heurtèrent de façon inconvenante.

          Un disciple de Whitefield vint un jour le trouver pour lui demander :

          « Verrons-nous John Wesley au ciel ? » (ce qui revenait à dire : « Comment Wesley peut-il être sauvé s’il prêche une erreur ? »)

          Whitefield lui répondit : « Non, nous ne le verrons probablement pas au ciel. Il sera si près du trône de Christ, si près du Seigneur, que nous ne serons pas capables de le voir. »

 

          Paul qualifie cette sorte d’esprit de « largeur de cœur » dont il fit lui-même preuve en s’adressant aux Corinthiens, une Église dont certains membres l’avaient accusé de dureté et qui avaient méprisé sa prédication. Quand Dieu élargit le cœur, soudain disparaissent de nombreuses limites et barrières.

 

David WILKERSON

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AINSI NAQUIT L’ARMÉE DU SALUT...

 

          Au XVIII° siècle, le protestantisme avait sombré dans l’apostasie, mais Dieu suscita John Wesley comme apôtre pour l’Angleterre. Le prédicateur itinérant ramena des foules au Dieu de la Bible, et partout des Églises méthodistes furent fondées. Le réveil secoua une génération, mais la suivante retomba dans les formes et les traditions. L’œuvre de Wesley se cristallisa dans des communautés somnolentes, reniant le dynamisme de leur bouillant fondateur. Un siècle plus tard, un jeune homme amenait dans une Église méthodiste de Londres des ivrognes et des prostituées qu’il avait rencontrés dans les quartiers proches de la Tamise. Après le culte, les anciens lui firent une sévère recommandation : « N’introduisez plus dans ce saint lieu des gens qui sentent mauvais. » Le jeune homme se le tint pour dit, et lui-même ne revint plus dans cette Église, occupé qu’il fut à ouvrir la salle de la « Mission Intérieure » dans les bas-fonds de Londres. Vous l’avez deviné, ce jeune homme se nommait William Booth. Pendant des décennies, le chandelier du témoignage brilla dans l’Armée du Salut, qui arracha à la perdition des milliers d’âmes précieuses.

 

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LE BERNARD-L’HERMITE

 

          Le roi David était fatigué de tous ses combats. Son âme était si lasse, tellement accablée de troubles qu’il n’avait qu’un seul désir : fuir dans un lieu de repos et de sécurité : « Oh ! Qui me donnera les ailes de la colombe ? Je m’envolerais, et je me reposerais...Je me hâterais de m’échapper, loin du vent violent, loin de la tempête. » (Psaume 55.6-8, version Ostervald)

 

          Une leçon de la nature nous apprend ce qui se passe lorsque nous fuyons notre combat : les crabes sont des créatures qui vivent dans un environnement rude, dangereux, au milieu de rochers déchiquetés. Ils sont tous les jours ballottés par les vagues et attaqués de toutes parts par des créatures venues des eaux profondes. Ils luttent constamment pour se protéger et au fil du temps, ils élaborent une carapace solide et de puissants instincts de survie.

          Fait étonnant, certains dans la famille des crabes, connus sous le nom de Bernard-l’hermite, renoncent au combat. En quête d’un havre sûr, ils s’installent dans les coquilles abandonnées d’autres créatures de l’océan. Ils quittent la bataille et trouvent refuge dans des demeures d’occasion toutes prêtes.

          Cependant, les « demeures sûres » des Bernard-l’hermite se révèlent coûteuses et ruineuses. Leur refus du combat fait que des parties cruciales de leur corps se détériorent. Au fil du temps, ils perdent leur capacité à se mouvoir ; leurs pattes se détachent, ils sont hors de danger mais incapables de faire autre chose que d’exister.

          Pendant ce temps, les crabes qui continuent à lutter prospèrent. Leurs cinq paires de pattes deviennent charnues et fortes, capables de résister aux puissantes marées. Ils apprennent à se cacher des prédateurs en s’abritant sous des formations rocheuses.

          Cette loi de la nature illustre la loi de l’Esprit : en tant que croyants, vague après vague, nous sommes ballottés et malmenés par les difficultés. Mais en combattant, en nous accrochant à notre foi, nous nous fortifions. Nous devenons également capables de discerner les fourberies du diable quand il en fait usage contre nous.

          En faisant confiance à Jésus, nous découvrons notre véritable refuge, le « creux du rocher ». Là et là seulement, nous sommes vraiment en sécurité au coeur de la bataille.

 

David WILKERSON

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JE NE PEUX PAS ME DÉCIDER CE SOIR

 

          Je causais un soir avec un homme qui semblait très bien disposé, mais qui répétait toujours ceci : « Je ne peux pas me décider ce soir. » Je lui citai Proverbes 29.1 : « Un homme qui mérite d’être repris, et qui raidit le cou, sera brisé subitement et sans remède », et à chacune de ses répliques ou de ses objections, je répétai ce passage, jusqu’à ce que cet homme en vînt à sentir non seulement son besoin d’un Sauveur, mais le danger qu’il y avait à attendre plus longtemps. Il essaya plusieurs fois d’échapper à ce verset, mais je l’y ramenai toujours. Dieu permit que l’incident qui suivit notre entretien vînt lui montrer la vérité de cette déclaration ; car il fut assailli le même soir et sérieusement blessé, de sorte que, lorsqu’il revint le lendemain, il avait la tête bandée. Cette fois, il accepta Christ sans hésiter. Il est probable que sans l’action du Saint-Esprit par ce passage, son accident n’eût pas suffi à le convertir.

 

R.A. TORREY

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MOTS D’ENFANTS

 

          La leçon d’instruction biblique du jour portait sur la convoitise, l’appât du gain, la soif de richesse…

          - Ah, oui ! Comme dans le temps, intervient la petite Liz, faisant le lien avec un western qu’elle a vu, y’a plein de gens qui sont partis au pays des cow-boys et des Indiens, ils voulaient chercher de l’or pour avoir beaucoup d’argent !

 

 

          - Dis, Papa, c’est quoi l’avarice ? demande le petit Brieuc intrigué. Après avoir attentivement écouté les explications, il conclut un peu perplexe :

          - Ah bon ? Ben alors c’est pas bien...pourtant, grand-mère a dit qu’elle va s’acheter des « bas-avarice » !

 

 

          Éléonore, 4 ans, découvre la fête foraine installée dans sa petite ville pour quelques jours. Elle est ravie de ses tours de manège, de la barbe à papa, des chichis...mais se dit incommodée par la musique ambiante qu’elle trouve assourdissante et agressive.

          Arrivée à la banque toute proche, où elle accompagne sa mère pour un rendez-vous, elle constate que les « décibels de ce tintamarre » la poursuivent jusque-là :

          - Oh non ! Encore cette drôle de musique trop forte, elle me fait mal à la tête, se plaint-elle, prenant à témoin la conseillère qui les accueille, ils feraient mieux de mettre des cantiques, c’est quand même plus doux et agréable.

 

Les Documents « Expériences »

 


 

UN SECOURS INATTENDU

 

          Un automobiliste s’était arrêté au bord de l’une des nombreuses autoroutes des États-Unis. Il était près de minuit. Son moteur était tombé en panne. Qui viendrait à son secours à cette heure tardive ? Pourtant une voiture s’arrêta et son occupant, un monsieur fort bien mis, en descendit. Le premier automobiliste songea en lui-même :

          - Ce n’est pas ce gentleman qui pourra me sortir d’embarras.

Mais l’inconnu insista :

          - Permettez-moi de regarder sous votre capot.

          En quelques instants il repéra la cause du contact défectueux et y remédia. Le moteur se remit en marche. L’automobiliste, se confondant en remerciements, demanda :

          - A qui ai-je l’honneur de parler ?

          Son interlocuteur lui tendit sa carte de visite, et il lut : « Henri Ford, directeur général de l’entreprise de constructions automobiles Ford ». Tout s’expliquait : cet homme, qui avait si rapidement décelé la cause de la panne, n’était autre que le créateur de la voiture. Il la connaissait mieux que quiconque…

 

          Le Seigneur, ton Créateur, ton Sauveur, ne pourrait-il pas te secourir aujourd’hui ? Il te connaît parfaitement. Laisse-le donc faire.

 

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QUI EST DIEU ?

 

          Un Roumain, qui avait porté plainte contre Dieu pour « escroquerie et abus de confiance », a vu sa plainte rejetée en 2007. Cet homme, aujourd’hui en prison, avait accusé Dieu, disant : « j’ai conclu un contrat avec Dieu lors de mon baptême, lui demandant de me délivrer du mal. Or, Dieu n’a pas honoré le contrat, bien qu’il ait reçu de ma part différents biens et nombreuses prières ». Le tribunal a rejeté sa plainte, estimant que « Dieu n’est pas un sujet de droit et n’a pas d’adresse ».

          Eh oui, Dieu n’est pas un homme avec qui l’on peut s’arranger à volonté et dont on peut exiger des réponses. La Bible dit: « Dieu est bien plus grand que l’homme. Pourquoi lui faire un procès ? Il n’a de compte à rendre pour aucun de ses actes. (Job 33.12-13) »

          Dieu est le créateur de l’univers, de la terre et des choses. Il est au ciel et Il fait ce qu’Il veut. Mais tout ce qu’il fait est bien fait, car il est saint et juste. Nous les humains nous sommes limités, mais Dieu ne l’est pas. Pourtant, Il s’intéresse à chacun de nous. Il nous voit et nous entend où que nous soyons. Il n’est pas lointain, mais tout proche de nous, Il désire se faire connaître à nous et établir une relation avec chacun.

          Dieu n’est pas muet, Il communique avec les hommes : c’est pour cela que nous avons la Bible. Tout ce que Dieu dit dans ce livre est vrai et digne de confiance. Dieu, lui, pourrait nous intenter un procès qu’il ne perdrait pas ! Mais il ne le fait pas, car par-dessus tout, Dieu est amour. Quel Dieu extraordinaire nous avons !

 

A lire dans la Bible : Esaïe 40.12 à 26

Transmis par Alain PORCHEL

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DES CONTRADICTIONS DANS LA BIBLE ?

 

          Un jour que je m’entretenais avec un incrédule, je lui demandai pourquoi il n’était pas chrétien ; il me répondit que c’était à cause des contradictions de la Bible. Je le priai de m’en montrer une, à quoi il répliqua :

          - « Oh ! mais elles fourmillent dans ce livre »

          - « Dans ce cas, lui dis-je, vous devriez pouvoir m’en montrer au moins une ! »

          Alors il finit par m’en indiquer une dans les Psaumes. Lui tendant ma Bible, je le priai de trouver ce Psaume. Pour commencer, il se mit à chercher les Psaumes dans le Nouveau Testament, et je lui fis remarquer qu’il ne cherchait pas à la bonne place. Je lui offris de chercher à sa place, et je lui rendis la Bible.

          Après avoir feuilleté longtemps, il me dit que s’il avait sa propre Bible, il trouverait ce Psaume plus facilement. Alors je lui proposai d’apporter sa Bible le soir à la réunion. Il accepta et me promit de me rencontrer dans la chapelle, à une certaine place et à l’heure fixée. Quand j’allai au rendez-vous, je l’attendis en vain. Plusieurs mois plus tard, un de nos collaborateurs vint me dire qu’il y avait là un sceptique à qui il voudrait bien que je parle. Je le reconnus tout de suite et je lui dis :

          - « Ah ! c’est vous qui m’avez menti dans cette chapelle ! »

          Il parut confus et embarrassé, mais reconnut que c’était vrai. Il recommença le même jeu et accusa la Bible d’être pleine de contradictions !

          Vous verrez que...ceux qui l’attaquent ainsi ne peuvent le prouver et doivent s’en aller confus.

 

R.A. TORREY

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LA LEÇON D’UN OISEAU

 

          Le naturaliste W.H. Hudson rapporte dans l’un de ses ouvrages, le cas d’une grive et d’un merle qu’on voyait toujours arriver ensemble aux endroits où l’on disposait de la nourriture pour les oiseaux. On s’aperçut que la grive avait eu le bec sectionné à ras par le déclic de quelque piège, et c’est le merle qui lui donnait la becquée.

 

          Les humains doivent-ils se laisser dépasser par un oiseau dans le domaine de la bonté ?

 

          Ne les voyons-nous pas plutôt profiter du malheur des autres au lieu de les aider à se relever ? Dans une banqueroute, ils cherchent à obtenir les prix les plus bas possible au lieu de donner des prix raisonnables. Puissions-nous plutôt, si nous voyons quelqu’un dans l’incapacité d’avoir part aux « miettes » de l’existence, les recueillir pour les lui donner.

 

          « Garde-toi d’avoir un œil sans pitié pour ton frère indigent et de lui faire un refus. Il crierait à l’Éternel contre toi, et tu te chargerais d’un péché. » (Deutéronome 15.9)

 

(Sources : « Le Maillon », Église Évangélique Eaux Vives du Grand Roanne)

 


 

LE CONDAMNE A MORT DEVIENT CHRÉTIEN

ET PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

 

          Pendant les années 1945 à 1950 où les communistes opprimèrent le peuple et le pays nord-coréens, la Corée du Sud connut plusieurs bienfaits. L’un d’eux, profitable à la vie spirituelle des communautés chrétiennes, fut la personnalité du premier président de la République de la Corée du Sud. Voici son histoire.

 

          Pendant l’occupation japonaise de la Corée, Syngman Rhée fut un grand patriote. Tous ses efforts tendaient vers un seul but : voir son pays et ses compatriotes libérés de la domination étrangère qu’il haïssait.

          Des difficultés financières l’obligèrent à accepter de donner des leçons à des missionnaires chrétiens pour leur apprendre la langue coréenne. Mais ces missionnaires, au fond, il les détestait. Pour lui, eux aussi, n’étaient que des étrangers dont il aurait voulu débarrasser son pays. Mais voilà qu’au cours de son enseignement, il put se rendre compte que ces hommes étaient bien intentionnés envers son peuple.

          Comme Rhée, en tant que résistant, figurait sur la liste noire des Japonais, il fut souvent obligé de se cacher pour éviter d’être arrêté. C’est lors d’une pareille fuite qu’il trouva un refuge auprès d’un missionnaire américain, le Dr Avison. Cependant, comme les Japonais le poursuivaient partout, il dut finalement s’enfuir à l’étranger, mais pas pour longtemps, car il se sentait lié à son pays pour les bons et les mauvais jours. C’est pourquoi il retourna à Séoul où peu de temps après, il fut arrêté et condamné à mort.

          On l’enferma dans la cellule de la mort, un réduit de 4 m² très mal aéré. Et pour comble de malheur il eut à supporter les fers la nuit, l’instrument de torture que durent endurer Paul et Silas dans la prison de Philippes (Actes 16.24).

          Chaque matin, Rhée attendait le bourreau. Mais, fait surprenant, il tardait à venir. Cela n’est pas incompréhensible : Dieu étendait sa main sur Rhée bien qu’il ne fût pas encore croyant. Les missionnaires américains ayant appris son arrestation, ne cessaient de prier pour celui qui avait été leur professeur de langue.

          Attendant toujours son exécution, Syngman Rhée demanda à son gardien de prison d’aller trouver les missionnaires pour leur emprunter une Bible et un dictionnaire. La bonté de Dieu à son égard, fit que le gardien accéda à sa demande. N’est-il, d’ailleurs, pas d’usage courant dans le monde entier, de satisfaire le dernier désir d’un condamné à mort ?

          Avec quel empressement il se mit à lire la Bible, et celle-ci fit sur lui, dans la solitude de la cellule et la proximité de la mort, une profonde impression. Il se souvenait également des paroles des missionnaires, qui lui avaient dit : « Dieu entend la prière ».

          Alors Rhée pria pour la première fois de sa vie et dit : « O Dieu, sauve mon âme et sauve mon pays ! » Immédiatement après, sa cellule lui parut illuminée. Il fut réconforté par la paix de Dieu. A partir de ce moment-là, il fut un homme nouveau. Sa haine envers les missionnaires, sa haine envers les Japonais avaient disparu.

          Cet homme transformé fit ce que devrait faire tout chrétien né de nouveau : il confessa son Seigneur devant son entourage. Et comme le gardien de la prison était la seule personne qu’il pût voir, c’est à lui qu’il parla de son expérience avec Jésus. Puis lorsque le frère du gardien vint rendre visite à ce dernier, il lui raconta également sa conversion. Le fruit de ce témoignage fut que ces deux hommes furent gagnés à Christ. Nous avons encore là une analogie avec l’histoire de la prison de Philippes où le gardien se convertit lui aussi.

          C’est ainsi qu’inopinément le condamné à mort, son gardien et le frère de celui-ci devinrent des frères en Christ. Leur lieu de réunion, ce fut la cellule de la mort. Dès lors, le gardien agit comme autrefois son collègue de Philippes qui lava les pieds de l’apôtre Paul et banda ses plaies. Rhée ne fut plus mis aux fers. Sa nourriture s’améliora et il fut transféré dans une cellule plus hospitalière.

          La métamorphose subie par leur plus éminent prisonnier ne put rester cachée à la direction pénitentiaire. C’est pourquoi, lorsque le condamné à mort demanda la permission d’ouvrir, à l’intérieur de la prison, une école pour ses codétenus, cette autorisation lui fut accordée. Et bien d’autres de ses désirs obtinrent satisfaction. Il put envoyer des lettres à l’extérieur et recevoir des missionnaires des traités chrétiens et de la littérature religieuse. C’est ainsi que naquit une école biblique au sein-même de la prison. Le plus beau fruit de ce temps de captivité fut la vocation du frère du gardien qui commença à se préparer pour le saint ministère. Il entra dans un séminaire en Amérique et devint pasteur.

          Il était dans les intentions de Dieu que Rhée recouvrât sa liberté. Et cet homme devint le premier président de la République de la Corée du Sud. Quel pays au monde serait en mesure de relater une histoire « politique » semblable ?

          Syngman Rhée a mis en pratique ses convictions religieuses même dans l’exercice de ses hautes fonctions. La plupart des ministères importants furent confiés à de fidèles chrétiens. C’est ainsi que le général en chef de son grand État-major fut un chrétien assidu au culte dominical, et, à côté de son activité principale, ce général assuma la direction d’un orphelinat chrétien. Un grand nombre de pasteurs devinrent gouverneurs de district. Partout dans le pays, on remarqua l’influence du président qui jamais ne s’enorgueillit et resta jusqu’à sa mort, un chrétien humble et fidèle.

 

René MONOD

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DIEU POURVOIT

 

Sous le communisme de l’ancienne URSS, Dieu pourvut miraculeusement

aux besoins d’une femme de pasteur et de ses trois enfants…

 

          Un pasteur fut arrêté et emprisonné. Sa femme et ses enfants, quant à eux, furent envoyés en Sibérie pour y vivre (ou y mourir).

          Par une nuit glaciale, dans la hutte isolée et délabrée qui leur servait maintenant de foyer, les trois enfants partagèrent le dernier morceau de pain et burent l’ultime tasse de thé qui leur restait avant de se coucher toujours affamés. Alors qu’ils s’agenouillaient pour faire leur prière, ils demandèrent :

          - « Comment allons-nous trouver quelque chose à manger, Maman ? Nous avons faim. Penses-tu que Papa sait où nous sommes maintenant ? »

          Leur mère affirma que leur Père céleste savait où ils étaient et qu’il prenait soin d’eux. Ils prièrent, demandant à Dieu de leur donner ce dont ils avaient besoin.

          A trente kilomètres de là, au milieu de la nuit, Dieu réveilla le diacre d’une Église :

          - « Lève-toi ! Harnache ton cheval et attelle-le au traîneau que tu rempliras de légumes, de viande et autre nourriture que l’Église a collectés ! Emporte ces provisions à la famille du pasteur qui habite en dehors du village. Ils ont faim !

          - « Mais, Seigneur, répondit le diacre, je ne peux pas faire ça ! La température est en dessous de zéro. Mon cheval va geler et moi aussi ! »

          Le Saint-Esprit lui dit :

          - « Vas-y ! Ces gens sont en grande difficulté. »

          L’homme continua à argumenter :

          - « Seigneur, sais-tu qu’il y a des loups partout ? Ils pourraient manger mon cheval et moi aussi ! Je ne reviendrai jamais sain et sauf ! »

          Mais, quand le diacre raconta cette histoire, il ajouta que Dieu lui avait assuré :

          - « Tu n’auras pas besoin de revenir. Tu dois juste y aller ! »

          Et c’est ce qu’il fit.

          Lorsqu’il frappa fort à la porte de la cabane délabrée, juste avant l’aube, la mère et les enfants furent sans doute terrifiés. Mais imaginez leur joie et leur émerveillement quand, après avoir ouvert la porte tout tremblants, ils trouvèrent un petit chrétien réfrigéré et, derrière lui, un traîneau rempli de nourriture.

          - « Notre Église a fait une collecte de nourriture, dit-il. Voilà ! Tout ça est pour vous ! Et quand il n’y en aura plus, je vous en apporterai encore ! »

 

          Pensez à la dernière phrase que Dieu avait prononcée : « Tu dois y aller ! Tu n’auras pas besoin de revenir. Tu dois juste y aller ! »

          Pourtant le diacre retourna chez lui ce jour-là. Quoi qu’il en soit, les instructions avaient été très claires. « Tu dois juste y aller ! Tu dois juste y aller ! Même si le retour n’est pas évident, tu dois juste y aller ! »

 

          Le souvenir de l’obéissance courageuse de ce chrétien restera longtemps gravé dans les mémoires. Cette histoire fut racontée de génération en génération dans sa famille et dans celle du pasteur. Elle célèbre l’obéissance d’un homme et glorifie Dieu qui pourvut miraculeusement aux besoins de ses enfants.

 

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Dernier appel de Jésus à l’église de Laodicée...

 

"Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la

porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi." Apocalypse 3.20

 

          On peut admirer dans la cathédrale Saint-Paul à Londres le tableau de Holman Hunt illustrant ce verset. Il présente Jésus-Christ couronné d’épines et frappant à la porte. L’artiste avait achevé son œuvre, lorsque quelqu’un lui fit remarquer :

          - M. Hunt, vous avez oublié la poignée de la porte.

          - Non, répondit le peintre. Relisez Apocalypse 3.20. Ce n’est pas au Seigneur mais au pécheur d’ouvrir la porte. Aussi la poignée ne se trouve-t-elle qu’à l’intérieur : « Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai... »

 

          La maison, dans ce tableau, ne représente-t-elle pas chacune de nos vies ? La porte n’est-elle pas celle de notre cœur. ?

          La maison peinte par Holman Hunt est habitée ; on y voit de la lumière à l'intérieur. Pourtant, la porte n'a pas été ouverte depuis très longtemps : l'herbe devant cette porte est haute, des ronces et du lierre tombent du mur.

          Mais Jésus ne se décourage pas, il frappe, et en même temps, il semble nous prendre à témoin : "Quelqu’un va-t-il m'ouvrir ?"

 

          On peut aussi remarquer un trou de serrure sur la porte. Cette porte est-elle fermée à clé ?

          Tant d'hommes et de femmes ont fermé la porte de leur cœur à Dieu...

          Un tour de clé à cause d'une épreuve, de la maladie, de la perte d’un proche...

          Un tour de clé parce que Dieu semble devenu sourd aux prières...

          Un tour de clé parce que le Seigneur semble bien impuissant devant le scandale du mal...

          Un tour de clé parce qu'après tout, c'est plus commode de vivre comme s'il n'était pas là...

 

          Eh oui, en effet, un détail surprenant sur ce tableau: il n'y a pas de poignée sur la porte. Pourtant, il doit bien y en avoir une ! En fait, comme le faisait remarquer le peintre lui-même, la poignée est à l'intérieur.

          C'est ainsi que Jésus agit avec chacun de nous : il frappe, mais il ne mettra jamais lui-même la main sur la poignée de notre cœur pour ouvrir. C'est à nous de l'entendre, c'est à nous de lui ouvrir. La Bible dit : « Approchez-vous de Dieu et il s'approchera de vous" (Jacques 4.8)

 

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MOTS D’ENFANTS

 

          Deux jeunes garçons, par ailleurs grands amateurs de football, se sont lancés dans une conversation très sérieuse…

          - Ah oui, et tu dis que le Seigneur voit tout, partout...comment ça ?

          - Ben oui, dans tous les pays du monde : la France, l’Allemagne, l’Italie, le Real-Madrid…

 

 

 

          - Maman, tu me dis qu’il faut pas dire « les mecs » parce que ça fait vulgaire ; pourtant le pasteur l’a dit, lui, dans sa prédication...Si, si, j’ai bien entendu, il a dit qu’en leur temps il y avait Hénoc, Mathusalem, Noé et les mecs qui étaient des hommes de Dieu fidèles.

          (Le pasteur avait bien sûr cité : Hénoc, Mathusalem, Lémek et Noé!)

 

 

 

          La grande sœur surprend entre ses deux petits frères des propos qui lui paraissent bien étranges…

- Ah non, moi tu sais, je n’aime pas les noirs, scande avec conviction le plus jeune.

- Quoi ? Intervient-elle, outrée, ça ne va pas ! On n’a pas le droit de dire des choses pareilles ! Si maman t’entendait !

- Ben quoi ? se défend innocemment le petit, on parlait d’acheter des chocolats de Noël, et moi je lui rappelais juste que j’aime pas les noirs, je préfère les blancs ou au lait...

 

 

 

          Marius, 2 ans et demi, est scolarisé dans une petite école du Centre Bretagne dont la cour de récréation est un sous-bois quelque peu aménagé...Toujours très attentif, il avait bien retenu ce que l’enseignante avait dit sur les dangers de certains champignons.

          Durant une récréation automnale, l’enseignante qui suivait du regard ce « petit bonhomme », l’aperçoit qui, en haut d’un talus se fige tout penché, visiblement absorbé par l’observation de quelque chose au sol.

          Tout à coup, il se précipite, descendant la pente sur les fesses :

          - Maîtresse, maîtresse, viens vite ! z’ai vu un mortel !

          - Et il l’entraîne à sa suite jusqu’au joli petit cep qu’il a découvert parmi les feuilles mortes !

 

 

 

          Une petite fille s’épanche auprès de son grand frère…

          - Mais tout le monde peut mourir ? et quand on est mort, c’est pour toute la vie ? Moi je me plais bien, j’ai pas envie de mourir…

          Le grand frère lui parle alors du retour possible du Seigneur qui, d’un moment à l’autre, peut venir chercher les siens…

          - Ah bon ! s’exclame-t-elle dans un élan d’enthousiasme vite tempéré, oui, mais le Seigneur quand même il sait bien que demain je suis invitée chez Mathilde !

 

(Les Documents « Expériences »)

 

 


 

          George Müller a été le fondateur d’une société biblique et missionnaire ainsi que des orphelinats de Bristol et ce, par la foi. Il reçut de Dieu, jour après jour, les moyens d’élever quelque 10 000 orphelins.

 

          Voici un court extrait de ses quelques expériences de foi parmi des multitudes d’autres...

 

LA FOI MISE A L’ÉPREUVE

 

Difficultés

          12 juillet 1838. - Depuis la fondation des orphelinats jusqu’à la fin de juin 1838, Dieu n’a cessé de nous montrer sa faveur en subvenant très largement à tous les besoins de l’œuvre. Mais, maintenant, il semble que le « Père des orphelins » veuille nous dispenser les ressources d’une autre manière. Il y a un an, nous avions en caisse 780 livres ; aujourd’hui, nous n’avons plus que 20 livres de réserve. Cependant, grâce à Dieu, ma foi est aussi ferme aujourd’hui qu’auparavant, et même elle est peut-être encore plus affermie. Jamais je n’ai douté du Seigneur.

          Toutefois, comme il veut que nous allions à lui, et comme la foi véritable conduit à la prière, je me suis adonné plus particulièrement à la prière avec frère T., de l’orphelinat des garçons, afin de recevoir le nécessaire. Il est la seule personne à qui je parle de l’état de nos finances, en dehors de ma femme et de frère Craik. Tandis que nous étions en prière, on amena un orphelin de Frome ; quelques chrétiens de l’endroit s’étant cotisés ont envoyé avec l’enfant un don de cinq livres. Ce fut la première réponse à nos requêtes.

          Ce soir, nous avons décidé l’admission de sept enfants ; nous pensons en recevoir cinq autres, bien que la caisse soit presque vide ; mais nous comptons sur Dieu pour subvenir à nos besoins. Remarquez la bonté du Seigneur : quand le secours est nécessaire, il intervient aussitôt, il répond immédiatement à la prière pour fortifier la foi, et pour préparer en même temps ses enfants à des épreuves encore plus grandes.

 

Jésus est le même hier, aujourd’hui…

          22 juillet. - Je me promenais ce soir dans notre petit jardin en méditant ces paroles : « Jésus-Christ est le même, hier, aujourd’hui, et éternellement » (Hébreux 13.8). Tandis que je réfléchissais à cet amour, à cette puissance, à cette sagesse immuables, je me disais que cet amour, cette puissance et cette sagesse avaient dispensé, jusqu’ici, tout ce qu’il fallait à nos orphelins, et qu’ils continueraient à le faire à l’avenir, puisqu’ils sont toujours les mêmes. Un courant de joie remplit alors mon âme, tandis que je réalisais l’inaltérable amour de mon Sauveur. Une minute après, on m’apportait une lettre contenant vingt livres accompagnées de ces lignes : « Veuillez employer au mieux le montant du billet inclus : pour l’Institut biblique ou les orphelins, ou de quelque façon que le Maître vous l’indique. Ce n’est pas une grosse somme, mais elle est suffisante pour le jour présent... »

 

Sans un penny en main

          18 août. - Je n’ai pas un penny en main pour les orphelins, et dans un jour ou deux, il me faudra de nouveau bien des livres sterling. Mais je regarde au Seigneur. Ce soir : avant la fin de la journée, j’ai reçu cinq livres d’une sœur qui avait renoncé à ses bijoux, il y a quelque temps, dans l’intention de les vendre au bénéfice des orphelins. Ce matin, pendant qu’elle était en prières, il lui est venu à la pensée que, puisqu’elle avait ces cinq livres et qu’elle ne devait rien à personne, il valait mieux les donner d’abord, vu qu’il pourrait se passer quelque temps avant que je puisse disposer des bijoux. Par conséquent, elle m’a apporté cet argent, ne sachant pas que je n’avais plus un penny à ma disposition et que je n’avais pu avancer que 4 livres, 15 shillings et 5 pence pour les besoins de la maison des orphelins, au lieu des 10 livres habituelles ; elle ne savait pas non plus qu’il nous faudrait une grosse somme dans peu de jours. Puisse mon âme être puissamment encouragée par ce nouveau gage de la fidélité de mon Seigneur !

 

George MÜLLER

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MOTS D’ENFANTS

 

          Nous non plus, n’y avons pas échappé !

          Ma fille aînée devait avoir, à l’époque, 2 ou 3 ans, et nous avions dû faire venir le médecin. Au bout de quelques minutes, elle dit devant le médecin :

          - « on n’a pas de chance ! Chaque fois que le docteur vient à la maison, on est malade ! »

 

          Ma deuxième fille…

          Un jour qu’elle souffrait dans sa bouche, au niveau du palais, elle dit :

          - « Maman, j’ai mal au plafond de ma bouche ! »

 

          La même, qui était encore toute petite…

          Nous étions en voiture un dimanche matin, nous rendant au culte. Tout à coup, ma fille aperçut deux religieuses marchant sur le trottoir, vêtues de leurs habits noirs et blancs. Le plus sérieusement du monde, elle s’écria :

          - « Regardez, deux pingouins ! »

 

          Dernièrement, mon épouse racontait l’histoire d’Abraham à notre dernière petite fille (4 ans). Cette dernière n’arrivait pas à prononcer le nom d’Abraham. Mon épouse a donc entrepris l’exercice de diction syllabe par syllabe :

          - « A... », dit-elle.

          - « A... », répondit Ambre.

          - « Abra… », poursuivit mon épouse.

          - « Abra...cadabra ! », conclut ma petite fille.

 

          La même… !

          Nous lui avions apporté des chocolats. Sa maman, voulant lui apprendre les bonnes manières, et le fameux « merci », dit en se tournant vers elle :

          - « Qu’est-ce qu’on dit ? »

          Et ma petite Ambre, jugeant certainement qu’il n’y avait pas assez de chocolats, répondit : - « Tant pis ! »

 

          Comme on les aime ces petits !

 

Paul BALLIERE

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PRESQUE ARRIVE

 

          Un proverbe finlandais dit : « En bateau, quand tu es à un mètre du port, tu es encore à un mètre trop loin » Être presque arrivé…mais pas arrivé quand même. C’est dommage d’être tout près d’un but et d’échouer quand même.

          Il est tout aussi dommage que quelqu’un s’arrête « à un mètre » du salut, Êtes-vous sûr ou presque sûr d’être sauvé ? Être presque sûr n’est pas suffisant, il faut une certitude. Je suis sûr de mon salut parce qu’un jour j’ai placé ma foi en Jésus. J’ai compris que j’étais perdu, c’est-à-dire séparé de Dieu ; j’ai alors demandé pardon à Dieu pour mes péchés et il m’a accordé son pardon. J’ai la certitude d’être pardonné pour deux raisons : la première, parce que Dieu me le dit dans la Bible et la deuxième parce que le Saint-Esprit qui habite en moi m’en donne la conviction. Il n’est pas suffisant de dire : « Je suis sauvé parce que je me sens heureux ». Si demain, vous ne vous sentez pas heureux, alors vous penserez que vous n’êtes pas sauvé. Se fier à ce que nous ressentons est trompeur, car nos sentiments peuvent changer. Il y a des jours où je me sens particulièrement heureux, mais les périodes difficiles font aussi partie de la vie. Et c’est justement dans ces moments-là qu’il est précieux de se rappeler les promesses de Dieu pour être rassuré dans la foi. Dans la Bible, l’apôtre Jean nous dit : « Celui qui a le Fils (Jésus) a la vie. Je vous ai écrit cela, pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au Fils de Dieu ». (1 Jean 5.13)

 

Alain PORCHEL

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SAUVE GRÂCE À L’HONNÊTETÉ DE SA FEMME

 

L’Évangile en Chine communiste

 

          Mon mari devait comparaître devant le tribunal du village pour avoir donné asile à des soldats nationalistes. Il était déjà en prison. Ces procès se terminent invariablement par une mort horrible. Il devait être enterré vivant et il n’était pas coupable, car les soldats, en fuite, l’avaient forcé à les laisser dormir dans la chapelle. Tout était prêt, la mise en scène complète, et le juge et les accusateurs étaient arrivés.

          Le jour avant la séance du tribunal, plusieurs d’entre nous étions dans la chapelle en train de prier pour mon mari, lorsqu’une poule entra et pondit un œuf. Elle fit tant de bruit qu’elle nous gênait dans notre prière. Je me levai donc, l’attrapai sans penser aux conséquences de mon acte, attachai un billet et un peu d’argent à la patte de la poule, pour payer l’œuf…

          Une heure plus tard, j’étais déférée devant le juge communiste :

          - « Est-ce vous qui avez écrit ce billet ? » demanda-t-il.

          - « Oui ! »

          - « Avez-vous attaché cette pièce de monnaie à la patte de la poule ? »

          - « oui » , répétai-je.

          - « Cette poule appartient à la dame de l’auberge où je loge », dit-il.

 

          Alors il nous questionna sur notre foi et sur les motifs de cet acte inhabituel et extraordinaire. Avec une grande simplicité, il dit :

          - « Jamais, jusqu’à ce jour, je n’ai trouvé une telle honnêteté. Comment en êtes-vous arrivés là ? »

          Nous lui parlâmes de Jésus. Le résultat fut qu’il n’y eut pas de séance de tribunal le lendemain ; elle fut annulée par le juge ému et étonné.

 

Transmis par le pasteur Alain PORCHEL

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LES EXIGENCES D’ALEXANDRE LE GRAND

 

          Alexandre Le Grand fut initié à l’art de la guerre très jeune. Il fit ses premières armes avec son père Philippe de Macédoine. Par sa vaillance, ce dernier avait réussi à imposer son autorité à l’ensemble des cités grecques.

          A sa mort en – 336, c’est son fils Alexandre qui lui succéda. Celui-ci avait, quatre années durant, suivi l’enseignement d’Aristote, le célèbre philosophe. Devenu roi, Alexandre réussit à se constituer un vaste empire, parcourut des distances énormes, allant jusqu’aux Indes. Dans les plus terribles batailles, il combattait lui-même au premier rang, aux côtés de ses soldats.

          Un jour, il fit comparaître un de ses officiers, accusé de lâcheté :

          - « Quel est ton nom ? » demanda le roi.

          - « Mon nom est le même que le vôtre, général, je m’appelle Alexandre. »

          - « Alexandre ? Alors, soit tu changes de nom, soit tu changes de conduite ! »

          Le conquérant ne pouvait admettre que son nom soit associé à la moindre lâcheté.

          Cette exigence d’Alexandre Le Grand ne s’appliquerait-elle pas à bien des hommes et des femmes qui se disent chrétiens alors que leur vie n’est pas conforme aux enseignements du Christ ?

          Pour eux aussi un choix s’impose : changer de conduite et mettre en pratique les commandements de Dieu, ou renoncer à s’appeler chrétiens.

          Celui qui décide de marcher sur le chemin tracé par le Christ, qui se tourne vers Dieu dans la repentance, reçoit le pardon et la certitude du salut éternel. Il découvre alors que l’Évangile est une puissance qui transforme les vies.

          Car la Bible est formelle. Elle déclare que « si quelqu’un confie sa vie à Jésus, le Christ, il devient une nouvelle création, les choses du passé sont effacées, tout est devenu nouveau. »

 

F.K.

(Source : Les Documents « Expériences »)

 


 

MOTS D’ENFANTS

 

          Quelque temps avant le début de l’office, un dimanche matin, une toute jeune paroissienne aperçoit l’un des organistes habituels qui s’apprête à entrer dans l’église par la porte qui donne sur l’orgue :

          - Ah ! c’est toi qui vas faire l’ogre aujourd’hui ? s’exclame-t-elle très sérieuse.

 

          Prise par le temps, la mère de famille, qui habituellement ne sert à ses enfants que des repas cuisinés maison, se voit contrainte d’ouvrir une boîte de conserves qu’elle tient en réserve pour ce genre de situations…

          - Oh ! Mais c’est très bon ces trucs-là ! s’exclame Johan ravi, tu dis que ça s’appelle des raviolis, ben tu devrais nous en faire plus souvent...c’est vraiment délicieux ! Et tiens, peut-être qu’il y aura ça au festin du Seigneur dans le ciel !

 

          Quelques jours après une leçon à l’instruction biblique évoquant le ministère de Jean-Baptiste, la petite Mathilde dubitative repense à sa mort :

          - Le pauvre quand même, c’est bien triste qu’il soit mort comme ça…

          - C’est vrai, mais il est parti au ciel auprès de Dieu…

          - Oui...mais alors...du coup, que le corps ou quand même, la tête aussi ?

 


 

FUMER TUE

 

          Un vacancier en séjour dans notre ville nous a étonnés. Grand asthmatique, il était en plus éprouvé par des toux très fréquentes. Même au repos, il respirait avec difficulté. Pourquoi être étonné ? il fumait beaucoup alors que ses poumons étaient gravement atteints.

          « Fumer tue » : C’est l’avertissement qui se trouve sur les paquets de cigarettes en France. Je me suis demandé pourquoi, dans le cas de cet homme, cet avertissement semble avoir si peu d’effet ? Il y a probablement plusieurs réponses à cette question, comme la dépendance physique et psychique. Mais ce qui est évident, c’est que fumer ne tue pas tout de suite. La conséquence de sa décision de continuer viendra plus tard. Il peut donc se laisser aller à son plaisir.

          C’est ce qui se passe parfois dans la tête de celui qui entend ou qui lit l’Evangile. Il sait qu’il devra un jour comparaître devant Dieu. Il sait que Jésus a donné sa vie sur la croix pour le sauver à cause de son amour pour tous les hommes. Il sait qu’il lui suffirait de se tourner vers Dieu pour être pardonné et transformé, mais il ne le fait pas. Ceci n’est pas écrit sur un paquet de cigarettes, mais dans l’Evangile que tout le monde peut lire ou entendre. Est-ce que je raisonne comme le fumeur malade sans m’occuper des conséquences, où est-ce que je prends au sérieux l’avertissement du Seigneur qui veut mon bien et mon salut ?

 

Alain PORCHEL

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DESTINATION FINALE GARANTIE

 

          Je prends le train pour rendre visite à des amis. Je dois changer de train pour atteindre la destination finale, mais je ne connais pas bien les gares qui précèdent celle du changement. A un moment donné, le haut parleur annonce le nom de la gare où je dois descendre pour prendre un autre train. Or, lorsque je suis sur le quai, le panneau n’indique pas le nom de la gare annoncée ! Le chef de train s’est trompé ! A cause du retard d’un autre train, il y a eu un arrêt supplémentaire inhabituel ! Le chef de train a annoncé la gare suivante sans tenir compte de cet arrêt ! Je me suis retrouvé sur le quai avec mes bagages. Comment rejoindre la destination finale où j’ai rendez-vous avec mes amis ?

 

          Ce contretemps m’a fait réfléchir à un voyage que nous effectuons tous : celui de la vie qui nous amène au grand rendez-vous avec Dieu. Le chrétien fait confiance à Jésus-Christ pour le conduire sans erreur jusqu’à ce magnifique rendez-vous. Quelle sécurité ! La vie chrétienne est entre les mains de Dieu.

 

          C’est réconfortant de savoir que Dieu nous accompagnera et nous dirigera chaque jour. Il nous aidera en toute circonstance pour atteindre le but ultime. Il a des projets de paix et d’espérance pour vous. Dans les passages difficiles, Jésus-Christ sera là pour nous amener à bon port. Avez-vous saisi la main de Jésus, le Sauveur ? Aucun choix ne peut être meilleur que celui-là.

 

Alain PORCHEL

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DÉCOURAGEMENT TOTAL

 

          Un jour, décidant de renouveler son vieux matériel, le diable vendit ses outils aux enchères. Au moment de la vente, tout ce qu’il avait utilisé pendant des années était exposé. Il y avait côte à côte la haine, la jalousie, la débauche sexuelle, le mensonge, l’hypocrisie et bien d’autres instruments de destruction dont il aime se servir. Un peu à l’écart se trouvait un outil très petit, mais bien aiguisé. Quelqu’un lui demanda :

          - « A quoi sert cet outil ? »

          - « C’est le découragement ».

          - « Pourquoi l’as-tu mis à un prix aussi élevé ? »

          - « Parce que je l’utilise bien plus que les autres ! Muni de cet instrument, je pénètre absolument partout ! C’est le plus utilisé de tous mes outils. »

 

          Cette fable montre comment Satan essaie de nous atteindre. Nous avons parfois tant de stress et de soucis que son arme devient efficace ! L’histoire présente le découragement comme un outil insignifiant, mais redoutable, car il réussit à pénétrer partout ! Il peut nous faire perdre confiance en nous, en notre valeur en Dieu. La seule arme dans ces moments-là est de nous mettre à l’école de Dieu par la prière et la lecture de sa Parole, la Bible. Le Seigneur nous aide à faire le point, à nous recentrer sur l’essentiel. Il nous fortifie et nous redonne du courage. Jésus a le pouvoir de nous restaurer puisqu’il dit : « Tout pouvoir (toute force, toute puissance) m’a été donné dans le ciel et sur la terre. » (Matthieu 28.18) Dieu est avec nous. C’est une réalité. Il peut délivrer du découragement celui qui fait appel à lui.

 

Alain PORCHEL

 

 


 

DE LA MORT A LA VIE

 

                                                           O ! honte, ô mémoire cruelle !

                                                           A Jésus le berger fidèle

                                                           Quand il m’appelait par mon nom

                                                           Insensé, j’ai répondu « non »…!

                                                           De lui j’ai détourné ma face,

                                                           J’ai crié : Pour toi point de place !

                                                           De tes bienfaits je ne veux rien,

                                                           Laisse-moi tout mon cœur

                                                           Et garde tout le tien !

 

                                                           Pourtant il sut trouver mon âme !

                                                           Je le vis sur le bois infâme

                                                           Navré d’opprobre et de douleur

                                                           Priant : « Père pardonne-leur ».

                                                           Et devant sa beauté sanglante

                                                           « Sois mon modèle, mon soutien,

                                                           Et répands dans mon cœur

                                                           Quelque chose du tien ».

 

                                                           De jour en jour, de grâce en grâce,

                                                           Sa clémence que rien ne lasse,

                                                           Douce étoile à mon horizon,

                                                           Fut ma joie et ma guérison.

                                                           A cet ami, si fort, si tendre,

                                                           Ma requête se fit entendre,

                                                           « Daigne, ô Christ, me rendre chrétien !

                                                           Plus pauvre de mon cœur

                                                           Et plus riche du tien ! »

 

                                                           Plus haute que les cieux sublimes,

                                                           Plus vaste que l’immensité,

                                                           Dieu Sauveur ! est ta charité !

                                                           Je suis vaincu ! je rends les armes !

                                                           Et baignant tes pieds de mes larmes

                                                           Je soupire après un seul bien :

                                                           Viens m’ôter tout mon cœur,

                                                           Me donner tout le tien !

 

S .D GORDON

(Transmis par Alain PORCHEL)

 


 

UN MOUTON FUGUEUR

 

          On raconte qu’un jour, dans une bergerie, un mouton découvre un trou dans la clôture et se glisse au travers pour aller voir l’herbe verte plus loin. Il s’aventure bien loin et se perd. Tout à coup, il réalise qu’il est pourchassé par un loup. Alors, il court de toutes ses forces, mais le loup continue à le poursuivre jusqu’à ce que le berger arrive, qu’il le sauve et le ramène à la bergerie. Après cette aventure, et malgré les conseils des uns et des autres, le berger n’a jamais rebouché le trou de la clôture.

          Cette parabole montre comment Dieu nous aime et agit avec nous. Parce qu’il nous aime, Dieu est respectueux de notre liberté, et ne nous oblige pas à le suivre. Par amour, il nous a créés libres et cette liberté nous permet ensuite de l’aimer à notre tour. Il ne nous oblige pas à croire en lui, ni à lui obéir. Mais cette liberté que Dieu nous a donnée ne signifie pas qu’il se désintéresse de nous, bien au contraire. Il a préparé en Jésus-Christ un plan de salut pour l’humanité et il est prêt à intervenir quand nous faisons appel à lui. Espérons qu’après avoir été sauvé des griffes du loup, le mouton de cette « parabole » n’a pas eu envie de récidiver. De même, celui qui fait le choix de croire en Jésus-Christ et d’aimer Dieu n’a plus envie de devenir à nouveau esclave du mal. Être en relation avec Dieu n’est pas une entrave à notre liberté. La vraie liberté ne consiste pas à faire tout ce que nous voulons, mais ce que Dieu a prévu de meilleur pour nous. Faire le choix de croire en Jésus-Christ, c’est le premier pas vers une vie épanouie, remplie de sens.

 

Alain PORCHEL

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VISITE SURPRISE

 

          Au printemps 2007, le roi du Maroc a rendu visite à un maire, sans s’annoncer. Le maire n’était pas dans son bureau. Le roi a alors essayé de le joindre, lui demandant où il était. Le maire répondit qu’il était occupé dans son bureau, ce qui lui a valu d’être congédié immédiatement ! Le roi s’est rendu aussi, sans prévenir, dans un foyer pour enfant. Le personnel, pris par surprise, a tout fait pour montrer au roi les beaux cotés de la maison. Mais le souverain a désiré jeter un coup d’œil aux endroits qu’on ne voulait pas lui montrer. Il a ainsi découvert des pièces sales, mal aérées. Certains enfants étaient négligés et vivaient dans de telles conditions d’hygiène que le roi a fait comparaître les employés du foyer devant la justice, pour que soient dénoncés tous les abus.

          Jésus-Christ est venu sur notre terre, il a donné sa vie pour nous sauver, il est ressuscité, puis il est remonté au ciel. Mais il a promis de revenir un jour et là, personne ne pourra se cacher, ni cacher ses actes. Les morts ressusciteront, et, avec les croyants encore vivants à cette époque, ils iront à la rencontre de Jésus-Christ et vivront pour toujours dans la présence de Dieu. Toutefois, seuls ceux qui reconnaissent en Jésus leur Sauveur seront de la fête. Les autres ne se retrouveront pas devant un Sauveur, mais devant leur juge. Nous ne connaissons pas la date de cet événement, mais il va se produire, car Dieu accomplit ce qu’il promet. Pour les chrétiens du monde entier et de tous les temps, le retour de Jésus-Christ sera le plus beau de tous les jours.

 

Alain PORCHEL

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LE PLUS INTELLIGENT

 

          Trois enfants ont une vive discussion entre eux et ne sont pas d’accord. Pour essayer d’impressionner les copains, chacun parle de son père et des amis qu’il connaît. Le premier dit : « Moi, mon père est très fort, il est conducteur de TGV, et il connaît même le président de la SNCF ». Le deuxième réplique : « Ben moi, mon père est plus fort que le tien parce qu’il est pilote d’avion et même, il connaît un ministre ». Le dernier dit ensuite : « Mon père, il connaît Dieu, et Dieu c’est le plus fort puisqu’il a fait le monde ! ».

          Cette histoire nous fait sourire, mais elle illustre la réalité. Le Dieu créateur du ciel et de la terre est bel et bien le plus intelligent, le plus grand et le plus fort. « Son intelligence est sans limite » (Esaïe 40.28). « Notre Seigneur est grand, son pouvoir est immense, sa science est infinie ». (Psaume 147.5).

          Beaucoup de textes dans la Bible nous parlent d’autres qualités de Dieu et de ce qu’il fait. La première qualité de Dieu c’est qu’il est amour. Or rien n’est plus important pour l’homme que d’être aimé. Être aimé de Dieu, c’est être aimé parfaitement, par un Seigneur qui ne change pas. La Bible dit aussi que « les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains». (Psaume 19.2) La gloire de Dieu, c’est la lumière éblouissante faite de toutes les perfections qui sont en lui. La lecture de la Bible nous introduit dans une découverte progressive des perfections de notre Père, plus aimant et plus grand que tout ce que nous pouvons imaginer. Nous pouvons l’admirer et l’adorer. Il en est digne.

          Pour votre bien lisez la Bible, elle fortifiera votre foi.

 

Alain PORCHEL

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LA BIBLE

 

          La Bible plonge ses racines dans le passé, raconte les origines du monde et de tout ce qui le peuple.

          La Bible nous donne des indications quant à l’avenir et soulève le voile de l’éternité pour nous faire entrevoir les plans de Dieu à notre égard.

          Mais, plus que cela, la Bible est la Parole de Dieu, pour le présent, pour l’homme d’aujourd’hui, aux prises avec les difficultés du 21e siècle.

          Si parfois, elle parle fort pour atteindre les consciences endormies et dévoiler l’état de péché dans lequel se trouve l’homme sans Dieu, elle sait aussi apporter le remède. Elle nous révèle Jésus-Christ mort à la croix à notre place.

          La Bible sait consoler les plus grandes détresses, alléger les plus lourds fardeaux et apporter, au sein des circonstances les plus difficiles : espérance, courage et joie.

          Chacun de ses 1189 chapitres contient un message précis, une réponse aux problèmes les plus variés, une solution aux multiples maux de l’humanité.

          La Bible n’est l’exclusivité d’aucune religion. Elle est à la portée de chaque individu. Chacun a la possibilité de se réconcilier avec le Dieu Créateur et Sauveur.

 

Transmis par le Pasteur Alain PORCHEL

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S’ADRESSER A LA BONNE PERSONNE

 

          Dans un pays d’Orient, il y a quelques années, un chrétien a été persécuté par les autorités de sa nation parce qu’il lisait la Bible. Lors de sa comparution, ce croyant demanda l’autorisation de poser une question. Cela lui fut accordé. Alors il dit :

          - « Je voyage en pays étranger. Je cherche quelqu’un qui peut me renseigner sur le chemin à prendre pour arriver là où je veux aller. Je vois deux hommes : l’un est mort, l’autre vivant. Auquel dois-je m’adresser ? ».

          - « Évidemment à celui qui est vivant », répondit le juge agacé qu’on lui pose une question aussi bizarre.

          - « Vous avez raison », répondit le chrétien. « Alors pourquoi voulez-vous que je m’adresse aux divinités autorisées qui sont mortes plutôt qu’à Jésus-Christ qui, lui, est vivant ? »

          C’est en lisant la Bible que cet homme a su que Jésus est vivant aujourd’hui. Ensuite il l’a constaté dans sa propre vie. En lui faisant confiance, il a vu agir le message que Dieu le Créateur et le Sauveur nous adressent et qui se trouve dans la Bible. C’est le livre le plus important pour tous les hommes, de tous les pays, et à toutes les époques, afin de leur faire connaître l’amour et la volonté de Dieu pour eux. La Bible est diffusée dans le monde entier. Au travers de ses pages, nous découvrons que Dieu n’a pas abandonné les hommes à leur sort, bien au contraire. Il aime chacun de nous et « désire que tous soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2.4). La Bible contient tout ce que Dieu veut nous dire pour notre bien.

 

Alain PORCHEL

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LA PLUS GRANDE DES CHOSES

C’EST L’AMOUR

1 Corinthiens 13.13

 

L ’amour est de Dieu

 

     1)      1 Jean 4.8 Dieu est amour, c’est sa nature.

 

     2)      Jean 3.16 L’amour se donne, il ne compte pas.

 

     3)      Romains 5.8 Jean 13.1 L’amour se prouve non par des paroles mais par des actes, il se démontre.

 

     4)      1 Jean 3.1 Jean 11. 36 L’amour se voit.

 

     5)      Matthieu 18.21-22 L’amour oublie les offenses.

 

     6)      Romains 5.5 L’amour se répand.

 

     7)      Luc 23.34 L’amour pardonne.

 

     8)      1 Jean 4.9 L’amour se manifeste.

 

                L’amour, c’est la plus belle des choses au monde, et pourtant défigurée par des choses horribles, ignobles.

                Le véritable amour n’a pas de limites, l’amour est insondable ; nul ne peut connaître sa valeur, sa grandeur, l’amour est une puissance phénoménale.

 

Transmis par Alain PORCHEL

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RETOUR POSSIBLE

 

          « Il n’y a plus d’espoir », « il est allé trop loin », « c’est trop grave », « ce qu’il a fait est impardonnable »…Voilà des expressions entendues au sujet de personnes ayant eu une vie tourmentée.

          Nous avons vite fait de juger notre prochain et de penser que de toute façon rien ne changera. Dieu, quant à lui, n’a pas le même regard sur les individus et voit en chacun une personne qui peut être pardonnée. Quand Dieu nous pardonne, il ne nie pas nos mauvaises actions. Il nous incite d’ailleurs à ne pas recommencer. « Va et ne pèche plus », dit Jésus à une femme prise en flagrant délit d’adultère. » (Jean 8.11)

          Quoi que j’aie fait, si je reconnais que je me suis égaré loin de lui, Dieu peut me pardonner parce que Jésus a pris sur lui la punition qui devait m’être donnée. Je peux toujours revenir à Dieu qui ne me rejettera pas en disant qu’il a déjà pardonné plusieurs fois. Non, Dieu ne se lasse pas de pardonner. Il est dans son caractère même de pardonner. « Tu es un Dieu qui pardonne, un Dieu compatissant et qui fait grâce ». (Néhémie 9.17)

          Le pardon signifie que je suis sauvé de la perdition éternelle et accepté dans le ciel. Cela veut dire aussi que la communion entre Dieu et moi est rétablie, que Dieu a fait de moi une personne nouvelle, que son amour me transforme. La Bible nous parle d’hommes et de femmes dont la vie a été complètement restaurée par son pardon.

          Ce que Dieu a fait dans le passé, il peut le faire encore aujourd’hui pour nous, car il ne change pas. Allons à lui sans craindre et laissons-le transformer nos vies.

 

Alain PORCHEL

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L’ AMOUR DIVIN

 

L’amour du père pour son fils

« Tu m’as aimé avant la fondation du monde. »

(Jean 17.24)

 

L’amour du père pour ses enfants

« Le Père lui-même vous aime. »

(Jean 16.27)

 

L’amour de Jésus pour les siens.

« ...Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde. »

(Jean 13.1)

 

L’amour des enfants pour leur père

« Celui qui a mes commandements et qui les garde,

c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père,

je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. »

(Jean14.21)

 

Alain PORCHEL

 


 

QUAND UN PRÉDICATEUR EST REMPLI DU SAINT-ESPRIT

ET INSPIRE PAR LUI…

 

          Un vieillard pieux invita Charles Finney à prêcher dans l’école du Faubourg d’Antwerp, où il n’y avait jamais eu de réunions religieuses. Finney arriva à la réunion annoncée sans avoir pensé à un texte car, « j’avais attendu, dit-il, de voir l’auditoire ». Après avoir répandu son cœur dans la prière, il dit : « Levez-vous, sortez de ce lieu, car l’Éternel va détruire la ville » (Genèse 19.14). Dans sa prédication, il dépeignit le choix de Lot, la méchanceté des habitants de Sodome, l’intercession d’Abraham, et il mentionna l’appel de Dieu au seul juste Lot, de sortir, avec sa famille de la ville de Sodome prête à être détruite. Tandis qu’il prêchait, Finney s’étonnait de la colère manifestée par ses auditeurs. Il leur parla néanmoins avec grande énergie sur leur état d’impiété et, « je n’avais pas parlé un quart d’heure de cette façon, dit-il, qu’une impression de solennité effrayante s’empara de l’assemblée...Les uns étaient à genoux, les autres prosternés, la face contre terre. Avec une épée dans chaque main, je n’aurais pas pu les abattre aussi vite qu’ils tombèrent ». La réunion dura toute la nuit. Le lendemain, il fallait faire place aux écoliers, et l’on se transporta dans une maison privée, où, l’après-midi, Finney fut appelé à continuer la réunion qu’on ne pouvait dissoudre. « J’appris ensuite, dit Finney, que le nom de la localité était Sodome, ce que j’avais jusque là totalement ignoré, et qu’il ne s’y était, jusqu’alors, trouvé qu’un seul homme pieux, qu’on avait surnommé Lot : c’était le vieillard qui m’avait fait venir. » Nombre d’années plus tard, un pasteur vint voir Finney au collège d’Oberlin, et lui remit cent dollars, se faisant connaître à lui comme ayant été converti, encore jeune, dans la réunion de « Sodome ».

 

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QUAND DIEU SE SERT DE LA SANTÉ PUBLIQUE POUR UN RÉVEIL

 

          Lorsqu’en 1832, Charles Finney s’établit à New-York, où il avait accepté la charge de pasteur de la seconde Église Libre Presbytérienne, une épidémie de choléra éclata, dont les conséquences furent fatales dans le quartier où il demeurait. De sa maison, un jour il compta cinq corbillards stationnant devant autant de portes. Puis il fut lui-même atteint, et, bien qu’à la longue il se rétablit, sa santé avait été gravement ébranlée. Quand il fut guéri, il prêcha dans le théâtre où se réunissait son Église, pendant vingt soirées, en plus des cultes du dimanche. Sans aucun doute, la prédication était le principal moyen d’action. Mais le souvenir de l’épidémie et les allusions inévitables que le prédicateur y faisait, contribuaient à rendre plus profonde la conviction de péché chez ses auditeurs. Il y eut tant de conversions qu’une autre église se forma. Le but de Finney n’était pas de remplir son local de chrétiens venant d’autres lieux de culte, mais de rassembler les incrédules. L’œuvre s’étendit au point qu’il écrivait plus tard : « Quand j’ai quitté New-York, nous possédions sept églises, ayant des membres qui travaillaient au salut des âmes ».

 

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VIVRE AU PRÉSENT

 

          L’Esprit de Dieu veut que nous vivions non dans le passé ni dans l’avenir, mais dans le présent.

          Dégageons-nous donc de toute crainte de l’avenir, de toute sollicitude du lendemain, pour nous jeter dans l’immuable éternité de Dieu.

          Si nous vivons bien au présent, nous sommes sûrs que le passé sera bien réparé, l’avenir bien préparé, l’éternité assurée.

          Pourquoi retourner en arrière ?…

          Pourquoi nous inquiéter d’un avenir qui peut-être ne nous appartient pas ?

          Vivons donc en paix dans le présent et dressons chaque jour notre tente au pied de la croix.

          A tous ceux qui souhaitent une méditation pour chaque jour de l’année, nous leur recommandons de lire la Bible.

 

Alain PORCHEL

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« UNE MAIN HUMAINE M’A TOUCHÉE ! »

 

          Hudson Taylor avait coutume de dire : « Il y a une puissance énorme dans le contact...Beaucoup de ces gens ne sont pas propres et nous sommes tentés parfois de nous pincer le nez en passant près d’eux. Mais je crois que nous empêcherions toute bénédiction...Il y a un pouvoir étonnant, non seulement à approcher, mais encore à toucher ces amis que Dieu nous amène. A Chen-Tu, une pauvre femme, en entendant parler de la mort d’une missionnaire, disait : « Quelle perte pour nous ! Elle me prenait souvent la main et me réconfortait tellement... » Si vous mettez la main sur l’épaule d’un homme, vous exercez un pouvoir...Il y a quelque chose dans le contact, une puissance dont nous pouvons nous servir pour Dieu ».

 

          Un jour, à Madagascar, des enfants mal élevés étaient en train de s’en prendre cruellement à une pauvre femme qu’ils poursuivaient de leurs cris « lépreuse ! Lépreuse ! » lorsqu’une missionnaire passa par là. Elle mit la main sur l’épaule de la femme et l’invita à s’asseoir sur l’herbe à côté d’elle. La dame, profondément bouleversée, fondit en larmes et s’écria : « Une main humaine m’a touchée ! Une main humaine m’a touchée ! C’est la première fois que quelqu’un me touche depuis sept ans ! ». La missionnaire raconta plus tard que c’est à ce moment-là qu’elle comprit pourquoi il est écrit dans l’Évangile que Jésus toucha le lépreux (Marc 1.40-41).

 

          « Si vous vous tenez à cinq cents mètres d’un homme et lui jetez l’Évangile à la tête, vous le manquerez sûrement ; mais si vous allez près de lui, si vous lui saisissez la main avec chaleur et lui montrez que vous avez pour lui de l’affection, alors, par la bénédiction de Dieu, vous pourrez diriger ses pas sur le bon chemin » (C.H. Spurgeon).

 

          Dans une des langues indiennes d’Amérique, le mot « ami » est traduit de cette manière : « Celui qui porte mes chagrins sur ses épaules ».

 

Maurice DECKER

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UN CHRIST SANS MAINS

 

          Durant la deuxième guerre mondiale, la ville de Francfort connut de terribles bombardements qui mirent à mal une église et la magnifique statue représentant le Christ, qu’elle abritait. Lorsque la guerre fut terminée, la statue n’avait plus de mains. De nombreux sculpteurs offrirent leurs services pour lui refaire des mains de manière à ce que nul ne s’aperçoive de la différence. Les membres de l’église déclinèrent toutes ces offres après les avoir longuement examinées, préférant que la statue soit remise à sa place sans ses mains, mais avec cette inscription : « Christ n’a point de mains, sinon les nôtres. »

 

Maurice DECKER

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LE FONDEMENT DE LA FOI

 

          Il est des insensés qui veulent à tout prix faire grand ; la solidité de leur édifice leur importe peu. Il faut avant tout qu’ils s’élèvent vite et haut ; c’est ce qu’ils appellent le succès.

          Beaucoup de chrétiens, hélas ! sont pris de la même folie. Au lieu de creuser jusqu’à ce qu’ils soient sûrs d’avoir trouvé le roc, ils bâtissent au hasard sur un fondement qu’ils ont creusé eux-mêmes : leurs expériences, leur théologie, leurs raisonnements parfois même leurs hypothèses.

          Il n’y a pas d’autres fondements que le Christ historique, le Christ des Évangiles. Il est le fait posé par Dieu au cœur du monde et sur lequel tout repose : le salut individuel, l’Église, le royaume de Dieu, l’ordre même de l’univers.

 

Ruben SAILLENS

Transmis par Alain PORCHEL

 


 

ENTRER DANS LE ROYAUME DE DIEU ?

 

« Jésus appela auprès de lui un petit enfant, le plaça au milieu d’eux et dit : En vérité, je vous le déclare : Si vous ne vous convertissez pas et ne devenez pas comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. » (Matthieu 18.2-3)

 

Comme un petit enfant tient la main de son père

Sans toujours savoir où la route conduit,

Comme un petit enfant s’endort près de sa mère

Sans jamais pour demain se faire du souci

 

Comme un petit enfant s’émerveille sans cesse

De mille et un trésors trouvés sur le chemin,

Comme un petit enfant, entouré de tendresse

Répond spontanément aux sourires des siens

 

Comme un petit enfant écoute sa maîtresse,

Sans douter un instant de ce qu’elle lui apprend,

Comme un petit enfant, connaissant leur tendresse

Pour consoler ses pleurs, accourt vers ses parents

 

« Mon enfant », c’est ainsi que tu me nommes, ô Père,

Toi qui m’a adopté, toi qui, dans ton amour,

Veilles sur mon bonheur mieux qu’une tendre mère.

Que d’une foi d’enfant je t’honore à mon tour.

 

Transmis par Alain PORCHEL

 


 

A L’OMBRE DES ARBRES

 

          Une ancienne légende raconte qu’un charpentier et son apprenti regardent un jour un énorme chêne très vieux et très noueux. Le charpentier demande à son apprenti :

          - « Sais-tu pourquoi cet arbre est si gros et si vieux ? »

          L’apprenti répond :

          - « Non, pourquoi ? »

          Le charpentier explique :

          - « Parce qu’il est inutile. S’il était utile, on l’aurait abattu, scié et utilisé pour en faire des meubles. Mais parce qu’il est très noueux, on l’a laissé grandir. Voilà pourquoi. Il est maintenant si gros que tu peux te reposer à son ombre. »

 

          Quand on a fait une longue marche, fatigué par la chaleur, quel bienfait de pouvoir se reposer sous un tel arbre ! Un arbre est beau et utile en tant qu’arbre d’abord, et non en tant que meuble seulement. Beaucoup de personnes âgées sont découragées et se sentent inutiles. La vieillesse est une période normale de la vie par laquelle nous passerons tous. Il est important de la voir avec le regard de Dieu, l’auteur de la vie. Pour Lui, la valeur d’une personne et sa vraie beauté sont intérieures, car il regarde au cœur, non à l’apparence qui s’altère avec l’âge. La Bible nous apprend à considérer la personne âgée avec respect, car elle est une personne à part entière, qui garde toutes ses qualités humaines. S’occuper d’une personne âgée, c’est servir Dieu à l’ombre de tout un passé. Et s’occuper d’une personne âgée qui aime Dieu est une bénédiction, et une conséquence normale de la foi en action.

 

Alain PORCHEL

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QUI EST DIEU ?

 

          Un Roumain, qui avait porté plainte contre Dieu pour « escroquerie et abus de confiance », a vu sa plainte rejetée en 2007. Cet homme, aujourd’hui en prison, avait accusé Dieu, disant : « J’ai conclu un contrat avec Dieu lors de mon baptême, lui demandant de me délivrer du mal. Or, Dieu n’a pas honoré le contrat, bien qu’Il ait reçu de ma part différents biens et nombreuses prières ». Le tribunal a rejeté sa plainte, estimant que « Dieu n’est pas un sujet de droit et n’a pas d’adresse ».

          Eh oui ! Dieu n’est pas un homme avec qui l’on peut s’arranger à volonté et dont on peut exiger des réponses. La Bible dit : « Dieu est bien plus grand que l’homme. Pourquoi lui faire un procès ? Il n’a de compte à rendre pour aucun de ses actes. » (Job 33.12-13)

          Dieu est le créateur de l’univers, de la terre et des choses. Il est au ciel et il fait ce qu’il veut. Mais tout ce qu’il fait est bien fait, car il est saint et juste.

          Nous les humains, nous sommes limités, mais Dieu ne l’est pas. Pourtant, Il s’intéresse à chacun de nous. Il nous voit et nous entend où que nous soyons.

          Il n’est pas loin, mais tout proche de nous, Il désire se faire connaître à nous et établir une relation avec chacun.

          Dieu n’est pas muet, Il communique avec les hommes : c’est pour cela que nous avons la Bible. Tout ce que Dieu dit dans ce livre est vrai et digne de confiance.

          Dieu, lui, pourrait nous intenter un procès qu’il ne perdrait pas ! Mais il ne le fait pas, car par-dessus tout, Dieu est amour. Quel Dieu extraordinaire nous avons !

 

A lire dans la Bible : Esaïe 40.12-26.

 

Alain PORCHEL

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Êtes-vous dans votre élément ?

 

          En me promenant sur un chantier naval, j’ai observé plusieurs bateaux en cale sèche. Certains ont reçu une nouvelle couche de peinture, d’autres font l’objet de grandes réparations. Mais pour tous, le chantier est une étape provisoire, car un bateau n’est pas fait pour rester sur la terre ferme. Il est destiné à naviguer. Pourtant certains bateaux y sont depuis si longtemps qu’ils donnent l’impression d’avoir été oubliés sur ces chantiers.

          Il en est de même pour les êtres vivants : ils doivent vivre dans les conditions pour lesquelles ils sont faits. Si vous attrapez un oiseau et le mettez dans l’eau, il ne vivra pas longtemps.

          Et moi alors, est-ce que je suis dans mon élément ? La Bible montre que Dieu m’a créé par amour et qu’il me destine à vivre en ayant une relation réelle avec lui. Voilà mon élément pour vivre et avoir ce qui me convient, mon milieu de vie parfait.

          Si j’essaie de vivre dans un autre élément que celui auquel je suis destiné, je n’irai pas bien. Vivre sans dépendre de Dieu, c’est le choix du premier couple humain, Adam et Eve. Cela ne leur a pas réussi. Ils ont manqué le but que Dieu leur avait fixé ; ils ont quitté la présence de Dieu et ils ont entraîné l’humanité dans le mal. C’est uniquement dans la relation avec Dieu que nous serons dans notre élément et que nous nous épanouirons. Il n’est jamais trop tard pour venir ou revenir dans le seul milieu de vie convenable pour nous. Ne renouvelons pas l’erreur d’Adam et Eve.

 

          Dieu vous attend depuis bien longtemps.

 

Alain PORCHEL

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UNE VILLE SANS CIMETIÈRE

 

          Connaissez-vous une ville ou un village dans lequel il n’y a pas de cimetière ? Il n’en existe aucun. Chaque localité nous rappelle la réalité de la mort. Il n’existe aucun lieu sur notre terre, même dans les îles que certains croient paradisiaques, où la mort est absente.

          Pourtant, la Bible nous parle d’un lieu où la mort n’existe pas, où il n’y a aucune injustice, aucune malédiction ni aucune souffrance. Il est difficile de s’imaginer un tel lieu et pourtant il existe : c’est le ciel.

          Dans cet endroit merveilleux, se retrouveront tous ceux qui ont eu la foi en Dieu et lui ont confié leur vie : Abraham, Moïse, le roi David, mais aussi les apôtres et tant de croyants dans le monde entier et de toutes époques.

          Par-dessus tout, nous serons dans la présence de Jésus-Christ qui nous a tant aimés et a donné sa vie sur la croix pour nous sauver.

          Au ciel, rien ne nous rappellera les souffrances de la terre. Nos corps seront transformés et ne connaîtront plus ni la douleur ni la maladie ni aucune infirmité. Beaucoup de textes bibliques parlent de cet endroit extraordinaire. Si Dieu a donné toutes ces promesses, c’est pour nous aider à prendre courage alors que nous voyons autour de nous toutes sortes d’injustices et de misères ; alors que nous affrontons toutes sortes d’épreuves.

          Le jour où Dieu mettra un terme à l’histoire de notre terre, ceux qui auront accepté le salut qu’il nous offre seront introduits dans sa glorieuse présence. Avez-vous mis votre foi en Jésus, le seul qui peut vous faire entrer dans le ciel ?

 

Alain PORCHEL

 


 

DES ABORIGÈNES SATISFAITS

 

          Les premiers explorateurs de l’Australie découvrirent d’énormes monticules de coquillages, dont certains atteignaient dix mètre de haut et couvraient deux mille mètres carrés. Les Aborigènes avaient fait cela et personne ne sait pourquoi. Au début ? quelques rares Européens ont eu de la sympathie pour les Aborigènes comme James Cook, explorateur et cartographe britannique, qui atteignit l’Australie en 1770. Il a dit d’eux : « Ils peuvent nous sembler les créatures les plus misérables de la terre, mais ils sont bien plus heureux que les Européens. Ils vivent dans une tranquillité qui n’est pas troublée par les inégalités de conditions. Ils trouvent sur terre et dans les mers tout ce qui est nécessaire à leur existence. Ils semblent n’attacher aucune valeur à ce que nous leur offrons. En fait, tout ce qu’ils semblent désirer, c’est de nous voir partir ».

          Que dire aujourd’hui, 248 ans après ce constat de James Cook ? Dans notre société, tout est fait pour nous rendre insatisfaits, ce qui n’est pas difficile ! Nous voulons toujours, toujours mieux ; c’est ainsi que nous enrichissons toujours plus ceux qui sont déjà très riches et pourtant encore plus insatisfaits que les démunis.

          Personne n’échappe à cette spirale. Or la Parole de Dieu dit : « La véritable foi en Dieu est, en effet, une source de richesse quand on sait être content avec ce qu’on a. Nous n’avons rien apporté dans ce monde, et nous n’en pouvons rien emporter ». (1 Timothée 6.6)

          Et si nous avions envie d’avoir toujours plus de ce que Dieu tient en réserve pour ceux qui l’aiment ! « Là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur ». (Matthieu 6.21)

 

Alain PORCHEL

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La couronne d’épines

 

          Une jeune maman, accompagnée de sa fillette, visitait une galerie de peinture. Elles s’arrêtèrent longuement devant un tableau représentant Christ couronné d’épines. L’enfant demanda à sa mère : « Pourquoi Jésus porte-t-il une couronne d’épines » ? Au même moment passait derrière les deux visiteuses un jeune médecin, le Docteur Henning ; il entendit la question, mais pas la réponse à cause du bruit de la salle. Pourtant, cette phrase ne lui laissa pas de repos, ce fut comme si une flèche avait transpercé son cœur indifférent.

          Une terrible épidémie de scarlatine s’abattit sur la ville, les médecins se voyaient incapables d’enrayer le mal. Un soir, après une journée épuisante, le Docteur Henning venait de rentrer chez lui, lorsque le téléphone sonna. « Docteur, je vous en prie, venez voir ma petite fille. Elle est mourante. » Quatre étages, une jeune femme en larmes, une fillette mourante ; inutile de faire un long examen. Madame, dit-il à voix basse, il est trop tard pour la transporter à l’hôpital ». Sous le faix de la douleur, la maman courba la tête, puis se ressaisit : « C’est mon enfant unique, toute ma joie… mais si le Seigneur me la demande, il faut que je la lui donne. C’est alors seulement qu’il reconnut la mère. Il se tourna vers l’enfant ; son visage était paisible, son regard radieux.

          Maîtrisant son émotion, le médecin promit de revenir le lendemain. Il sortit bouleversé. Il avait vu bien des mourants, mais jamais une chose pareille : le seuil d’une éternité bienheureuse dans laquelle entrait une petite fille de huit ans. Et lui, le docteur, l’incrédule, allait aussi vers une éternité, mais laquelle ? Il s’écria : « O Dieu, si tu existes, conserve-moi cette enfant pour que je puisse parler avec elle ».

 

          Le lendemain matin, il s’en alla d’un pas pressé auprès de sa petite amie. Dès le seuil de la porte, il demeura stupéfait : jamais il n’avait vu semblable amélioration en si peu de temps : plus de fièvre, plus de taches rouges ; mais l’enfant était très faible.

          - Comment te sens-tu ce matin ? demanda-il.

          - Je suis légère comme si j’allais m’envoler vers le ciel.

          - Aimerais-tu y aller ?

          - Oh oui ! pour être avec Jésus. Il est mort pour moi ; c’est pour moi qu’il a porté la couronne d’épines.

          Au bout d’un instant, l’enfant poursuivit : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle ».

          Le docteur se leva doucement, emportant avec lui le témoignage vivant de l’enfant. Elle se releva de sa maladie, mais la convalescence fut longue. Le docteur proposa un séjour à la montagne dont il paya tous les frais. La petite Dora resta frêle et délicate ; un jour ses forces déclinèrent à nouveau, et, après une courte lutte, elle s ‘envola vers Celui qu’elle avait tant aimé.

          Par le moyen de cette enfant, le docteur fut délivré de ses doutes et finit par croire à l’amour et au sacrifice de Christ, mort pour lui. Il fit dresser sur la tombe une pierre sur laquelle on pouvait lire : « Oui, un bel héritage m’est échu ». (Psaume 16/6)

 

Alain PORCHEL

 


 

LIS ET COURS !

 

          Wilberforce partit en voyage emportant, sur le conseil d’un ami, le livre: « Le début et le développement de la religion dans l’âme » de Doddridge. Cette lecture le conduisit à Christ et il devint le libérateur des esclaves de tout l’empire britannique.

 

          Un coup d’œil dans un recueil de cantiques pour enfants du Dr. Watt sauva Sir Walter Scott du suicide.

 

          « Les voyages du capitaine Cook » firent de William Carey un missionnaire et, comme résultat, deux cent millions d’hommes reçurent la Bible dans leur propre langue.

 

          Les lettres de Carey attirèrent H.Martyn aux Indes et en Perse.

 

          Le volume « L’Étoile de l’Orient » fit partir Adoniram Judson à Burma et donna à la Société Missionnaire Américaine le plus grand missionnaire de tous les temps.

 

          Ce fut après la lecture de « La philosophie de l’Au-delà » que David Livingstone partit pour le continent noir et y prêcha l’Évangile.

 

(Source : « L’appel du Maître » 1970)

Transmis par Alain PORCHEL

 


 

MON PÈRE

 

Je m’abandonne à toi.

Fais de moi ce qu’il te plaira.

Quoique tu fasses de moi, je te remercie.

Je suis prêt à tout, j’accepte tout.

Pourvu que ta volonté se fasse en moi,

et en toutes tes créatures,

je ne désire rien d’autre, mon Dieu.

Je remets mon âme entre tes mains,

je te la donne mon Dieu, avec l’amour de mon cœur,

parce que je t’aime et que c’est un besoin d’amour de me donner,

de me remettre entre tes mains sans retenue,

avec une infinie confiance,

car tu es mon Père.

 

Alain PORCHEL

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LES ENFANTS APPRENNENT EN OBSERVANT

 

          Si les enfants vivent dans la tolérance, ils apprennent à être patients.

         

          Si les enfants vivent dans l’encouragement, ils apprennent à apprécier.

         

          Si les enfants vivent en étant traités avec justice, ils apprennent à être justes.

 

          Si les enfants vivent dans la sécurité, ils apprennent à vivre dans la foi.

 

          Si les enfants vivent en étant appréciés, ils apprennent à s’aimer eux-mêmes.

 

          Si les enfants vivent dans l’acceptation et l’amitié, ils apprennent à trouver de l’amour dans le monde.

 

          Si les enfants fréquentent une église qui les aime et prend soin d’eux, il est probable qu’ils voudront lui être fidèles toute leur vie.

 

Transmis par le Pasteur Alain PORCHEL

 


 

TOUJOURS RENDRE GRÂCES

 

          Le prédicateur écossais Alexandre Whyte trouvait toujours une raison de remercier le Seigneur lors de sa prière pastorale du dimanche devant son assemblée.

          Un dimanche matin fut marqué par une tempête glaciale et un vent très violent. Deux diacres arrivèrent en avance pour ouvrir l’église et l’un dit à l’autre : « Je ne pense pas que le pasteur aura la moindre raison de louer Dieu pour un jour pareil !»

          A leur surprise, Alexandre Whyte commença sa prière en disant : « Seigneur, merci de ce qu’il ne fait pas toujours ce temps-là ! »

 

Transmis par le pasteur Alain PORCHEL

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LA CORDE MIRACULEUSE

 

          « Je ne dois pas gaspiller ma vie, et je ne la gaspillerai pas » ;

          Le jeune Garfield qui prononça ces paroles entra comme simple mousse sur un bateau de 70 tonnes que des mulets halaient une nuit, sur un canal. L’équipage se composait, outre le capitaine, de deux timoniers, deux conducteurs, un contremaître et un cuisinier.

          La nuit était pluvieuse quand Garfield fut éveillé d’un profond sommeil, pour prendre le quart à l’avant, les yeux à moitié fermés.

          Il se rendait à peine compte de ce qu’il faisait en commençant à dérouler une corde pour la manœuvre d’entrée dans l’écluse. La corde s’étant accrochée dans les bordages du pont, il tenta vainement de la dégager. Mais un effort plus violent lui permit enfin de libérer la corde ; mais, par l’effort déployé, il fut lancé dans le vide et précipité dans le canal.

          La nuit était noire. Le bateau continua sa route. Personne ne s’aperçut de la disparition du petit mousse. Sa mort semblait certaine. Cependant, en ce débattant, il sentit quelque chose frôler sa main : c’était le bout d’une corde qui pendait du bateau ; il la saisit et parvint à se hisser sur le pont.

          Tomber à l’eau n’avait rien d’extraordinaire pour ce marin à qui cela était arrivé quatorze fois pendant ses quatre mois de service sur le canal, mais jamais il n’avait vu mort d’aussi près.

          Une fois sur le pont, il remarqua que la corde qui l’avait sauvé n’était nullement attachée au bateau ; elle était simplement engagée entre deux planches par l’un de ses bouts accidentellement noué. En vain essaya-t-il à plusieurs reprises de lancer la corde par dessus la planche de manière à l’y fixer de nouveau, mais il n’y parvint pas. Il en fut vivement frappé.

          Tout mouillé, tout ému, grelottant de froid : « Qui m’a sauvé ? » dit-il, « ce n’est pas le hasard ; ces planches, cette corde, ce nœud, c’est Dieu qui a permis que tout fût ainsi arrangé pour sauver ma vie. Dieu trouve donc que ma vie vaut la peine d’être conservée. Alors, je ne dois pas la gaspiller et je ne la gaspillerai pas !».

          Le petit mousse a si bien tenu parole et si bien employé sa vie qu’il est devenu Président des Etats-Unis.

 

Transmis par le pasteur Alain PORCHEL

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DIEU NE FAIT PAS DE PHOTOCOPIES

 

          Je viens de voir une très belle exposition de peintures. De plus, nous avons eu le privilège de rencontrer l’artiste. Il nous a expliqué comment il a conçu ses tableaux, quelles techniques il a utilisées et dans quelles circonstances il a peint. Rencontré personnellement le peintre et s’entretenir avec lui permet de vraiment bien profiter d’une exposition, car on comprend mieux le « comment » et le « pourquoi » des œuvres représentées. Comme chacun n’a pas forcément les moyens d’acheter un original, il est souvent possible à la sortie du musée d’acheter des reproductions des meilleures œuvres. Il peut donc arriver chez quelqu’un d’autre le même tableau que la reproduction achetée.

 

          Dieu, le Créateur de tout l’univers ne fait pas de reproductions. C’est un artiste qui a créé uniquement des originaux ! Chacun de nous est unique et a une grande valeur. Aucun risque de retrouver quelque part dans le monde une personne identique à une autre. Cette extraordinaire puissance créatrice de Dieu est visible dans l’infiniment grand comme dans l’infiniment petit. Savez-vous par exemple que chaque flocon de neige est différent d’un autre ? Tout cela dépasse notre compréhension. Le plus merveilleux, c’est que Dieu s’intéresse à chacun de nous. Être personnellement en relation avec notre Créateur est infiniment plus précieux que de l’être avec un artiste peintre.

 

          Dieu répondra à mes questions. Il se fera connaître à moi, et créera avec moi une relation personnelle qui changera tout dans ma vie, parce que Jésus-Christ est venu pour cela sur la terre.

 

Transmis par le pasteur Alain PORCHEL

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LA MAIN

 

J’adore Celui qui m’a fait une main,

l’outil le plus vieux, le plus beau de la terre,

souple, pince forte et légère…

 

J’admire Celui qui nous a donné

la foi, cette prise sur l’invisible ;

c’est un arc tendu vers la cible,

où toujours se plante le trait…

 

Dans la montagne il est un guide,

pourvu d’instruments, de piolets,

corde en rappel, souliers ferrés,

mais, seule, sa main vainc le vide…

 

Vive la foi, la grande main,

qui « pénètre au-delà du voile »,

au ciel où brillent les étoiles,

but que, par elle, l’homme atteint…

 

Joël FREYCHE

Transmis par le pasteur Alain PORCHEL

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MOTS D’ENFANTS

 

          Petit garçon songeur depuis le début du repas, Gwendal livre tout à coup le fond de sa pensée :

          - « Moi, je réfléchis souvent à ça : je me demande comment Dieu a fait pour exister le premier...Est-ce que quelqu’un a créé le Seigneur lui-même... »

          Puis, quelques instants plus tard :

          - « Bah ! On aura la réponse là-haut ! »

 

          - « Moi, je suis de plus en plus prétentieuse », déclare la petite Bleunwenn, visiblement satisfaite.

          - « Ben, oui ! j’ai compris que c’est pas bien d’être égoïste. Alors, à la maison, à l’école, j’essaie de prêter de plus en plus ! »

 

          Mathilde, 4 ans, vient de rendre visite à son arrière-grand-mère très âgée : - « Elle est quand même très très vieille...elle a plein de traits sur son visage...mais elle n’est pas encore morte...En fait, nous, on est comme les sapins...Ils ne savent pas quand les bûcherons viendront les couper...Nous, on sait pas quand le Seigneur viendra nous chercher. »

 


 

PARADOXES

 

Jésus...

 

Celui qui est le pain de vie, a commencé son ministère en ayant faim…

 

Celui qui est la source d’eau vive, a terminé son ministère en ayant soif…

 

Il a eu faim comme un simple mortel, mais il a nourri les affamés comme seul Dieu pouvait le faire…

 

Il a été fatigué, et cependant il est notre repos…

 

Il a payé le tribut, et pourtant il est le Roi…

 

Il a été appelé « démon » et pourtant il chassait les démons…

 

Il priait, et pourtant il est celui qui écoute la prière…

 

Il a pleuré, et c’est lui qui sèche nos larmes…

 

Il fut vendu pour trente pièces d’argent, mais il opéra la rédemption du monde…

 

Il fut emmené comme un agneau à la boucherie, pourtant il est le bon berger…

 

Il est mort, il a donné sa vie, mais en mourant il a détruit la mort...

 

Transmis par le Pasteur

Alain PORCHEL

 


 

JE N’AI PAS LE TEMPS DE T’ÉCOUTER

 

          Aujourd’hui, avec la radio et la télévision, nous pouvons entendre la voix de beaucoup de personnes. Certains passent pas mal de temps devant la télévision pour entendre toutes sortes de voix. Bien des voix leur deviennent familières. Certaines voix nous procurent plus de joie que d’autres ! Un otage qui entend la voix de son conjoint ressent une joie intense. Rien n’est plus beau, aucune voix n’est plus belle que celle qui lui dit alors « je t’aime ». Mais que penserions-nous de celui qui dirait à son conjoint retenu en otage : « je n’ai pas le temps de t’écouter »?

          Pour un chrétien, la voix de Dieu est la plus belle entre toutes. Ce n’est pas une voix humaine, audible à nos oreilles, mais une voix bien réelle et qui parle à notre cœur. C’est la voix qui me dit « je t’aime, je te comprends, je te pardonne, je veux t’aider à changer ce qui ne va pas… » Avez-vous déjà entendu cette voix ? C’est en ouvrant la Bible, la Parole de Dieu, qu’on peut l’entendre ; et aussi en nous mettant à l’écoute de Dieu par la prière. Il faut prendre du temps si nous voulons entendre cette voix. Avons-nous le désir d’entendre la voix de Dieu, désir aussi intense que celui d’un otage pour entendre son conjoint bien-aimé ? Sommes-nous prêts à nous arrêter un moment chaque jour, à faire silence pour ne pas nous laisser envahir par toutes sortes d’autres voix ? Si nous aimons Dieu, ces moments de rendez-vous particuliers deviendront toujours plus un besoin. Dieu est un père qui veut nous parler. Avons-nous déjà pensé à sa tristesse lorsque nous ne prenons pas ce temps avec lui ?

 

Transmis par le pasteur Alain PORCHEL

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LES PETITS SOULIERS ROUGES

 

          Le récit suivant recueilli de la bouche d’un ancien buveur est authentique.

          « Un soir, j’étais selon ma triste habitude, dans ce maudit café, buvant le gain de la journée, lorsque se présenta un marchand ambulant portant dans une valise de jolis petits souliers d’enfant.

          La femme du cafetier le fit entrer et laissa sa petite fille choisir la paire qu’elle préférait. Celle-ci mit avec empressement la main sur de jolies petites bottines rouges. La maman les lui chaussa et porta en triomphe l’enfant vers son mari qui paya gaiement !

          Quelque chose m’étouffait « Misérable que tu es, me dis je, c’est parce que tu apportes ton argent ici, que cet homme peut si facilement satisfaire les fantaisies de son enfant, tandis que les tiens sont dans la misère. Non ! Cela ne peut pas durer ! Il faut que cela change !

          Aussitôt, je me levai, je payai et partis.

          En sortant, je trouvai ma femme qui venait me chercher pour me ramener à la maison. En me rencontrant, elle eut peur, car je n’étais pas bon pour elle. Je voulus prendre l’enfant qu’elle portait, mais la fillette elle-même fit un mouvement de répulsion pour se dégager de mes bras. Je la pris cependant. Je la couvris de caresses inaccoutumées. Je réchauffai contre ma poitrine ses petits pieds mal protégés du froid. Ce contraste avec les bottines rouges acheva de me briser le cœur.

          Toi aussi, tu auras des souliers bien chauds, et dès ce soir ! lui dis-je. Je me dirigeai vers un magasin pour y acheter les souliers. Les pieds de ma chère petite fille étaient au moins au chaud. Et je pris l’engagement devant Dieu, et en lui demandant son aide, de ne pas remettre les pieds dans le café. Grâce à lui, j’ai tenu parole. Notre intérieur n’est plus le même. La paix a remplacé les disputes incessantes ; l’aisance, la misère. Ce sont les petits souliers rouges qui ont tout fait, ou plutôt c’est Dieu qui a tout fait par le moyen de ces petits souliers rouges.

 

Transmis par le Pasteur Alain PORCHEL

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CHOIX DES PLUS BELLES FLEURS

 

          Pierre-Joseph Redouté, peintre français (1759-1840) passionné de botanique, est très connu pour ses magnifiques peintures et gravures de roses. Il ne se lassait pas de peindre et d’admirer les beautés de la nature. Un de ses livres, « Choix des plus belles fleurs », commence par ces mots d’introduction : « Choix des plus belles fleurs prises dans différentes familles du règne végétal (…), gravées, imprimées en couleur et retouchées au pinceau avec un soin qui doit répondre de leur perfection ».

          « Avec un soin qui doit répondre de leur perfection » : ces mots m’ont fait penser à l’univers, à la terre et aux hommes que Dieu a créés. L’infinie grandeur de la création dépasse mon intelligence. La nature est un magnifique témoignage de la puissance de Dieu et de sa sagesse pour le monde entier. Quand nous observons les fleurs, les oiseaux, les divers animaux ou bien des paysages magnifiques partout dans le monde, nous sommes émerveillés. « Depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité se voient dans ses œuvres quand on y réfléchit » (Romains1/20). Notre Créateur a tout fait avec un soin qui parle de sa perfection. L’homme, quelque grand que soit son génie, reste une créature limitée. Mais le Créateur aime ses créatures et veut en prendre soin. Lorsque Jésus a marché sur notre terre, c’est Dieu lui-même qui s’approchait de ses créatures pour leur dire : vous n’êtes pas des grains de poussière perdus dans l’univers. Je vous ai créés avec un soin particulier et je vous aime.

 

Transmis par le Pasteur Alain PORCHEL

 


 

« OFFERT PAR L’AUTEUR »

 

          Une petite fille avait prié pour savoir ce qu’elle donnerait à son père pour son anniversaire et elle avait été conduite à lui offrir une Bible.

          Elle se demandait ce qu’elle allait écrire sur la page de garde : « de Maggy » ? C’était froid. « De la part de ta petite fille » ? Justement son père venait de lui dire qu’elle était une grande fille !...

          Elle finit par se rendre à la bibliothèque de son père et ayant aperçu sur la première page d’un livre les mots : « Offert par l’auteur », elle adopta cette formule.

          Lorsque son père ouvrit son cadeau et lut « Offert par l’auteur », il réalisa qu’il ne connaissait pas d’une façon personnelle l’auteur de la Bible. Il se mit à étudier celle-ci, se convertit à Jésus-Christ et devint par la suite prédicateur.

          Nous aussi, acceptons la Bible, croyons-la, présentons-la comme ce qu’elle est véritablement : un don de Dieu offert à chaque homme.

 

Transmis par le Pasteur Alain PORCHEL

 


 

QUAND UNE ARAIGNÉE SE MET AU TRAVAIL

 

          Il est, dans un comté d’Essex, en Angleterre, un petit village du nom de Stambourne. Là, vous pouvez admirer au bord d’un ruisseau le gracieux presbytère qui s’élève au milieu des haies de chèvrefeuille et de roses.

          En l’année 1662, C’était un pieux pasteur, Henri Havers, qui l’habitait. Comme beaucoup de ses confrères, il fut contraint d’abandonner son home. Pourtant il n’en continuait pas moins à prêcher l’Évangile de Jésus-Christ, en temps et hors de temps, comme l’avaient fait d’autres braves d’Écosse. Cette vie errante l’exposait à de graves dangers, mais le Maître qu’il servait lui fit voir maintes fois de merveilleuses délivrances.

          Un certain matin, ses voisins viennent l’avertir qu’une troupe de fragons est à sa recherche. Il n’a plus le temps de seller son cheval et de fuir. Le seul endroit où il peut se réfugier est une vieille dépendance de la ferme. Il court et se blottit dans le four qui est vide. A peine s’y trouve-il qu’une grosse araignée monte après lui jusqu’à l’ouverture béante et y tisse sa toile gracieuse. Il ne peut s’empêcher de l’admirer ; bientôt elle masque complètement l’ouverture avec les fils serrés de sa toile.

          Monsieur Havers entend des voix qui se rapprochent. Ce n’est que trop vrai : ce sont les soldats qui arrivent. Ils se mettent à chercher de tous côtés. L’un d’eux passant devant le four s’écrie : - « En tout cas, nous n’avons pas besoin de chercher ici ! Le coquin n’aurait pas pu y entrer sans briser cette toile d’araignée ». Et ils partirent ne se doutant pas de l’extraordinaire protection que Dieu avait accordée à son serviteur.

 

Transmis par le pasteur Alain PORCHEL

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L’OBÉISSANCE RECOMPENSEE

 

          « J‘ai fait l’expérience qu’il vaut la peine d’obéir à Dieu, dit-il, mais ne lui obéissez pas pour cette raison, cela ne vous servirait à rien ! Obéissez-lui par ce que vous l’aimez et alors vous aurez votre récompense ».

 

          Un jour, une très grosse machine était sur le chantier et devait être livrée le lendemain, mais il manquait, pour l’acheminer, une pièce essentielle que Letourneau n’avait pas encore dessinée. Il n’avait donc qu’une chose à faire : passer la soirée sur sa planche à dessin. Tout à coup, il se souvint que ce soir-là il avait promis de donner son concours à un groupe de jeunes qui devaient prêcher l’Évangile et donner leur témoignage dans une certaine partie de la ville. Il y alla et rentra à dix heures du soir. Il demeurait non loin de son atelier. Il avait sommeil et sentait trop de fatigue pour concevoir le dessin d’une pièce aussi importante…Plus il y pensait, moins il voyait le moyen d’en sortir. De plus en plus perplexe, il entra dans l’atelier et s’assit à sa table. Il n’y était pas depuis dix minutes que tout le modèle jaillit devant ses yeux, complet et parfait. Il fit ses calculs, les inscrivit sur un papier, laissa ses instructions à ses ouvriers pour le travail du lendemain et alla se coucher.

          Ce dessin fait par Letourneau en dix minutes cette nuit-là, après sa réunion, est le croquis d’un poste de commande. Depuis lors, cette pièce se trouve sur toutes machines qu’il fabrique et n’a pas été concurrencée jusqu’à ce jour…

 

Transmis par le Pasteur Alain PORCHEL

 


 

FRED ET MARTHE A L’ÉGLISE

 

          Fred et Marthe rentraient chez eux en voiture après être allés à l’église.

          - « Fred, a demandé Marthe, as-tu remarqué qu’aujourd’hui, le message du pasteur n’était pas fameux ? »

          - « Pas vraiment », a répondu Fred.

          - « Tu as entendu comme la chorale chantait faux ? »

          - « Non. »

          - « Alors, tu as remarqué que le jeune couple et ses enfants, juste devant nous, n’ont pas arrêté de faire du bruit et de s’agiter pendant tout le culte ! »

          - « Je suis désolé, ma chérie, mais je n’ai rien remarqué ! »

          Finalement, dégoûtée, Marthe a tranché :

          - « Franchement, Fred, je me demande pourquoi tu vas à l’église ! »

 

Traduit et transmis par Aline NEUHAUSER

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PAUVRE PAR NÉGLIGENCE

 

          En traversant un village, un mendiant frappe à la porte d’une maison pour demander un morceau de pain. L’homme qui ouvre la porte remarque un étui attaché autour du cou de son visiteur et lui demande ce que c’est. Le voyageur répond que c’est un porte-bonheur reçu lorsqu’il a quitté l’armée ; et il sort de l’étui un papier froissé qu’il tend à son interlocuteur. En le lisant, l’homme apprend que ce vieux papier est en réalité un certificat spécifiant que son porteur a droit à une pension à vie. Et ce papier est signé du général Washington ! Quel choc pour le pauvre homme d’apprendre qu’il a porté sur lui pendant de si nombreuses années la promesse que ses besoins seraient satisfaits ! Mais, n’ayant jamais fait valoir ses droits, il a vécu dans la misère.

          Cette histoire se répète aujourd’hui encore pour beaucoup de personnes. En effet, Dieu a envoyé Jésus dans le monde pour que nous soyons sauvés. Celui qui croit en Jésus est le bénéficiaire des promesses faites par Dieu. La Bible dit que le chrétien est « comblé de bénédictions ». Nous dirions dans un langage actuel que nous avons été sélectionnés par Dieu pour recevoir de lui toutes sortes de richesses : le pardon de nos péchés, la vie éternelle, des délivrances et des victoires dans divers domaines de notre vie, la paix et la joie, la certitude d’être enfant de Dieu. Mais encore faut-il faire valoir nos droits pour effectivement jouir de tous ces privilèges. Comment ? Tout simplement en disant : « merci Seigneur pour tous ces cadeaux, je les accepte ».

 

Transmis par le Pasteur Alain PORCHEL

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IL S’IMPLIQUE PERSONNELLEMENT

 

          Dans une commune française, le maire a décidé de s’impliquer personnellement dans les actions de nettoyage de la ville. Ainsi, un jour par semaine, il intègre une équipe de balayage d’un quartier ou celle d’un autre service technique. Portant les mêmes vêtements que chacun des employés, il travaille avec eux sous les ordres du chef d’équipe. Il a décidé de montrer l’exemple et de partager les difficultés rencontrées sur le terrain. Cette bonne initiative permettra certainement aux gens de communiquer plus facilement avec le maire puisqu’ils l’auront vu dans la ville, concerné par les problèmes pratiques du chacun.

          Savez-vous que Dieu qui aime les êtres humains fait aussi ce qu’il faut pour se mettre à leur portée ? Dieu ne regarde pas avec indifférence les hommes qui se débattent dans leurs problèmes. Depuis toujours, Dieu leur a parlé de plusieurs manières et il s’est aussi impliqué personnellement. Il s’est incarné, c’est-à-dire qu’il a pris un corps en naissant comme un simple enfant. On l’a appelé Jésus. Il a été enfant, adolescent, a appris un métier. Jésus a vécu un peu plus de trente années sur cette terre et a partagé la condition des humains sans jouir de privilège particulier. Il peut donc bien nous comprendre, Il est concerné par nos difficultés. Mais il a fait encore bien plus que de se mettre à la portée des gens. Il nous a aimés au point de donner sa vie en sacrifice sur la croix afin que nous puissions être pardonnés du mal que nous faisons et en être délivrés. Non, Dieu n’est pas indifférent à ce que je vis et il me le fait savoir par la Bible.

 

Alain PORCHEL

 


 

EAU GRATUITE

 

          Certains ont une réputation de savant, d’écrivain ou de musicien de talent. Ce n’est pas le cas de Richard Wallace. Pourtant, aujourd’hui encore, on peut voir et reconnaître les qualités humaines de cet homme. En 1872, Sir Wallace, marqué par la misère et le manque d’eau au cours des terribles années de guerre, offrit à la ville de Paris cinquante « fontaines à boire ». Il demandait de les placer sur les ponts les plus utiles pour permettre aux passants de se désaltérer. Les Parisiens furent vite conquis par cette innovation. Aujourd’hui, à Paris, les fontaines Wallace fonctionnent comme au premier jour. Elles ne servent pas seulement à rafraîchir le touriste ou le flâneur, mais les plus pauvres des Parisiens y ont toujours recours, car il s’agit d’un des rares points d’eau gratuite de la capitale. Offrir la possibilité à ses concitoyens de boire, quel geste bienveillant !

          Dieu, lui, n’a pas pensé qu’une fois aux besoins de ses créatures sur terre. Il y a toujours pensé. Avant même que l’homme ne choisisse la voie de mal en Eden, Dieu avait prévu le moyen de le sauver La fontaine qu’il nous propose, c’est Jésus-Christ, son Fils, qui nous appelle à nous tourner vers lui, la vraie source de la vie. Si vous avez soif de vérité, de justice et d’amour, placez votre foi en Jésus-Christ, recevez son pardon et une vie nouvelle, éternelle. C’est l’eau spirituelle qui jaillit de Jésus. « Venez à moi », nous dit Jésus. La fontaine de vie est là, bien réelle, témoin éternel de l’amour de Dieu pour moi, pour vous. Ne vous privez pas de boire à une telle source.

 

Alain PORCHEL

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LE ROI LE SAIT

 

          Durant la deuxième guerre mondiale, alors que la ville de Londres se trouvait sous la menace des bombardements allemands, le roi d’Angleterre ordonna l’évacuation des enfants de tout un quartier. Pour la plupart, ces petits n’avaient encore jamais quitté leur foyer. Ce fut une épreuve difficile à vivre. Des parents vinrent accompagner leurs deux enfants au train et leur dire au revoir. A peine le train avait-il quitté la gare que la fillette éclata en sanglots, disant à son frère qu’elle était inquiète de ne pas savoir où ce train les emmenait. Le garçon, tout en ravalant ses larmes, lui répondit : « Non, nous ne savons pas où nous allons, mais le roi, lui, il le sait parfaitement ».

          Cet enfant, malgré sa tristesse et la situation difficile, se consolait avec la certitude que le roi, la personne la plus influente du pays, connaissait la destination du voyage. Ainsi, il se sentait rassuré.

          La confiance de cet enfant me parle. Je ne connais pas l’avenir, je ne sais pas ce qui va arriver. Peut-être aurai-je des circonstances difficiles à traverser, dont je ne connais pas l’issue. Mais je sais que je peux faire confiance à Dieu. Le Créateur Tout-Puissant, le Roi de l’univers me connaît et il sait où je vais. La Bible nous dit que Dieu est proche de nous, qu’il est un Père plein d’amour et de compassion, sensible aux besoins de ses enfants. Alors, la certitude que Dieu n’est pas dépassé, quoi qu’il arrive...quel réconfort ! Dieu est capable, en toute occasion, de me rassurer. Il m’aidera à traverser les épreuves, et sa paix m’accompagnera tous les jours de ma vie.

 

Transmis par le Pasteur Alain PORCHEL

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BEAUCOUP TROP SIMPLE !...

 

          Un aumônier était descendu au fond d’une mine pour parler de Dieu aux mineurs, et témoigner du salut totalement gratuit qu’il voulait leur offrir. Un mineur lui dit :

          - « le salut gratuit ? C’est trop simple, je ne peux pas y croire ! »

          - « Comment faites-vous pour remonter de fond de la mine ? », lui demanda l’aumônier.

          - « Je prends l’ascenseur ».

          - « Est-ce que la montée est longue ? ».

          - « Non, quelques instants. »

          - « Et vous n’avez rien à faire pour faciliter la remontée ? »

          - « Évidemment non ! »

          - « Mais c’est beaucoup trop facile ! » lui dit l’aumônier.

          - « C’est simple aujourd’hui », explique le mineur ; « mais avant d’installer l’ascenseur, il a fallu des milliers d’heures de travail et beaucoup d’argent ».

          - « Eh bien ! Il en est ainsi du salut gratuit que Dieu nous offre. Si ça nous paraît trop simple, n’oublions qu’il a coûté très cher à Jésus-Christ ».

 

           Le prix payé, c’est le sacrifice de sa vie. Il a accepté d’être jugé et condamné par Dieu à ma place. Sur la croix, il a crié : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». C’est moi qui devais être abandonné de Dieu à cause de mes péchés. Sur la croix Jésus a vécu cet abandon à ma place. L’horreur de la croix, ce n’est pas seulement la souffrance physique, mais aussi la souffrance morale de Jésus, abandonné de Dieu.

 

          De même que le mineur doit emprunter l’ascenseur pour sortir de la mine, je dois accepter le salut gratuit qui a coûté un si grand prix à Jésus-Christ, le Fils de Dieu, cette grâce que Dieu m’accorde afin que je sois sauvé.

 

          C’est le seul ascenseur qui me permet d’aller à Dieu.

 

Transmis par le Alain PORCHEL

 


 

ÉPINES ET FLEURS

 

          Il existe une plante dont la tige est garnie d’épines longues et effilées. Vous passez devant elle, vous ne voyez que des épines. Aucune trace apparente de bourgeons.

          Cependant, lorsque vous repassez devant elle, quelques jours plus tard, quelle surprise ! La tige est garnie maintenant de fleurs aux couleurs éclatantes.

          Vous vous demandez avec étonnement d’où elles ont pu jaillir.

          Le mystère s’éclaire quand vous soulevez la fleur, vous vous apercevez que les épines se sont ouvertes : elles ont servi de bourgeons.

          Plante vraiment symbolique de ce qui se passe dans nos vies.

          La souffrance est comme l’épine qui blesse et dont la vue n’a rien de réjouissant. Mais un jour viendra où, pour le croyant, du sein de sa souffrance, une grande bénédiction s’épanouira telle une fleur magnifique.

 

          L’apôtre Paul a écrit :

 

          « Nous nous glorifions même des afflictions sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire, l’espérance. » (Romains 5.3-4)

 

A. THOMAS-BRES

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PETITE SEMENCE

 

          Un jeune africain, au cœur angoissé, cheminait lentement sur le sentier qui le ramenait à son village natal. Bientôt, il devait quitter définitivement le collège secondaire. Après, c’était l’inconnu. Quelle situation devait-il choisir, lui, seul dans la vie ? Où trouver aide et conseils ?

          Soudain, il s’arrêta et ramassa distraitement un bouchon qui traînait sur le sentier, enveloppé d’un lambeau de papier à l’odeur désagréable de pétrole. Il le déroula et essaya de le déchiffrer. C’était justement, dans sa langue, un traité qui racontait l’histoire d’un homme égaré dans une sombre caverne où il trouva la mort parce qu’il n’avait pas découvert le chemin vers la lumière.

          Image de l’homme sans Dieu.

          Profondément saisi par ce récit, le jeune africain écrivit à l’adresse indiquée sur le bout de papier. Rapidement, il reçut un Nouveau Testament ; par lui, il trouva son Sauveur, qui devint son berger, le guide sûr pour diriger sa vie, qu’il lui consacra pour le salut d’autres âmes.

 

Alain PORCHEL

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LES SAGES CONSEILS DU PHILOSOPHE

AU ROI PYRRHUS

 

          Pyrrhus était, en l’an – 300, roi d’Épire, région montagneuse de la Grèce. C’était un redoutable chef militaire, et pour s’assurer la victoire dans une bataille, il était prêt à sacrifier l’essentiel de ses forces. Nous en avons d’ailleurs conservé une expression encore utilisées de nos jours : « une victoire à la Pyrrhus » signifie que la victoire a coûté fort cher. Cette manière d’agir du roi ne plaisait pas tellement au philosophe Cinéas, avec qui il s’entretenait régulièrement. Un jour Cinéas lui demanda ce qu’il espérait de ces guerres continuelles contre les Romains. Le roi répondit qu’il espérait pouvoir se rendre maître de toute l’Italie, qui se limitait alors à la région située au sud de la rivière Rubicon.

          - « Et après ? » continua le philosophe.

          - « Ensuite, nous prendrons Carthage, nous poursuivrons la conquête de l’Afrique, de la Macédoine, de bien d’autres régions encore ».

          - « Et quand tu auras conquis le monde, que se passera-t-il ? »

          - « Alors nous pourrons enfin vivre en paix ! »

          - « Ô roi, pourquoi ne commencerais-tu pas par cela ? », répondit alors Cinéas, qui était véritablement, lui, un homme de paix.

 

          Le récit de cet échange a de quoi nous faire méditer. En effet, les hommes en général ont des aspirations élevées, et disent souhaiter la paix et le bonheur pour tous. Pourtant, les choix effectués démentent bien souvent ces hautes aspirations.

          L’homme serait-il incapable de mettre en pratique les bons sentiments qu’il déclare avoir ? C’est malheureusement une évidence, mais pas une fatalité. La Bible nous apprend que le cœur de l’homme est tortueux et que c’est lui qui décide de la conduite à tenir. Mais elle nous enseigne aussi que Jésus, le Christ, est venu pour nous délivrer de cette emprise. Le Christ est venu pour nous réconcilier avec Dieu, et à ceux qui viennent à lui dans la repentance et la foi, il accorde son pardon, la vie éternelle et la paix véritable. Celui qui ainsi a fait la paix avec Dieu, peut ensuite rayonner de cette paix autour de lui. C’est le Christ lui-même qui a dit : « Heureux les bâtisseurs de paix, ils seront appelés fils de Dieu » (La Bible).

 

F.K.(« Les Documents Expériences »)

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IL N’Y A PAS DE PRIX POUR L’AMOUR !

 

          Un agriculteur avait des chiots à vendre.

          Il peignit un panneau annonçant la vente des quatre chiots et le cloua à un poteau sur le côté de sa cour.

           Comme il plantait le dernier clou dans le poteau, il sentit que l’on tirait sur sur sa salopette. Il porta alors les yeux sur un petit garçon.

          « Monsieur », dit-il, « je veux acheter un de vos chiots ».

          « Eh bien », dit le fermier, en frottant la sueur à l’arrière de son cou, « Ces chiots viennent de parents très racés et coûtent beaucoup d’argent ».

          Le garçon baissa la tête un moment. Ensuite, fouillant profondément dans sa poche, il sortit une poignée de monnaie et la tendit à l’agriculteur.

          « J’ai trente neuf francs. Est-ce suffisant pour en acheter un ? »

          « Bien sûr », dit le fermier…Et il laissa échapper un sifflement.

          « Ici, Dolly ! » Venant de la niche et descendant la rampe, la chienne Dolly courut, suivie par quatre petites boules de fourrure. Le petit garçon pressa son visage contre le grillage. Ses yeux dansaient de joie. Comme les chiots arrivaient à la clôture, le petit garçon remarqua quelque chose d’autre qui remuait à l’intérieure de la niche. Lentement, une autre petite boule apparut, nettement plus petite. Elle glissa en bas de la rampe. Ensuite, de manière un peu maladroite, le petit chiot clopina vers les autres, faisant de son mieux pour les rattraper.

          « Je veux celui-là », dit le petit garçon, pointant l’avorton. L’agriculteur s’agenouilla à côté du petit garçon et lui dit : « Mon fils, tu ne peux pas acheter ce chiot. Il ne sera jamais capable de courir et de jouer avec toi comme ces autres chiots le feraient ».

          Le petit garçon recula de la clôture, se baissa et commença à rouler une jambière de son pantalon. Ce faisant, il montra une attelle en fer et en acier des deux côtés de la jambe, fixée sur une chaussure spécialement conçue à cet effet.

          Levant la tête vers l’agriculteur, il dit : « vous voyez, Monsieur, je ne cours pas très bien moi-même, et il aura besoin de quelqu’un qui le comprenne.

          Alors avec des larmes plein les yeux, l’agriculteur se baissa et ramassa le petit chiot. Le tenant délicatement, il le tendit au petit garçon.

          « Combien ? », demanda le petit garçon.

          « Rien », répondit le paysan, « Il n’y a pas de prix pour l’amour ».

 

          Le monde est plein de gens qui ont besoin de quelqu’un qui les comprenne.

 

Alain PORCHEL

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