COMMENT NOE A-T-IL PU REUNIR DANS L'ARCHE TANT D'ANIMAUX ? ET COMMENT ONT-ILS PU RESTER EN PAIX LES UNS AVEC LES AUTRES ET SANS SE DETRUIRE, PENDANT TOUTE LA DUREE DU DELUGE ET DANS UN SI PETIT ESPACE ? EST-IL BIBLIQUE QUE LA FEMME EXERCE UN MINISTÈRE DANS L’ÉGLISE ?                                                                                                                                                                                                          
 EST-IL JUSTE D’AVOIR REMPLACE LE SABBAT PAR LE DIMANCHE ?  QU’EST-CE QUE LE POSTMILLENARISME ET LE PREMILLENARISME ? CES DOCTRINES SONT-ELLES JUSTES OU FAUSSES ?
 COMMENT EXPLIQUER L’HISTOIRE DE JONAS ET DE SA « BALEINE » ?  COMMENT COMPRENDRE L’EXPRESSION « TROIS JOURS ET TROIS NUITS » ?…
Les difficultés imaginaires de la Bible  Les difficultés de la Bible résolues par une meilleure information
Un païen n’ayant reçu que les révélations de la nature et de la conscience, peut-il être sauvé ?  L'Evangile, religion inventée par l'homme ou révélation divine ?
UN CHRÉTIEN PEUT-IL PERDRE SON SALUT ?  POURQUOI DEUX GENEALOGIES DE CHRIST ?
LES RÉCITS DE LA RÉSURRECTION DE JÉSUS SONT-ILS INCOHÉRENTS ?  LA MORT DE JUDAS
Comment les promesses de Dieu concourent-elles au bien des justes ?  LA CROYANCE EN LA TRINITE EST-ELLE BIBLIQUE ?
QUE FAUT-IL PENSER DU SPIRITISME ?  POURQUOI DIEU PUNIT-IL SI SEVEREMENT   L’ÉVOCATION DES MORTS ET DES ESPRITS ?

ACTES 20.22 et ACTES 21.4  UNE CONTRADICTION  ?   

 QUE PENSER DU PRETERISME ?

A PROPOS DU PARLER EN LANGUES

 LE SAINT-ESPRIT DEMEURERA-T-IL SUR LA TERRE PENDANT LA GRANDE TRIBULATION ?

QUE SONT LA REPENTANCE ET LA CONVERSION ?

 DEVONS-NOUS ATTENDRE UN ACCOMPLISSEMENT LITTERAL  DES PROPHETIES RELATIVES AU RETOUR DE JESUS- CHRIST ?

POURQUOI JÉSUS-CHRIST DOIT-IL REVENIR ?

 POURQUOI DIEU PERMET-IL LA SOUFFRANCE ?

POURQUOI DIEU PERMET-IL LA SOUFFRANCE ? (2° partie)

 FALLAIT-IL ÊTRE NE DE NOUVEAU POUR FAIRE PARTIE DE L’EGLISE ?

L’EGLISE PRIMITIVE : UNE EGLISE DE PARFAITS ?

 QUE SIGNIFIENT LES QUATRE NOMS DE FEMMES DANS LA GENEALOGIE DE JESUS ?

FAUT-IL PRIER POUR LES MORTS ?

 

 

LES SCIENCES OCCULTES PEUVENT-ELLES CONDUIRE

A LA DÉCOUVERTE DE LA VÉRITÉ ?

(2° partie)

 

Qui sont les personnes qui répondent à l’évocation ?

 

          Nous, croyants et chrétiens, sommes convaincus que les morts sont dans l’impossibilité de répondre à une évocation quelconque de la part de qui que ce soit.

          Les spirites, de leur côté, ont, à l’égard de l’identification de la personnalité dans les phénomènes psychiques, des bases d’appréciation d’une extrême fragilité, tombant d’elles-mêmes à l’examen le plus élémentaire. En effet, les preuves en faveur de l’identification de la personnalité évoquée reposent, aux yeux des spirites, sur les déclarations de la personne elle-même !

 

          a) ici-bas, il faut pour la moindre chose une carte d’identité. C’est cette question particulièrement délicate qui a donné naissance au système des empreintes digitales et au service anthropométrique. En un mot, on s’entoure généralement de toutes les preuves possibles d’identification, tant les erreurs, les supercheries et les mystifications peuvent se produire. Et, dans le domaine de l’invisible on s’en remettrait tout simplement à une déclaration ! O crédulité humaine !

 

          b) Les manifestations psychiques ont toujours lieu à la faveur de l’ombre et de la nuit si propice aux émotions morales et nerveuses ainsi qu’aux hallucinations et à tout ce qui se rattache au domaine du subconscient. L’être humain étant diurne, par nature, se trouve en état d’infériorité et ses moyens de contrôle sont sujets à caution dans le domaine nocturne.

 

          c) Quant aux déclarations faites par de prétendus revenants d’outre-tombe, lesquelles seraient reconnues exactes, cela n’offre rien de bien troublant et n’apporte aucune preuve à l’identification de la personne en cause.

 

          Le plus typique de cas semblables est celui de la pythonisse cité dans Actes 16.16 et suivants. Cette femme devinait et disait même parfois la vérité (verset 17) ; le texte donne la clef du mystère : elle avait un « esprit de Python » ; conclusion : il y avait au su ou à l’insu de cette femme, substitution à sa propre personnalité par une autre personnalité qui lui donnait la possibilité de faire ce qu’elle faisait.

 

          En considération de ce qui précède, nous concluons en affirmant : ce ne sont pas les personnes appelées qui répondent à l’évocation !

 

          En conséquence : quels sont les êtres capables de se substituer ainsi à une personne quelconque et de se rendre les héros de manifestations psychiques ?

 

          Les êtres capables de telles mystifications ne sont autres que les démons.

 

          1° - Ils ont à leur disposition des possibilités d’action ici-bas qui nous sont ignorées (voyez Éphésiens 6.12).

 

          2° - Ils se prêtent facilement au mensonge (voyez Matthieu 12.24 ; Jean 8.44 ; 1 Timothée 4.1).

 

          Le spiritisme est certainement une « doctrine de démons » et, non seulement il ne peut nous amener à la découverte de la vérité, mais il jette les âmes les plus sincères dans les erreurs les plus pernicieuses.

 

          Finalement, nous pouvons affirmer que le spiritisme est une réalité (Exode 7.11 ; Actes 8.9 ; Actes 13.6 ; Actes 16.16 ; galates 5.19).

 

          La condamnation de Dieu frappe ceux qui s’attachent au spiritisme (Lévitique 19.31 ; Lévitique 20.6 ; Deutéronome 18.9-14 ; 2 Rois 17.17 ; 2 Rois 21.6 ; Esaïe 2.6 et suivants ; 1 Chroniques 10.13-14).

 

          La puissance spirite ne peut rien contre les véritables enfants de Dieu : Nombres 23.23.

 

          Mais l’enfant de Dieu fidèle peut s’opposer victorieusement à la puissance démoniaque : Marc 16.17 ; Actes 13.9-12 ; Actes 16.18.

 

Pierre NICOLLE

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LES SCIENCES OCCULTES PEUVENT-ELLES CONDUIRE

A LA DÉCOUVERTE DE LA VÉRITÉ ?

(1° partie)

 

          Les sciences occultes ont pour objet la pénétration des choses appartenant au domaine de l’invisible, lesquelles sont naturellement cachées aux investigations de l’esprit humain par les moyens ordinaires dont il dispose.

 

          On compte, au nombre des sciences occultes : le spiritisme, le nécromancie, l’astrologie, la magie, etc.

 

          Elles sont vieilles comme le monde et leurs moyens d’action sont assez variés, mais je me propose de n’aborder ici que l’évocation des habitants de l’invisible et particulièrement « des morts ».

 

          Les principes de ces prétendues sciences ainsi que leurs pratiques reposent sur l’observation de phénomènes et de manifestations psychiques, lesquels appartiennent sans doute au domaine de l’expérience, mais dont les raisons initiales, c’est-à-dire les causes, sont très imparfaitement définies.

 

          Faisant abstraction de la supercherie et de l’hallucination qui peuvent accompagner ces expériences, il reste évident que le spiritisme est une réalité puisque la Parole de Dieu en parle en maints endroits (pour nous mettre en garde).

 

          L’occultisme en général, et le spiritisme en particulier, semblent être nés du légitime désir de connaître l’inconnu et de pénétrer l’invisible. La créature humaine sentant, en son for intérieur, d’irrésistibles aspirations vers le spirituel, peut être aisément fascinée par la voie que lui offre l’occultisme. En un mot, les sciences occultes semblent avoir un point de départ logique, car l’homme a le droit de recherche dans tous les domaines ; scientifique, philosophique et autres.

          La grande faute initiale de l’occultisme est de faire fi de la révélation divine ou, pour m’exprimer autrement, si les spirites avaient quelque connaissance de la Parole de Dieu et quelque considération pour ses enseignements, il n’y aurait pas de spiritisme, puisqu’il est bel et bien condamné par les Saintes Écritures. Le spiritisme a la prétention de pénétrer ce que Dieu a laissé caché dans la révélation divine. Mais la Bible dit : « Les choses cachées sont à l’Éternel, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité... » (Deutéronome 29.29) On ne joue pas impunément avec le Nom de Jésus. « Celui qui tombera sur cette pierre s’y brisera et celui sur qui elle tombera sera écrasé. » (Matthieu 21.44)

 

Est-il possible d’évoquer les morts ?

 

          L’état de l’âme après la mort ou, plus exactement, entre la mort et la résurrection, est une question qui a fait couler des flots d’encre ; je me bornerai à faire remarquer ce qui suit :

 

          Selon le récit de l’Évangile de Luc 16, verset 19 et suivants, le lieu destiné à recevoir ceux qui ne sont pas morts en Christ (voyez Jean 8.24) est appelé « séjour des morts », et celui qui reçoit les enfants de Dieu est appelé « le sein d’Abraham », expression rabbinique désignant le ciel. L’état de l’âme immédiatement après la mort serait donc une attente des sauvés et des réprouvés en vue de la résurrection, soit pour la vie éternelle, soit pour le jugement définitif (voyez Matthieu 25.46).

 

Résurrections et apparitions

 

          1. Selon la teneur générale des Saintes Écritures le retour sur la terre d’êtres humains ayant passé par la mort ne peut se produire que grâce à la résurrection du corps (voyez Luc 16.27-31).

 

          2. Ce même récit (versets 24 et 27) enseigne que les morts ne possèdent pas, par eux-mêmes, le pouvoir de revenir ici-bas à leur gré, ni même au gré de leurs semblables restés en vie ici-bas, mais qu’ils restent soumis à la toute puissance de Dieu.

 

          3. Les enfants de Dieu n’ont pas plus de liberté à cet égard que les autres.

 

          4. Certaines personnes, mal avisées, ont cru voir dans la déclaration de Jésus à Nicodème « il faut naître de nouveau » (Jean 3.3 et 5) la possibilité d’une renaissance, voire d’une réincarnation.

          Que répondre à de telles aberrations ?…

 

          5. L’apparition du prophète Samuel au roi Saül est unique dans l’histoire biblique (1 Samuel 28.15).

          On serait donc fondé à voir là une exception à la règle générale tant ce cas paraît extraordinaire et mystérieux.

 

          6. On est parfois troublé par la présence de Moïse et Élie sur la montagne de la Transfiguration (Luc 9.30-31). Il s’agit encore là du secret de Dieu.

 

          7. Dans Matthieu 27.52, il s’agit bien de résurrections et non pas d’apparitions. Le texte dit fort bien que « plusieurs corps de saints ressuscitèrent et apparurent à Jérusalem. »

 

          8. On doit donc conclure de ce qui précède que les apparitions, dans le sens littéral du mot, sont impossibles en ce qui concerne les morts, surtout par le moyen de l’évocation.

 

Les morts peuvent-ils communiquer avec les vivants ?

 

          1. L’Ecclésiaste, en parlant des morts, dit : « Ils n’auront plus jamais aucune part à ce qui se fait sous le soleil. » (9.6) Voilà un texte qui ne prête pas à confusion : jamais aucune part. Ils ont certainement part à ce qui se fait ailleurs, mais quant aux choses terrestres ils n’auront plus, à aucun moment, la moindre part. Plus de retour ici-bas par quelque moyen que ce soit, pour le plus fugitif instant et pour la meilleure des causes.

 

          2. Le prophète Élie dit à Élisée, quelques instants avant son enlèvement : « Demande ce que tu veux que je fasse pour toi, avant que je sois enlevé d’avec toi. » (2 Rois 2.9) Pour quelle raison : « avant » ? C’est tout simplement parce que « après », il n’y avait plus de communication possible entre les morts et les vivants.

 

          3. Que fait dire l’Éternel au roi Josias (2 Rois 22.20) ? « Je te recueillerai auprès de tes pères. Tu seras recueilli en paix dans ton sépulcre, et tes yeux ne verront pas tous les malheurs que je ferai venir sur ce lieu. » Conséquence directe de cette déclaration de Dieu, une fois passé par la mort, il devient impossible de prendre une part quelconque aux choses terrestres présentes ou passées.

 

          La parole de Dieu nous affirme l’absolue impossibilité d’une communication quelconque entre les vivants et les morts.

          Comment, alors, expliquer les manifestations psychiques, cependant évidentes, dans certaines expériences ou séances spirites ?

          D’un côté, il y a impossibilité, au point de vue principe et, de l’autre, évidence au point de vue expérimental !

          C’est ainsi que se pose le grand problème de l’identification de la personnalité dans les manifestations psychiques.

 

          La difficulté réside donc, non pas dans la chose elle-même qui existe de toute évidence, mais dans les causes qui la déterminent, c’est-à-dire dans l’identification des personnes vues dans ces apparitions.

 

(à suivre)

Pierre NICOLLE

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          Qui sont les personnes qui répondent à l’évocation, lors des séances de spiritisme ? Quelle est la seule voie pouvant conduire à la découverte de la vérité ? L’auteur répondra à ces questions dans la seconde partie de son article. (NDLR)

 


 

LES RELIGIONS PEUVENT-ELLES CONDUIRE

A LA DÉCOUVERTE DE LA VÉRITÉ ?

 

          Le mot « religion » nous vient de la racine « religare » (relier). Une religion est un ensemble de principes, de doctrines et de pratiques constituant un « culte » dont l’objet initial est de « relier » l’âme humaine à la Divinité.

          Dans un autre sens, une religion est un chemin d’accès de l’âme vers Dieu ; un moyen de communication entre la créature et le Créateur.

          Les religions semblent avoir pris naissance du besoin inné d’adoration qui se trouve au fond de l’âme humaine. L’homme a ce qu’on pourrait appeler un instinct religieux en sa qualité d’être pensant, d’être spirituel.

          Une quantité de religions aussi diverses qu’extraordinaires et contradictoires ont pris naissance sur la face de la terre depuis toujours. Les unes appelées Naturelles ou Primitives, se bornant généralement à l’adoration de la Nature ; les autres, appelées communément religions « révélées » reposant sur certaines « révélations », parfois les plus invraisemblables.

          Il y a des religions presque à l’infini, mais qui se résument à ceci : Monothéisme, Polythéisme, Panthéisme, qui engendrent souvent fanatisme, idolâtrie, fétichisme, etc.

          Mais, retenons bien qu’il n’y a qu’un seul moyen d’accès près de Dieu, c’est une évidence ! Le vieil adage : « toutes les religions sont bonnes », est de de plus en plus suranné. Ou, encore, que « la sincérité est tout » ; que de gens pratiquent sincèrement une grave erreur pendant toute leur existence ! On dit encore : « c’est la foi qui sauve » avec l’accent d’une simple boutade. Or, il faut bien retenir que la foi ne peut pas être indépendante de son objet. Jésus a affirmé, entre autres choses : « Si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés » (Jean 8.24). Il n’y a, en conséquence, qu’un seul et unique moyen de ne pas mourir sous la condamnation de ses péchés, c’est de croire ce que Jésus est, et de l’accepter personnellement comme tel.

          Quant à l’Église Romaine, elle a déformé le Christianisme authentique avec des traditions humaines.

 

Pierre NICOLLE

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Pourquoi Jésus a-t-il permis aux démons sortis du démoniaque de Gadara

d’entrer dans un troupeau de pourceaux, de telle sorte que les pourceaux,

nous dit l’Évangile, se précipitèrent dans la mer ? Ce fut certainement une

lourde perte pour le propriétaire, peut-être la ruine ! Dans quel but Jésus

a-t-il fait une chose tellement surprenante de sa part ?

(Marc 5.1-20, Matthieu8.28-34, Luc 8.26-39)

 

          Certainement ce récit présente pour notre intelligence limitée un certain nombre de difficultés. Pourquoi les démons forcés par la puissance de Jésus de quitter leur victime ont-ils demandé à entrer dans un troupeau de pourceaux ? Il y a là un mystère. Pourtant nous voyons que les démons, êtres misérables, profondément malheureux dans leur révolte contre Dieu, et en même temps remplis de haine, cherchent toujours à prendre possession d’un organisme pour s’en servir.

 

          Quoi qu’il en soit de ce point, la question la plus délicate est de savoir pourquoi Jésus a accédé au désir des démons en leur permettant d’entrer dans le troupeau, ce qui en fut la ruine. On a proposé bien des explications. A notre avis, il faut surtout considérer que les pourceaux étaient des animaux impurs. La Loi interdisait de s’en nourrir. Par conséquent, élever des porcs était alors (c’était encore le temps de la Loi) une désobéissance et le ou les propriétaires de ces animaux ne pouvaient pas compter sur la bénédiction de Dieu. Dieu avait promis dans la Loi de protéger les biens de ceux qui lui obéiraient. Mais élever des pourceaux était certes en opposition avec la Loi de Dieu et sous son jugement, et c’est, sans doute, cette situation qui ne permit pas au Seigneur, même s’il l’avait voulu, d’empêcher la ruine du troupeau. Toute désobéissance ouvre une porte à Satan, lui donne une emprise sur nous comme sur nos biens, empêchant en même temps la bénédiction de Dieu et sa protection de s’exercer.

 

André THOMAS-BRES

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DOIT-ON PRIER LE SAINT-ESPRIT ?

(suite)

 

          Dans mon précédent article, je me suis efforcé, en m’appuyant sur la Parole de Dieu, de répondre aux questions qui nous avaient été posées par quelques lecteurs :

 

          - Peut-on parler au Saint-Esprit ? nous adresser directement à lui ?

 

          - Certains diront que nous devons lui parler d'autres non, donc finalement pour moi le Saint-Esprit reste un grand inconnu...

 

          En résumé, nous ne trouvons aucun texte à l’appui, ni dans l’Ancien Testament, ni dans le Nouveau Testament, nous enseignant une quelconque démarche auprès du Saint-Esprit par la voie de la prière.

 

          D’autres questions nous étaient parvenues, auxquelles je répondrai ci-dessous :

 

          - Peut on prier le Saint-Esprit, tout comme Jésus et le Père ?

 

          - Quelles relations devrions-nous avoir avec le Saint-Esprit dans notre vie chrétienne ?

 

          - J'ai beaucoup de confusion par rapport au Saint-Esprit et en même temps, je sens un manque de réalité dans ma vie spirituelle.

 

          Au risque de choquer certains de mes lecteurs, j’oserai demander : doit-on prier Jésus ?

          Il est évident que lorsque Jésus était physiquement présent sur notre terre, des multitudes sont venues à lui et l’ont prié d’intervenir en leur faveur. Les récits évangéliques fourmillent d’exemples pour stimuler notre foi.

          Aujourd’hui, alors que l’œuvre pour laquelle Jésus est venu est parfaitement accomplie – sa mort expiatoire sur la croix pour nos péchés – , maintenant qu’il est ressuscité, et remonté à la droite de notre Père céleste, doit-on le prier ? Quelques passages bibliques parlent d’ « invoquer le nom du Seigneur » :

          Quatre versets font nettement allusion au nom de Jésus : Actes 9.14, 21 ; Actes 19.13 ; 1 Corinthiens 1.2 ;

          Un verset rapporte la prière du martyr Étienne, juste avant sa mort : Actes 7.59.

          Les autres textes parlent du « Seigneur », sans qu’il soit vraiment possible de dire clairement s’il s’agit du Père céleste ou de Jésus : Actes 22.16 (voyez d’ailleurs les versets 14 et 15) ; 2 Timothée 2.22 (voyez le contexte au verset 19, où il semble qu’il soit question de Dieu le Père).

 

          Quels sont, en fait, la place et le rôle de Christ dans nos prières ?

          Il est clair, selon les Saintes Écritures, que Jésus est le médiateur entre le Père céleste et nous. Les textes bibliques abondent dans ce sens : Jean 14.6 ; 1 Timothée 2.5-6 ; Hébreux 8.6 ; Hébreux 9.15 ; Hébreux 12.24.

          Lorsque nous nous approchons de Dieu le Père, nous lui adressons nos prières au nom de Jésus, c’est-à-dire en nous confiant dans les perfections de sa personne et de son œuvre. Nous venons à Dieu au-travers des mérites de Christ, sans lesquels le Père céleste ne pourrait nous accueillir et répondre à nos demandes. Voyez Éphésiens 2.18 ; Éphésiens 3.12 ; Hébreux 4.14-16 ; Hébreux 10.19-22 ; 1 Pierre 3.18.

          Jésus lui-même nous a enseigné à demander en son nom : Jean 14.13-14 ; Jean 15.16 ; Jean 16.23 (ces deux derniers textes sont très clairs et très significatifs !) ; Jean 16.24 ; Jean 16.26 ; Jacques 5.14.

 

          Quels sont la place et le rôle du Saint-Esprit dans nos prières ? La Parole de Dieu nous enseigne que le Saint-Esprit aide et guide le croyant et lui donne la puissance dans la prière : Jude 20 ; Éphésiens 6.18. Nous ne savons pas prier comme il faut. Le Saint-Esprit nous aide dans notre faiblesse : Romains 8.26. Il nous enseigne à prier. Et la vraie prière est celle que l’Esprit inspire et dirige. En la présence de Dieu, nous reconnaissons notre infirmité, notre ignorance de ce que nous avons à demander et comment le demander ; et, conscients de notre absolue incapacité de prier comme il faut, regardons au Saint-Esprit, livrons-nous complètement à lui pour qu’il dirige nos prières, inspire nos désirs et en contrôle l’expression.

 

          En résumé, la prière dans le cadre de la Nouvelle Alliance est celle qui est adressée à Dieu le Père, au nom de Jésus, par la puissance du Saint-Esprit.

 

          Quant à la question de l’un de nos lecteurs: Quelles relations devrions-nous avoir avec le Saint-Esprit dans notre vie chrétienne ? Nous y répondrons très prochainement en publiant une grande étude sur « l’œuvre du Saint-Esprit dans le croyant ». Un peu de patience...cette patience qui est l’un des aspects du fruit de l’Esprit !

 

Paul BALLIERE

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DOIT-ON PRIER LE SAINT-ESPRIT ?

 

          Suite à la publication de l’étude de R.A. Torrey sur la divinité du Saint-Esprit (voir dans notre rubrique « le Saint-Esprit »), plusieurs amis nous ont écrit et nous ont posé les questions suivantes :

 

          - Quelles relations devrions-nous avoir avec le Saint-Esprit dans notre vie chrétienne ?

 

          - Peut-on lui parler ? nous adresser directement à lui ?

 

          - J'ai beaucoup de confusion par rapport au Saint-Esprit et en même temps, je sens un manque de réalité dans ma vie spirituelle.

 

          - Certains diront que nous devons lui parler d'autres non, donc finalement pour moi le Saint-Esprit reste un grand inconnu...

 

          - Peut on prier le Saint-Esprit, tout comme Jésus et le Père ?

 

          La Parole de Dieu répond clairement à cette question. Dans ce domaine, comme dans tous les autres relevant de la doctrine, de notre vie chrétienne, de notre relation avec Dieu, et de tous les aspects de la vie spirituelle, la Bible reste le fondement de notre foi et de notre vie pratique : « Toute l’Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » (2 Timothée 3.16-17)

 

          Peut-on prier le Saint-Esprit, tout comme Jésus et le Père, lui parler, nous adresser directement à lui ? Les Saintes Écritures répondent on ne peut plus clairement, non par ce qu’elles disent, mais par ce qu’elles ne disent pas.

          En effet, nous ne trouvons aucune prière adressée au Saint-Esprit dans l’Ancien Testament. Certains objecteront que le prophète Ézéchiel a prié l’Esprit : « Il me dit : Prophétise, et parle à l’Esprit ! prophétise, fils de l’homme, et dis à l’Esprit : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Esprit, viens des quatre vents...Je prophétisai, selon l’ordre qu’il m’avait donné. Et l’Esprit entra en eux... » (Ézéchiel 37.9-10) Mais remarquons qu’Ézéchiel n’a pas prié l’Esprit, il a prophétisé sur l’ordre de l’Éternel ; le verbe « prophétiser » apparaît trois fois dans ce court passage. Ce texte ne fait nullement allusion à un moment d’intense intercession qui serait adressée à l’Esprit de Dieu, mais à un appel prophétique, lancé sur l’ordre de l’Éternel.

          Dans les jours de sa chair, Jésus-Christ n’a jamais prié le Saint-Esprit. Il a toujours invoqué le Père céleste. Les textes des Évangiles sont nombreux pour le prouver ; par exemple : Matthieu 11.25-26 ; Matthieu 26.39,42 ; Matthieu 26.53 ; Marc 14.36 ; Luc 10.21 ; Luc 22.42 ; Luc 23.34 ; Luc 23.46 ; Jean 11.41 ; Jean 12.27-28 ; Jean 17.1,5,11,21,24,25.

          Jésus n’a jamais enseigné qu’il nous faille prier le Saint-Esprit. Par contre, il a beaucoup parlé de notre relation avec le Père céleste, par la voie de la prière : Matthieu 6.6 ; Matthieu 6.8 ; Matthieu 6.9 ; Matthieu 6.18 ; Matthieu 18.19 ; Marc 11.25 ; Luc 11.2 ; Luc 11.13 ; Jean 15.16 ; Jean 16.23.

          Nous ne trouvons aucune prière adressée au Saint-Esprit par les apôtres. Ils ont toujours invoqué Dieu le Père : voyez par exemple Éphésiens 1.16-17 ; Éphésiens 3.14 ; Colossiens 1.3.

          Les apôtres nous enseignent la prière adressée au Père céleste : Éphésiens 2.18 ; Éphésiens 5.20 ; Colossiens 1.12 ; Colossiens 3.17 ; 1 Pierre 1.17 ; 1 Jean 3.21-22. Nous ne trouvons, nulle part dans l’enseignement apostolique, la moindre allusion à la prière adressée au Saint-Esprit.

 

          Le fait que le Saint-Esprit soit une personne, qu’il soit Dieu, comme le Père et le Fils, ne nous autorise pas à des conclusions erronées. Le mystère de la Trinité reste entier. Dieu n’habite pas dans des temples faits de main d’homme, à combien plus forte raison dans notre compréhension intellectuelle si limitée !

          Les expériences extra-scripturaires, les livres écrits par d’éminents théologiens, les enseignements donnés sans aucune base biblique, ne doivent pas nous détacher du fondement de la Parole de Dieu : la prière doit être adressée à Dieu le Père.

 

          Quels sont alors la place et le rôle de Christ et du Saint-Esprit dans nos prières ? Quelles relations devrions-nous avoir avec le Saint-Esprit dans notre vie chrétienne ? Si Dieu le permet, je répondrai à ces questions dans mon prochain article.

 

(à suivre)

Paul BALLIERE

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QUAND NOUS NE SOMMES PAS TOUT DE SUITE EXAUCES ,

 

DEVONS-NOUS CONTINUER A PRIER ?

 

NE RISQUONS-NOUS PAS EN INSISTANT DE DÉPLAIRE A DIEU ?

 

          Le Seigneur a par avance répondu à cette question dans l’Évangile de Luc, chapitre 11, versets 5 à 10. Il parle de l’ami importun. Cet homme ne craint pas de venir déranger son ami et c’est comme si le Seigneur nous disait : Soyez comme cet homme, ne craignez pas d’importuner Dieu. Il vous répondra.

 

          La Parole de Dieu nous dit aussi : « Persévérez dans la prière ». Et qu’est-ce que persévérer dans la prière, si ce n’est, ne pas nous lasser de demander ?

 

          Nous avons la certitude que Dieu répond toujours. Prenons le cas de l’apôtre Paul qui avait prié pour que son écharde lui soit enlevée (2 Corinthiens 12.5-9). On dit quelquefois qu’il n’a pas été exaucé et on donne la prière de l’apôtre comme un exemple de prière inexaucée. Ce n’est pas juste. Cela voudrait dire en effet que Dieu a été sourd, et que Paul est resté seul en face du silence de Dieu. Mais c’est loin d’être le cas. Paul a obtenu une réponse de Dieu et même une double réponse.

          Il a reçu :

          1/ Une explication.

          2/ Une promesse.

 

          Une explication : « Pour que tu ne t’enorgueillisses pas ».

 

          Une promesse : « Ma grâce te suffit ».

 

          Après cela, l’apôtre savait qu’il ne devait plus demander l’enlèvement de son écharde ; mais il avait persévéré dans la prière, lutter avec Dieu, jusqu’à ce qu’il ait obtenu la réponse, c’est-à-dire la clarté sur la volonté de Dieu.

 

          Et nous devrions toujours à l’exemple de Paul, poursuivre nos prières jusqu’à un résultat certain, c’est-à-dire jusqu’à connaître la volonté de Dieu. Cette volonté sera ce que Dieu voudra ; mais nous devons aller jusqu’à la connaître. Trop souvent, nous arrêtons nos prières, parce que nous manquons de persévérance et nous restons dans le vague. Dieu veut-il ou ne veut-il pas ? Nous ne savons, nous ne saurons jamais ! Pourquoi ? Parce que nous nous sommes arrêtés trop tôt. Il aurait suffi d’un peu plus de persévérance pour que la pensée divine nous soit révélée.

 

          Dieu accorde la connaissance de sa volonté à ceux qui la cherchent inlassablement, jusqu’à ce qu’ils l’aient trouvée. Heureux, dirons-nous, ceux qui persévèrent dans la prière, sans craindre d’importuner Dieu !

 

André THOMAS-BRES

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POURQUOI DIEU EST-IL JALOUX ?

 

Pourquoi est-il dit que Dieu est jaloux ?

La jalousie n’est-elle pas un sentiment

indigne de Dieu, et même incompatible

avec sa sainteté ?

 

          « Moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux. » (Exode 20.5)

 

          La jalousie apparaît comme un sentiment bas, mesquin. Elle peut conduire aux pires excès, jusqu’au meurtre même et il est évident, qu’à première vue, on ne peut qu’être surpris d’entendre Dieu lui-même s’appeler un Dieu jaloux.

 

          Mais la jalousie n’est pas toujours ce sentiment infernal auquel on pense en général. Il y a une autre sorte de jalousie dont on peut dire qu’elle est sainte.

 

          Des parents ont élevé leurs enfants avec soin, avec amour. Ils se sont sacrifiés pour eux. Ils n’ont cessé de veiller avec tendresse sur leurs vies, et voici qu’un jour ils s’aperçoivent que quelqu’un qui n’y possède aucun droit a pris leur place dans le cœur de leurs enfants ! Quelle tristesse ! Quelle souffrance ! Il y a là un véritable vol. Ils sont frustrés de l’affection qui leur revenait légitimement.

 

          Et c’est une souffrance du même ordre que Dieu éprouve quand il voit ceux qu’il a aussi entouré de soins et d’amour, qu’il s’agisse de son peuple d’Israël ou des autres nations, l’abandonner pour quelqu’un d’autre : idoles de Baal, ou argent, convoitises du monde. Dieu a tous les droits sur le cœur de l’homme. Il l’a créé, racheté, entouré de tendresse. Il n’y a rien qu’il ait fait pour lui et qu’il ne soit encore prêt à faire. Aussi quelle tristesse ! Quelle douleur ! Quelle sainte indignation ! Quelle légitime colère, lorsqu’il constate que quelqu’un d’autre est venu occuper sa place, sa place légitime dans le cœur de son enfant.

 

          C’est parce que Dieu aime l’homme et qu’il est un Dieu juste, qu’il est aussi un Dieu jaloux. Si nous n’avions aucun intérêt à ses yeux, il nous laisserait aller et son cœur resterait insensible.

 

          Dieu s’appelle un Dieu jaloux et il souligne le fait dans toute sa Parole pour nous rappeler qu’il a droit à tout notre amour et que, si nous lui refusons cet amour, nous ne manquerons pas d’éveiller dans son cœur une sainte jalousie. Dieu souffrira, mais il ne prendra pas son parti de la chose. Il fera tout ce qu’il pourra pour reprendre possession de notre cœur même à travers les larmes, s’il le faut. Notre infidélité est cause de souffrances pour Dieu, pour nous, pour ceux qui nous entourent. On ne se joue pas du cœur de Dieu. Et si nous savions nous rappeler que Dieu est un Dieu jaloux, parce qu’il nous aime infiniment, notre attitude à son égard serait certainement différente de ce qu’elle est si souvent.

 

André THOMAS-BRES

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POURQUOI DIEU A-T-IL CRÉÉ SATAN ?

 

Comment un Dieu de sainteté et d’amour

a-t-il pu créer un être aussi méchant ?

Et d’autre part, si le diable n’est pas l’œuvre de Dieu,

d’où vient-il ?

 

          Il est évident que Satan a été créé par Dieu, car rien n’existe qui n’ait été fait par Dieu. Tout vient de Dieu, et Satan, comme toute autre créature, est l’œuvre de Dieu.

 

          Mais ce que Dieu crée est parfait. Satan, quand il sortit des mains de son Créateur, était un chérubin « plein de sa gesse, parfait en beauté. » (Ézéchiel 28.12) Il avait reçu de Dieu une éminente dignité, une charge élevée parmi les autres créatures célestes. « Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu. » (Ézéchiel 28.14) En ce temps-là, la conduite de Satan était irréprochable : « Tu as été intègre dans tes voies. » (Ézéchiel 28.15) Il adorait Dieu et servait Dieu. Mais un changement subit s’est produit : « Tu as péché. » (Ézéchiel 28.16) Satan est devenu l’ennemi de Dieu. Quelle est la raison de ce changement ? « Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat. » (Ézéchiel 28.17)

 

          Ainsi, l’orgueil s’est glissé dans le cœur de Satan, il s’est trouvé admirable et jugé digne de recevoir à son tour la louange. Il n’a pas voulu se soumettre à la volonté de Dieu, mais accomplir sa propre volonté. Il a pensé à être Dieu lui-même.

 

          C’est ainsi que la Bible nous représente l’origine et la chute de Satan au chapitre 28 du prophète Ézéchiel.

 

          Ce chapitre concerne en premier lieu le roi de Tyr ; mais les expressions dont se sert l’écrivain sacré ne peuvent s’appliquer à un homme, fut-il même le roi de Tyr. Elles nous prouvent que la pensée du prophète, dirigée par le Saint-Esprit, va plus loin qu’un roi terrestre pour contempler celui qui fut un merveilleux chérubin, mais que son orgueil a fait tomber.

 

          Ainsi, il est bien vrai que Dieu a créé Satan ; mais il l’a créé parfait, et c’est Satan lui-même qui a perverti sa propre voie, et, être de lumière, s’est fait être de ténèbres.

 

          On demandera pourquoi Dieu ne s’est pas opposé à la chose. N’avait-il pas la puissance d’empêcher la chute de Satan ? Il l’aurait pu certainement ; mais il avait créé Satan libre, comme il créera l’homme libre. Dieu n’a pas voulu contraindre Satan. Dieu ne veut pas un amour qu’il ait à imposer ; mais un amour qui se donne librement à lui.

 

André THOMAS-BRES

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COMMENT VIVRE LA FOI DANS LA VIE QUOTIDIENNE ?

 

Face à la détresse…

 

          « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. » (Psaume 46.2)

 

« Invoque-moi au jour de la détresse ; je te délivrerai, et tu me glorifieras. » Psaume 50.15)

 

« Au jour de ma détresse, je cherche le Seigneur ; la nuit, mes mains sont étendues dans se lasser. » (Psaume 77.3)

 

« Dans leur détresse, ils crièrent à l’Éternel, et il les délivra de leurs angoisses ; il les conduisit par le droit chemin, pour qu’ils arrivent dans une ville habitable. Qu’ils louent l’Éternel pour sa bonté, et pour ses merveilles en faveur des fils de l’homme ! » (Psaume 107.6-8)

 

« Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. » (Philippiens 4.19)

 

Paul BALLIERE

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COMMENT VIVRE MA FOI DANS LA VIE QUOTIDIENNE ?

 

Face à ma vie…

 

La jeunesse :

 

          « Comme le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? En se dirigeant d’après ta parole. » (Psaume 119.9)

 

          « Si donc un homme vit beaucoup d’années, qu’il se réjouisse pendant toutes ces années, et qu’il pense aux jours de ténèbres qui seront nombreux ; tout ce qui arrivera est vanité. Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton cœur à la joie pendant les jours de ta jeunesse, marche dans les voies de ton cœur et selon les regards de tes yeux ; mais sache que pour tout cela Dieu t’appellera en jugement. » (Ecclésiaste 11.8-12.1) 

 

La vieillesse :

 

          « Ne me rejette pas au temps de la vieillesse ; quand mes forces s’en vont, ne m’abandonne pas ! » (Psaume 71.9)

 

          « Jusqu’à votre vieillesse je serai le même, jusqu’à votre vieillesse, je vous soutiendrai ; je l’ai fait, et je veux encore vous porter, vous soutenir et vous sauver. » (Esaïe 46.4)

 

La mort :

 

          « L’homme né de la femme ! Sa vie est courte, sans cesse agitée. Il naît, il est coupé, comme une fleur ; il fuit et disparaît comme une ombre...Si ses jours sont fixés, si tu as compté ses mois, si tu en as marqué le terme qu’il ne saurait franchir... » (Job 14.5)

 

          « Mon âme est rassasiée de maux, et ma vie s’approche du séjour des morts. » (Psaume 88.4)

 

          « L’homme n’est pas maître de son souffle pour pouvoir le retenir, et il n’a aucune puissance sur le jour de la mort ; il n’y a point de délivrance dans ce combat, et la méchanceté ne saurait sauver les méchants. » (Ecclésiaste 8.8)

 

L’usage du temps :

 

          « Rachetez le temps, car les jours sont mauvais. » (Éphésiens 5.16)

 

          « Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse. » (Psaume 90.12)

 

          « La fin de toutes choses est proche. Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à la prière. » (1 Pierre 4.7)

 

Paul BALLIERE

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COMMENT VIVRE MA FOI DANS LA VIE QUOTIDIENNE ?

 

Mon comportement vis-à-vis de l’alcool…

 

          1. « Le vin est moqueur, les boissons fortes sont tumultueuses : quiconque en fait excès n’est pas sage. » (Proverbes 20.1)

 

          2. « Pour qui les disputes ? Pour qui les plaintes ? Pour qui les blessures sans raison ? Pour qui les yeux rouges ? Pour ceux qui s’attardent auprès du vin, pour ceux qui vont déguster du vin mêlé. Ne regarde pas le vin qui paraît d’un beau rouge, qui fait des perles dans la coupe, et qui coule aisément. Il finit par mordre comme un serpent, et par piquer comme un basilic. Tes yeux se porteront sur des étrangères, et ton cœur parlera d’une manière perverse. Tu seras comme un homme couché au milieu de la mer, comme un homme couché sur le sommet d’un mât : On m’a frappé...je n’ai point de mal !...On m’a battu,...je ne sens rien !…Quand me réveillerai-je ?...J’en veux encore ! » (Proverbes 23.30-35)

 

          3. « Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit. » (Éphésiens 5.18)

 

Paul BALLIERE

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COMMENT VIVRE MA FOI DANS LA VIE QUOTIDIENNE ?

 

Face à diverses situations…

 

Mes épreuves et la tentation…

 

          « ...Maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra... » (1 Pierre 1.6-7)

 

          « Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. » (Jacques 1.2)

 

          « Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation ; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. » (Jacques 1.12)

 

Les accusations de ma conscience…

 

          « Si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance devant Dieu. » (1 Jean 3.20-21)

 

La colère…

 

          « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable. » (Éphésiens 4.26)

 

Mes pensées…

 

          « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » (Philippiens 4.8)

 

Mes sentiments…

 

          « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. » (Philippiens 2.5)

 

Paul BALLIERE

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COMMENT VIVRE MA FOI DANS LA VIE QUOTIDIENNE ?

 

L’usage de ma langue…

 

« Que ma langue chante ta parole ! Car tous tes commandements sont justes ! » (Psaume 119.172)

 

« Par le fruit de la bouche on est rassasié de biens. » (Proverbes 12.14)

 

« Les lèvres fausses sont en horreur à l’Éternel, mais ceux qui agissent avec vérité lui sont agréables. » (Proverbes 12.22)

 

« Dans la bouche de l’insensé est une verge pour son orgueil, mais les lèvres des sages les gardent. » (Proverbes 14.3)

 

« Un témoin fidèle ne ment pas, mais un faux témoin dit des mensonges. » (Proverbes 14.5)

 

« C’est du fruit de sa bouche que l’homme rassasie son corps, c’est du produit de ses lèvres qu’il se rassasie. La mort et la vie sont au pouvoir de la langue ; quiconque l’aime en mangera les fruits. » (Proverbes 18.20-21)

 

« Comme des pommes d’or sur des ciselures d’argent, ainsi est une parole dite à propos. » (Proverbes 25.11)

 

« Entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur. » (Éphésiens 5.19)

 

« Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun. » (Colossiens 4.6)

 

« Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu » (Jacques 1.19-20)

 

« Par lui [Jésus], offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire , le fruit de lèvres qui confessent son nom. » (Hébreux 13.15)

 

Paul BALLIERE

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COMMENT VIVRE MA FOI DANS LA VIE QUOTIDIENNE ?

 

Affronter les soucis de l’existence…

 

          Prenons garde d’être submergés par nos craintes. La Bible dit : « L’inquiétude dans le cœur de l’homme l’abat. » (Proverbes 12.25)

 

          Apprenons à confier notre vie à Dieu : « Remets ton sort à l’Éternel, et il te soutiendra, il ne laissera jamais chanceler le juste. » (Psaume 55.23)

 

          Ayons recours à l’arme efficace de la prière, dans la guerre contre nos soucis. Paul a écrit : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toutes choses faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » (Philippiens 4.6-7)

          En effet, n’oublions jamais que nous sommes les soldats de Jésus-Christ. « Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé. » (2 Timothée 2.4)

 

          Suivons cette règle d’or : « Déchargez-vous sur lui [Dieu] de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. » (1 Pierre 5.7) Nous nous en trouverons bien.

 

Paul BALLIERE

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COMMENT VIVRE MA FOI DANS LA VIE QUOTIDIENNE ?

 

Les biens terrestres

 

L’acquisition de l’argent et des biens...

 

          « Mieux vaut une main pleine avec repos, que les deux mains pleines avec travail et poursuite du vent. » (Ecclésiaste 4.6)

 

          « Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent ; contentez-vous de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. » (Hébreux 13.5)

 

          « C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement ; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. » (1 Timothée 6.6-8)

 

Les biens matériels…

 

          « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent. » (Matthieu 6.19)

 

          « C’est la bénédiction de l’Éternel qui enrichit, et il ne la fait suivre d’aucun chagrin. » (Proverbes 10.22)

 

La richesse…

 

          « Celui qui se confie dans les richesses tombera, mais les justes verdiront comme le feuillage. » (Proverbes 11.28)

 

          « Tel fait le riche et n’a rien du tout, tel fait le pauvre et a de grands biens. » (Proverbes 13.7)

 

          « La richesse est une couronne pour les sages. » (Proverbes 14.24)

 

          « Si Dieu a donné à un homme des richesses et des biens, s’il l’a rendu maître d’en manger, d’en prendre sa part, et de se réjouir au milieu de son travail, c’est là un don de Dieu. » (Ecclésiaste 5.18)

 

La construction…

 

          « Malheur à celui qui bâtit sa maison par l’injustice, et ses chambres par l’iniquité ; qui fait travailler son prochain sans le payer, sans lui donner son salaire ; qui dit : Je me bâtirai une maison vaste, et des chambres spacieuses ; et qui s’y fait percer des fenêtres, la lambrisse de cèdre, et la peint en couleur rouge ! Est-ce que tu règnes parce que tu as de la passion pour le cèdre ? Ton père ne mangeait-il pas, ne buvait-il pas ? Mais il pratiquait la justice et l’équité, et il fut heureux. » (Jérémie 22.13-15)

 

          « Si l’Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain. » (Psaume 127.1)

 

Paul BALLIERE

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COMMENT VIVRE MA FOI DANS LA VIE QUOTIDIENNE ?

(suite)

 

Le travail…

 

          Le travail est nécessaire.

          Dans la loi, Dieu déclare: « Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. » (Exode 20.9-11)

          Exode 23.12 : « Pendant six jours, tu feras ton ouvrage. Mais le septième jour, tu te reposeras, afin que ton bœuf et ton âme aient du repos, afin que le fils de ton esclave et l’étranger aient du relâche. »

 

          Proverbes 6.6-11 : « Va vers la fourmi, paresseux ; considère ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, ni inspecteur, ni maître ; elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger. Paresseux, jusques à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ? Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir !...Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes. »

 

          Proverbes 14.23 : « Tout travail procure l’abondance, mais les paroles en l’air ne mènent qu’à la disette. »

 

          Proverbes 18.9 : « Celui qui se relâche dans son travail est frère de celui qui détruit. »

 

          Proverbes 21.25 : « Les désirs du paresseux le tuent, parce que ses mains refusent de travailler. »

 

          Ecclésiaste 3.13 : « Si un homme mange et boit et jouit du bien-être au milieu de tout son travail, c’est là un don de Dieu. »

 

          Ecclésiaste 10.18 : « Quand les mains sont paresseuses, la charpente s’affaisse ; et quand les mains sont lâches, la maison a des gouttières. »

 

          L’apôtre Paul écrit : « Car, lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément : si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. » (2 Thessaloniciens 3.10)

 

Paul BALLIERE

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COMMENT VIVRE MA VIE QUOTIDIENNE DANS LA FOI ?

 

          Celui qui croit en Christ et règle sa vie d’après les prescriptions de la Bible trouvera dans les Saintes Écritures des conseils utiles et applicables à toutes les situations de la vie courante.

          Au fil de nos prochains articles, nous ne mentionnerons que quelques-unes des nombreuses exhortations bibliques. Comme la question concerne la traduction pratique de la foi dans la vie quotidienne, ne soyez pas surpris que la réponse inclue de nombreux textes de l’Ancien Testament, notamment du livre des Proverbes et de celui de l’Ecclésiaste.

 

          Quelles sont, en premier lieu, les recommandations de Dieu concernant notre propre personne ?

 

1. Notre corps :

 

          1 Corinthiens 6.19-20 : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu. »

 

          1 Corinthiens 3.17 : « Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes. »

 

          Romains 13.14 : « Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. »

 

2. La nourriture et la boisson :

 

          Proverbes 23.20 : « Ne sois pas parmi les buveurs de vin, parmi ceux qui font excès des viandes. »

 

          1 Corinthiens 10.31 : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. »

 

          Quel était le mode alimentaire avant la chute ? Genèse 1.29 : « Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence ; ce sera votre nourriture. »

 

          Quel fut le mode alimentaire après le déluge ? Genèse 9.3-4 : « Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture ; je vous donne tout cela, comme l’herbe verte. Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang. »

 

          Colossiens 2.16 : « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire. »

          1 Timothée 4.2-5 : « ...de faux docteurs...prescrivant...de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité. Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces, parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière. »

 

3. Le sommeil :

 

          Psaume 4.9 : « Je me couche et je m’endors en paix, car toi seul, ô Éternel ! tu me donnes la sécurité dans ma demeure. »

 

          Ecclésiaste 5.11 : « Le sommeil du travailleur est doux, qu’il ait peu ou beaucoup à manger ; mais le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir. »

 

          Pour le chrétien, s’accorder le temps de repos récupérateur ne signifie pas sombrer dans la paresse. La Bible dit : « Va vers la fourmi, paresseux ; considère ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, ni inspecteur, ni maître ; elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger. Paresseux, jusques à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ? Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir !...Et la pauvreté te surprendra comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes. » (Proverbes 6.-11) ; et encore : « N’aime pas le sommeil, de peur que tu ne deviennes pauvre ; ouvre les yeux, tu seras rassasié de pain. » (Proverbes 20.13)

 

Paul BALLIERE

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          Dans nos prochains articles nous parlerons du travail, du salaire, des loisirs, des biens matériels...

 


 

Comment intégrer ma foi dans la vie quotidienne ?

 

          Celui qui croit de tout son cœur au Seigneur Jésus changera radicalement sa manière de vivre. Ce changement s’observera d’abord dans la rupture d’avec le péché. L’apôtre Paul déclare : « Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? » (Romains 6.2). La Bible dit encore : « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui. » (1 Jean 3.9)

          Une fois convertis, nous avons obtenu le pardon de tous nos péchés et allons mener une vie nouvelle qui rompt avec l’ancienne, marquée par le péché. La Parole de Dieu déclare : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5.17). Aux destinataires de sa première lettre, convertis à Christ, l’apôtre Pierre écrit : « C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans la dissolution, les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles. Aussi trouvent-ils étrange que vous ne nous précipitiez pas avec eux dans le même débordement de débauche, et ils vous calomnient. » (1 Pierre 4 .3-4)

          En tant que chrétiens nouveaux-nés, nous ne sommes pas exempts de péchés, mais ce qui autrefois était normal et prévisible est aujourd’hui accidentel. C’est d’ailleurs pourquoi l’apôtre Jean écrit : « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1.8-9)

          L’obéissance aux commandements divins, qui n’apparaissent plus seulement comme des interdits mais aussi comme une force vitale pour une vie réussie, modifie radicalement la trajectoire de notre vie. Cette nouvelle orientation est une preuve de notre amour pour Dieu. La Bible dit : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde » (1 Jean 5.3-4) ; pour notre prochain, nous sommes « une lettre de Christ » (2 Corinthiens 3.3) susceptible d’être lue par n’importe qui.

 

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Dans l’Ancien Testament, Dieu fait exterminer des peuples entiers par la guerre ; or, dans le nouveau Testament, il est écrit : « Aimez vos ennemis. »

Le Dieu de l’Ancien Testament est-il différent de celui du Nouveau Testament ?

 

          De nombreuses personnes pensent que le Dieu de l’Ancien Testament est un Dieu de colère et un Dieu vengeur, tandis que celui du Nouveau testament est un Dieu d’amour. On peut facilement démontrer la fausseté d’une telle conception. Il est en effet écrit dans l’Ancien Testament : « De loin l’Éternel se montre à moi : Je t’aime d’un amour éternel ; c’est pourquoi je te conserve ma bonté » (Jérémie 31.3), alors que le Nouveau Testament affirme : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. » (Hébreux 10.31) Dieu est tout à la fois le Dieu courroucé contre le péché et le Dieu compatissant à l’égard de celui qui se repent. L’Ancien Testament et le Nouveau Testament rendent tous deux ce témoignage à Dieu, car Dieu est toujours le même, lui le « Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. » (Jacques 1.17) Il en est de même du Fils de Dieu : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. » (Hébreux 13.8)

 

          La Bible fourmille d’exemples où Dieu châtie les hommes pécheurs et protège les siens. Lors du déluge, l’humanité tout entière fut engloutie dans les flots ; seules huit personnes furent épargnées. Il en sera de même lors du jugement final : la grande majorité des hommes sera condamnée parce qu’elle aura emprunté le chemin large de la perdition (Matthieu 7 .13-14)

          Dieu avait donné à son peuple la possession de la terre promise, mais dans la traversée du désert, les Amalécites attaquèrent les arrières du peuple. Dans Deutéronome 25 .17-19, Moïse prophétise l’extermination des Amalécites ; plus tard, sur l’ordre de Dieu, le roi Saül met cette menace à exécution(1 Samuel 15.3)

          A l’époque de Nouveau Testament, Dieu frappe Ananias et Saphira parce qu’ils n’ont pas dit toute la vérité (Actes 5.1-11).

          Ces exemples nous montrent que Dieu prend chaque péché beaucoup plus au sérieux que nous ne le faisons. A cet égard, Dieu n’a pas changé. Il continue de haïr tout péché et jugera tout méfait.

 

          Si le jugement n’intervient pas immédiatement, c’est en raison de la grâce de Dieu. Mais le jour viendra où chacun devra rendre compte à Dieu pour lui-même, le chrétien (2 Corinthiens 5.10) comme l’incroyant (Hébreux 9.27 ; Apocalypse 20.11-15).

 

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          Suite à l’étude biblique « Distinction entre conversion et baptême du Saint-Esprit » (que vous retrouverez dans notre rubrique « Saint-Esprit »), Isabelle nous a posé cette question pertinente :

 

« Comment expliquez-vous le passage de Jean 20.22 : " Après ces paroles,

il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit" ? »

 

          Dieu a communiqué la vie à l’homme. « L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante. » (Genèse 2.7)

          Il est facile d’imaginer la création inachevée de l’homme. Dans son intelligence sans limite, dans sa science parfaite, Dieu a façonné l’être humain à partir de la poussière prise du sol. L’Éternel n’est-il pas notre père ? Nous sommes l’argile, et c’est lui qui nous a formés, nous sommes l’ouvrage de ses mains (Esaïe 64.7) Il est donc là, le premier homme, créature merveilleuse, mais sans vie, étendu sur la terre d’où il vient. Sculpté avec une imagination extraordinaire, mais encore inerte ; modelé avec soin et amour, mais incapable de voir, d’entendre, de communiquer, de se mouvoir. Il lui manque cette « chose » qui échappe aux investigations des plus éminents scientifiques ; une « chose » que l’on ne peut analyser dans les laboratoires, insaisissable bien que réelle ; ce mystère qui s’appelle la vie.

          Dieu examine son chef-d’œuvre. Tout est en place. C’est alors que Dieu se penche, s’abaisse, pour donner ce qui ne viendra jamais d’en bas. Il vient au chevet, non d’un mort, mais d’un être qui ne sait pas encore ce qu’est vivre. L’Éternel approche sa bouche, et s’insuffle lui-même. C’est alors le divin dans un amas de glèbe ; la vie, l’amour, la gloire dans un seul souffle du Créateur. Job dit : « En réalité, dans l’homme, c’est l’esprit, le souffle du Tout-Puissant, qui donne l’intelligence. » (Job 32.8) « C’est le souffle du Tout-Puissant qui me fait vivre. » (Job 33.4) « S’il [Dieu] ne pensait qu’à lui-même, s’il retirait à lui son esprit et son souffle, toute chair périrait soudain, et l’homme retournerait en poussière. » (Job 34.14)

          Maintenant, et maintenant seulement, Adam paraît, debout et vivant. Il est image et ressemblance, resplendissement et empreinte. Il est fils de Dieu, expression exacte de son créateur (Luc 3.38). Il a pour vocation de multiplier, de remplir la terre, de l’assujettir, de la dominer. Il est prêt, s’il le désire, et tant qu’il le voudra, à vivre dans une relation d’amour avec Dieu, dans une communion qui n’est autre que la vraie religion.

          Malheureusement, l’Éden immaculé va être infecté par la pestilence de la chute.

          Jésus viendra, se dépouillant de sa gloire divine et céleste, pour devenir l’enfant de Noël, le grand réparateur de la brèche du péché. Il paiera le prix fort de notre rachat, le montant inestimable de notre rançon : la mort ignominieuse de la Croix. Ô, merveilleux sacrifice expiatoire de l’Innocent s’offrant pour les coupables ! Ô, la puissance du sang de l’Agneau, victime substitutive, immolé sur l’autel du châtiment !

 

Quand le Fils insuffle la vie…

 

          Le dimanche soir de Pâques, « alors que, par crainte des Juifs, les portes de la maison où se trouvaient les disciples étaient verrouillées, Jésus vint, il se tint au milieu d’eux et leur dit : « La paix soit avec vous. » Tout en leur parlant, il leur montra ses mains et son côté. En voyant le Seigneur, les disciples furent remplis de joie. Alors, à nouveau, Jésus leur dit : « La paix soit avec vous. Comme le Père m’a envoyé, à mon tour je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et leur dit : « Recevez l’Esprit Saint... » (Jean 20.19-22)

          Darby traduit : « Il souffla en eux ».

          Jésus souffla en eux cette vie de l’Esprit qui l’avait caractérisé lorsqu’il était le seul homme sur qui l’Esprit puisse descendre. Les disciples n’ont pas été baptisés du Saint-Esprit ce dimanche soir de Pâques. Ils le seront dix jours après l’ascension, le jour de la Pentecôte (Actes 2 ; voyez aussi Actes 1.4-5). L.Bonnet écrit : « Nous trouvons ici, à la fois le symbole et la réalité : le symbole dans cette action de Jésus : il souffla sur eux, action d’autant plus significative que, en hébreu et en grec, le souffle, ou le vent, est désigné par le même mot que l’esprit (Ézéchiel 37.5 et suivants ; Jean 3.8 ; comparez Actes 2.2) ; la réalité est clairement indiquée par cette parole : « Recevez l’Esprit Saint ». Celle-ci n’est pas seulement un renouvellement de la promesse (Actes 2.14-16) qui devait s’accomplir à la Pentecôte ; et d’autre part l’évangéliste ne prétend pas raconter ici l’effusion puissante de l’Esprit qui eut lieu alors...Jésus n’était pas encore glorifié. Il ne pouvait donc, d’après notre évangéliste lui-même (Jean 7.39 ; 16.7), envoyer le Saint-Esprit aux siens ».

          L’Esprit n’est venu qu’après la glorification de Christ. Historiquement parlant, ce que Jésus a fait ici, pour les siens, se distingue d’avec le baptême du Saint-Esprit dont il est question dans Actes 2.

          Quelle est donc la signification de cet acte ? L’Esprit que les disciples reçurent est un souffle de vie intérieure. La vie de résurrection, en vertu de la mort de Jésus, devient la vie des croyants. Paul écrit : « Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés) ; il nous a ressuscités ensemble » (Éphésiens 2.4-6) ; et encore : « Ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts » (Colossiens 2.12). Dans sa lettre aux Romains, l’apôtre écrit : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection. » (Romains 6.3-5)

          Rappelez-vous, lorsque Dieu fit le premier homme, il souffla en lui une respiration de vie et Adam devint une âme vivante. Avec cette âme vivante, dont l’existence ne peut cesser, l’homme devenu pécheur, tomba sous l’empire de la mort. Jésus, le Fils de Dieu, devint homme et il porta les conséquences du péché du premier homme en mourant sur la croix. En lui, dans sa mort, l’homme en Adam a pris fin. Jésus est ressuscité et il devient un esprit vivifiant, un esprit qui fait vivre : « C’est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam [Christ] est devenu un esprit vivifiant. » (1 Corinthiens 15.45)

          Ainsi Jésus, resplendissant de vie, retrouve ses disciples pour leur communiquer sa vie. Dans la Genèse, nous assistons à la création du premier homme, et dans l’évangile de Jean, à celle du nouvel homme.

          Ce jour-là, c’était la visite du Premier-né d’une race nouvelle, à la famille du Père céleste ; dans une sphère qui se trouvait au-delà de la mort et en dehors du monde. Sa bouche s’est approchée des disciples pour leur insuffler sa vie de résurrection. Christ leur a communiqué la vie promise. N’avait-il pas déclaré : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi » (Jean 14.19) ? « Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même » (Jean 5.26) ; « ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. » (Jean 5.21)

          « Le premier-né d’entre les morts » (Colossiens 1.18) insuffle aux siens une vie hors d’atteinte de la mort et de son pouvoir : la vie du Saint-Esprit. L’Esprit est vie. C’est lui qui vivifie ».

          F. Godet écrit : « Élevé lui-même à un degré de vie supérieur, Jésus les élève, autant qu’il le peut faire, à sa position nouvelle. Il les associe à son état de ressuscité, comme plus tard par la Pentecôte, il les fera participer à son état de glorifié ».

 

Paul BALLIERE

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COMMENT CONCILIER LA NOTION D’UN DIEU D’AMOUR

AVEC TANT DE DÉTRESSE SUR CETTE TERRE ?

POURQUOI DIEU PERMET-IL LA SOUFFRANCE ?

 

          Avant la chute, il n’y avait ni mort ni peine, ni souffrance, ni rien de ce qui nous afflige aujourd’hui. Dieu avait disposé toutes choses pour que l’homme puisse mener une vie parfaite. Mais l’homme a choisi délibérément de suivre ses propres voies qui l’ont éloigné de Dieu. Nous ne savons pas pourquoi Dieu a accordé une telle liberté à l’homme. En revanche, nous constatons que celui qui se détourne de Dieu sombre dans la misère. Ceci est confirmé jour après jour. Beaucoup sont enclins à rendre Dieu responsable de tout cet état de choses. Pourtant, la faute n’incombe pas à Dieu, mais à l’homme. Imaginons que vous rouliez à vive allure, de nuit, sur une autoroute. Vous décidez alors de votre plein gré d’éteindre vos phares. Pourriez-vous accuser le constructeur automobile si votre décision entraînait un accident ? Le constructeur a équipé le véhicule de tous les moyens pour rouler de nuit et a fourni toutes les indications nécessaires pour vous permettre d’éclairer votre chemin. Si l’utilisateur refuse de se servir de l’éclairage, il en porte seul la responsabilité. « Dieu est lumière » (1 Jean 1.5) ; si nous prenons le parti de vivre dans les ténèbres loin de Dieu, ne le lui reprochons pas, car il nous a créés pour vivre dans sa proximité. Dieu est et reste un Dieu d’amour ; il l’a démontré en accomplissant une œuvre inimaginable : il a donné son Fils unique pour nous arracher à la situation désespérée dans laquelle nous nous étions mis nous-mêmes. Jésus a dit en parlant de lui-même : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » (Jean 15.13) Existe-t-il amour plus grand ? Jamais une œuvre comparable au sacrifice du Calvaire n’a été accomplie en faveur de l’homme ; la croix est bien le point culminant de l’amour divin.

 

          Que nous soyons croyants ou non, nous vivons tous dans un monde déchu ; la souffrance sous toutes ses formes connues en fait partie intégrante. Nous n’avons aucune explication à la souffrance qui frappe l’individu. Pourquoi telle personne est-elle épargnée par la maladie, alors que telle autre est atteinte d’un mal implacable et souffre cruellement ? Il arrive même souvent que l’homme pieux soit davantage éprouvé que l’incroyant. Le psalmiste l’avait déjà constaté :

 

          « J’ai vu en effet ceux qui ont renié Dieu, j’ai vu que tout leur réussit, et j’ai envié ces insolents. Ces gens-là n’ont jamais d’ennuis, ils sont gros et gras, ils ne connaissent pas la peine des hommes ; les coups durs sont pour les autres, pas pour eux. » (Psaume 73.3-5)

 

          Mais il finit aussi par comprendre le sens de sa détresse personnelle : elle n’est pas la sanction infligée en raison d’un péché particulier. Il ne conteste pas avec Dieu ; au contraire, il s’accroche davantage à lui :

          « Pourtant, je suis toujours avec toi. Tu m’as saisi la main droite, tu me conduis selon ton plan, ensuite tu me prendras dans ta gloire...Mon corps peut s’épuiser, mon cœur aussi, mais mon appui, mon bien le plus personnel, c’est toi, Dieu, pour toujours. » (Psaume 73.23-24, 26)

 

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POURQUOI NE PEUT-ON PAS VOIR DIEU ?

 

          Adam et Eve, les premiers êtres créés par Dieu, vivaient dans une communion si étroite avec lui, qu’ils pouvaient le contempler face à face. Par sa chute, l’homme s’est éloigné de Dieu qui, en raison de sa sainteté, hait tout péché. Ainsi prit fin la douce communion de la créature avec son créateur. La Bible dit : « Le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs...qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir. » (1 Timothée 6.16). C’est pourquoi, nous ne pourrons de nouveau voir Dieu qu’après la mort, lorsque nous entrerons dans la maison du Père. Jésus est le seul chemin qui y conduit. Il a déclaré : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14.6)

 


 

          QUESTION : « Il existe beaucoup de religions ; il est impensable que toutes soient fausses. N’est-il pas prétentieux d’affirmer que seul le christianisme conduit à la vie éternelle ? »

 

          Aucune religion ne sauve, pas même la religion chrétienne si tant est que l’on considère le christianisme comme une religion. Il n’y a qu’un seul Dieu, celui qui a créé le ciel et la terre. La Bible révèle ce Dieu. Seul Dieu, par sa Parole, la Bible, peut nous dire en toute vérité ce qui peut nous sauver. S’il avait existé une religion capable de nous sauver de la perdition éternelle, Dieu nous aurait recommandé d’en suivre les préceptes. Mais dans ce cas, la mort de Jésus sur la croix n’aurait pas été nécessaire. Si le Fils de Dieu est mort en sacrifice à Golgotha, c’est que ce moyen était absolument indispensable pour notre salut. La croix nous déclare donc clairement qu’il n’y avait pas de moyen moins coûteux aux yeux du Dieu saint pour expier les péchés des hommes. La mort de Jésus sur la croix marque le jugement de Dieu sur le péché : la seule façon d’être sauvé consiste donc à se tourner vers Jésus et à lui abandonner sa vie. Dans toutes les religions, l’homme doit obtenir son salut par ses propres efforts; en revanche, selon l’évangile, Dieu a tout accompli en son propre Fils, et l’homme n’a plus qu’à recevoir le salut par la foi. C’est ce que déclare explicitement la Bible : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4.12) En dehors de Jésus, il n’existe aucun pont entre la terre et le ciel.

 

          Toutes les religions sont des mirages trompeurs dans le désert de l’humanité perdue. Or, jamais le mirage d’une oasis n’a étanché la soif d’un voyageur égaré dans l’étendue désertique. Même la tolérance envers tous les systèmes religieux imaginés par les hommes conduit à la mort. La Bible dit : « Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort. » (Proverbes 14.12) L’homme a besoin d’une eau fraîche. La Bible désigne sans l’ombre d’un doute Jésus comme la véritable oasis, comme l’unique planche de salut.

 

          Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14.6)

 

          L’apôtre Paul écrit : « Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. » (1 Corinthiens 3.11)

 

          L’apôtre Jean dit : « Celui qui a le Fils [Jésus] a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie » (1 Jean 5.12)

 

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L’INTERPRÉTATION DE NOS RÊVES

 

          Question : « Je fais souvent les mêmes rêves qui me troublent. Ont-ils quelque chose à m’enseigner ? »

 

          Il existe trois types de rêves :

 

1. Les rêves inspirés par Dieu.

          La Bible rapporte des rêves dans lesquels Dieu a parlé aux hommes, par exemple à Joseph, l’époux de Marie (Matthieu 1.19-25). Dans certains cas, celui qui rêvait reconnaissait explicitement que c’était Dieu qui communiquait avec lui (par exemple Salomon, dans 1 Rois 3.5-15, ou Daniel, dans Daniel 7) ; dans d’autres, Dieu envoyait à celui qui avait fait un rêve particulier un messager pour lui en donner l’explication ; ainsi Joseph reçut la faculté de donner la signification des rêves faits par le panetier et par l’échanson de Pharaon (Genèse 40). Par conséquent, les rêves que Dieu suscite pour nous parler ne peuvent pas nous troubler ni nous effrayer ; au contraire, ils se révéleront rapidement comme des moyens d’encouragement ou de mise en garde dans des situations particulières. Mais ce moyen de communication de la volonté de Dieu reste extrêmement rare et exceptionnelle.

 

2. Les rêves sans signification particulière.

          La plupart des rêves sont fugitifs et n’ont pas de signification : « Tel un rêve, il (l’homme impie) s’envole, et sa trace est perdue comme s’évanouit une vision nocturne. » (Job 20.8) Il faut se méfier de ceux qui interprètent les rêves symboliquement. « Les devins font de fausses révélations, les rêves qu’ils racontent sont sans valeur. » (Zacharie 10.2). Par ailleurs, la Bible dit : « Les songes naissent de la multitude des occupations » (Ecclésiaste 5.2), ce qui signifie tout simplement que la nuit, pendant notre sommeil, notre subconscient engendre parfois des rêves en rapport avec le contenu de nos journées. Il ne faut donc leur attribuer aucune valeur spirituelle ou symbolique.

 

3. Les rêves qui reflètent des situations mal gérées.

          Le subconscient peut parfois engendrer des rêves qui, de toute évidence, sont liés à des événements passés : craintes que l’on n’a pas su vaincre, culpabilité non avouée, épisodes de la vie douloureux (souvenirs de guerre, peur d’examens, crises conjugales). C’est probablement à ce type de rêves que se réfère la question posée en titre de cet article. Une relation d’aide appropriée peut progressivement faire disparaître ces rêves. Comme ils sont généralement associés à un sentiment de culpabilité, il conviendra de proposer à la personne qui en souffre le pardon de Dieu comme remède efficace.

 

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DIEU A-T-IL CRÉÉ LE MAL ?

 

          La Bible affirme clairement : « Dieu est lumière et il n’y a point en lui de ténèbres. » (1 Jean 1.5) Dieu est absolument pur et parfait. Jésus dit à ses disciples : « Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Matthieu 5.48). Les anges proclament sa perfection : « Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! » (Esaïe 6.3) Il est le « Père des lumières. » (Jacques 1.17) Il est donc exclu que le mal puisse trouver son origine en Dieu. La Bible associe l’apparition du mal à la chute de Satan qui était un chérubin, un ange de lumière, et qui a voulu devenir « semblable au Très-Haut .» (Esaïe 14.14) Dans la Bible, le prophète Ézéchiel décrit l’orgueil et la chute de Satan : « Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi. Par la grandeur de ton commerce tu as été rempli de violence, et tu as péché ; je te précipite de la montagne de Dieu, et je te fais disparaître, chérubin protecteur, du milieu des pierres étincelantes. Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jette par terre... » (Ézéchiel 28.15-17)

 

          En succombant à la tentation, le premier couple humain s’est asservi au péché. Le mal s’est ainsi frayé une entrée dans le monde créé par Dieu. Il est évident que Satan a réussi de la sorte à exercer son emprise sur ce monde. La Bible dit : « Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5.12) ; et encore : « le monde entier est sous la puissance du malin. » (1 Jean 5.19)

 

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Question d’un musulman...

 

LES CHRÉTIENS ET LES MUSULMANS

NE PRIENT-ILS PAS LE MÊME DIEU ?

 

          Allah, le Dieu des musulmans, est-il le Père de Jésus-Christ ? « Non, répond le Coran, Allah n’a pas de Fils. Une telle idée est blasphématoire ! » Dans ce cas, le Dieu des musulmans n’est pas le Dieu des chrétiens. Compte tenu du grand nombre de religions, beaucoup se posent la question de la tolérance : finalement, ne servent-elles pas toutes le seul et même Dieu ? Dans l’Ancien Testament, le Dieu de la Bible se déclare unique : « Je suis le premier et je suis le dernier, et hors moi il n’y a point de Dieu » (Esaïe 44.6) ; « C’est moi, moi qui suis l’Éternel, et hors moi il n’y a point de sauveur. » (Esaïe 43.11) Ce Dieu vivant est le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ; il est le Père de Jésus-Christ : « Puis, ayant fait quelques pas en avant, Jésus se jeta contre terre, et pria que s’il était possible, cette heure s’éloignât de lui. Il disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe ! » Marc 14.35-36)

          Voici cinq grandes différences entre Allah et le Père de Jésus-Christ :

 

1. Les relations entre Dieu et les hommes : dans l’islam, Dieu ne se révèle pas. Il demeure lointain, inaccessible. Les paroles « Allahu akbar » que répètent fréquemment les musulmans et qui signifient : « Dieu est toujours le plus grand » expriment bien la pensée musulmane : l’homme ne peut pas nouer des relations personnelles avec lui ; Allah ressemble à ces grands princes orientaux qui dominent sur leurs sujets et n’ont pas de contact avec eux.

 

2. La relation Père-Fils : pour le musulman, les notions de filiation (nous sommes enfants de Dieu) et de paternité (Dieu est « Abba, c’est-à-dire Père, Romains 8.15) sont non seulement incompréhensibles mais aussi blasphématoires, car selon l’islam, Dieu est totalement séparé de ce monde.

 

3. L’incarnation de Dieu : l’incarnation de Dieu en Jésus-Christ constitue l’événement central de l’histoire du salut. Dieu n’a pas seulement paru parmi nous, il a aussi pris nos péchés en son corps sur le bois. La doctrine de la rédemption qui en découle reste incompréhensible pour l’islam.

 

4. La miséricorde et l’amour de Dieu : Dieu paie un prix terriblement élevé pour se montrer miséricordieux à l’égard du pécheur. Il déclare : « Tu m’as tourmenté par tes péchés, tu m’as fatigué par tes iniquités » (Esaïe 43.24). Dieu nous témoigne sa compassion parce qu’il nous a rachetés à grand prix. La Bible dit : « Vous avez été rachetés à un grand prix » (1 Corinthiens 6.20) ; et encore : « Vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps » (1 Pierre 1.18-19). La miséricorde d’Allah ne lui a rien coûté ; elle est arbitraire.

 

5. Dieu est notre assurance : le musulman ne peut concevoir un Dieu qui lui offre abri, sécurité, paix et assurance du salut. Il n’en est pas ainsi d’un chrétien. L’apôtre Paul a déclaré : « Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8.38-39). Pour l’islam, il est inconcevable que Dieu puisse s’humilier lui-même jusqu’à la mort sur une croix ; inconcevable aussi que le Saint-Esprit puisse remplir notre cœur, inconcevable encore le retour du Seigneur Jésus avec une grande puissance et dans la gloire.

 

          Il est vrai que ici et là, le Coran et la Bible affichent des similitudes superficielles concernant la personne de Dieu. Mais un examen plus attentif montre que les deux conceptions sont incompatibles. Les musulmans et les chrétiens n’adorent pas le même Dieu.

 

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DIEU N’EST-IL PAS RESPONSABLE

DE TOUT LE MAL SUR LA TERRE ?

 

          Quand, après la chute, Dieu demanda des comptes à Adam, celui-ci se retourna contre Eve, et dit : « La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. » (Genèse 3.12)

          Quand Dieu interrogea la femme, celle-ci mit en cause le serpent : « Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. » (Genèse 3.13)

          Placés en face de nos fautes, nous avons toujours tendance à nous disculper et à rendre Dieu responsable de tout.

          Non seulement Dieu n’est pas responsable du mal sur la terre, mais voilà que se produit l’inimaginable : en Jésus, Dieu se charge de tous nos péchés. « Celui qui n’a point connu le péché [Jésus], il [Dieu] l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » (2 Corinthiens 5.21). La Bible dit encore de Jésus: « Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » (Esaïe 53.3-5) La sanction prononcée par Dieu contre les péchés du monde est tombée sur le Fils de Dieu. Il a été frappé de plein fouet par la malédiction divine : pendant trois heures, le pays a été enveloppé de ténèbres, et le crucifié a été réellement abandonné de Dieu. « ...Notre Seigneur Jésus-Christ s’est donné lui-même pour nos péchés. » (Galates 1.4)

          Tel est le manifeste de l’amour de Dieu. Il n’existe pas de meilleure nouvelle que celle de l’Évangile.

 

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OÙ EST DIEU ?

 

          Notre façon humaine de penser nous pousse à localiser Dieu. C’est pourquoi les mythologies païennes de l’Antiquité et les religions païennes d’aujourd’hui assignent aux divinités des lieux particuliers. Les Grecs croyaient que leurs dieux demeuraient sur le mont Olympe et les Germains les localisaient dans le Walhalla.

          On prête au physicien français Laplace ces mots : « J’ai sondé l’univers, mais je n’ai jamais rencontré Dieu. » Ces paroles ont été reprises par un cosmonaute soviétique : « Lors de mes révolutions autour de la terre, je n’ai jamais rencontré Dieu » (Nicolaïev en 1962 à bord du vaisseau spatial Vostok III).

          D’après la Bible, toutes ces affirmations sont foncièrement erronées, car Dieu échappe à toute localisation. Lui, qui a créé l’espace, ne peut en être une partie. Il remplit chaque recoin de l’univers ; il est omniprésent. C’est ce que l’apôtre Paul déclare aux païens d’Athènes : « En lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être. » (Actes des apôtres 17.28) Le psalmiste affirme la même réalité lorsqu’il s’écrie : « Tu m’entoures par derrière et par devant, et tu mets ta main sur moi. Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, elle est trop élevée pour que je puisse la saisir. Où irais-je loin de ton esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira. » (Psaume 139.5-10) Quel témoignage éloquent rendu à l’omniprésence de Dieu !

          Le concept mathématique d’espaces pluridimensionnels (le nôtre a trois dimensions) peut nous aider à répondre à la question : « Où est Dieu ? » Les spécialistes comprendront : l’espace à n dimensions n’est qu’un sous-ensemble de l’espace à n+1 dimensions. Ainsi, l’espace à quatre dimensions ne peut se représenter dans l’espace à trois dimensions, mais il l’englobe totalement.

          Au-delà du concept mathématique, la Bible témoigne de cette vérité, lorsqu’elle dit : « Mais quoi ! Dieu habiterait-il véritablement sur la terre ? Voici, les cieux et les cieux des cieux ne peuvent le contenir ! » (1 Rois 8.27)

 

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Y A-T-IL UNE VIE APRÈS LA MORT ?

 

          Les gigantesques pyramides d’Égypte témoignent des connaissances, des techniques et de l’architecture d’alors, et sans doute davantage encore de la croyance de ces hommes en une vie après la mort. Il n’existe aucune civilisation ni aucun peuple qui n’ait eu une telle croyance, pas même les athées. A la mort du révolutionnaire nord-vietnamien Ho Chi Minh (1890-1969), on lut son testament devant les personnalités marquantes des différents communistes. « Je vais retrouver les camarades Marx, Lénine et Engels », y était-il écrit.

 

          Comment expliquer cette croyance universelle ? Dieu « a mis dans le cœur de l’homme la pensée de l’éternité. » (Ecclésiaste 3.11) Pour nous, la mort est un mur par-dessus lequel nous ne pouvons pas voir. Mais quelqu’un a fait une brèche dans ce mur, et il est revenu « d’outre-tombe ». Il s’agit du Seigneur Jésus, mort sur la croix, mis au tombeau et ressuscité d’entre les morts le troisième jour. Celui qui a triomphé de la mort nous donne l’assurance que notre existence ne se termine pas dans la mort. Il nous a donné une preuve éclatante de la réalité du ciel et de l’enfer. Nous sommes des créatures destinées à l’éternité, mais seule la foi en lui nous garantit la vie éternelle. « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt. » (Jean 11.25)

 

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POURQUOI SOMMES-NOUS SUR TERRE ?

 

          Nous ne sommes pas sur terre comme aboutissement d’un processus évolutif, mais parce que Dieu l’a voulu ainsi. Nulle part la Bible ne nous fournit les raisons qui ont pu pousser Dieu à créer l’homme. Nul ne le sait. Par contre, la Parole de Dieu nous rapporte l’intention divine qui a présidé à la création de l’homme : « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. » (Genèse 1.26-27). Nous sommes sur terre parce que Dieu l’a expressément décidé ainsi. Nous sommes des êtres désirés et non des « parasites cosmiques » (pour reprendre l’expression de F.Nietzsche) ou des « vagabonds à la limite de l’univers » (selon les mots de J.Monod) ou encore une forme évoluée de quelque animal (je ne nomme personne, suivez mon regard!) Non, nous sommes des créatures voulues de Dieu.

          Par ailleurs, La Bible ajoute que nous sommes des créatures aimées de toute éternité ; Dieu dit : « Je t’aime d’un amour éternel ; c’est pourquoi je te conserve ma bonté » (La Bible, Jérémie 31.3) ; et encore : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Evangile de Jean 3.16)

          Ce verset prouve en outre que nous sommes destinés à la vie éternelle.

 

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COMMENT SAIT-ON QU’IL Y A UN DIEU ?

 

          Il n’existe sur terre pratiquement aucune nation ou tribu qui n’admette, sous une forme ou une autre, l’existence d’un dieu, d’un esprit ou d’un être suprême. Même les peuplades les plus primitives et les plus isolées, qui n’ont jamais eu de contact avec d’autres civilisations ou avec l’Évangile, croient en un dieu. Comment expliquer ce fait ? Nous avons tous la faculté mentale de partir des merveilles de la création visible pour aboutir au Créateur invisible. Qui pourrait croire qu’une automobile, une montre ou même un bouton, ou le simple trombone se soient faits tout seuls ? C’est pourquoi l’apôtre Paul déclare : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils [les hommes] sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces. » (Romains 1.20-21)

          Mais le livre merveilleux de la Nature ne nous parle que de l’existence de Dieu et de l’excellence de ses attributs, entre autres sa toute-puissance et son intelligence sans limite. Il ne nous dit presque rien des autres qualités de son Auteur, telles que son amour, sa compassion, sa bonté...Pour en savoir plus sur le créateur, nous avons besoin d’un autre livre : la Bible. Nous vous conseillons vivement de vous en procurer un exemplaire, si ce n’est déjà fait, et de le lire attentivement.

 

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DANS QUEL SENS LES CROYANTS

SONT-ILS RENDUS PARFAITS POUR TOUJOURS ?

 

          Hébreux 10.14 : « Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés. »

 

          Par une seule offrande – c’est-à-dire l’offrande de sa propre vie – Jésus-Christ nous a amenés à la perfection pour toujours. Tous les croyants sont rendus parfaits pour toujours, par la mort de Christ.

 

          Mais dans quel sens sommes-nous rendus parfaits ? La Bible dit : « En effet, la loi qui possède une ombre des biens à venir, et non l’exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection. Autrement, n’aurait-on pas cessé de les offrir, parce que ceux qui rendent ce culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu aucune conscience de leurs péchés ? »

 

          Les adorateurs sont parfaits quant à leur position devant Dieu, mais non parfaits dans leur marche et leur état permanent.

 

          Par la mort de Christ, le croyant est racheté de la culpabilité du péché pour toujours. Il n’a plus besoin d’avoir conscience de ses péchés passés, car le sang en a effacé la culpabilité. Le sacrifice unique et complet a enlevé le péché.

 

R.A. TORREY

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COMMENT CONCILIER LA DOCTRINE BIBLIQUE DE LA VRAIE DIVINITE DE                                     JESUS-CHRIST, AVEC LA DOCTRINE BIBLIQUE DE LA VERITABLE                                               NATURE HUMAINE DE CHRIST ?


          Après avoir étudié la divinité et l’humanité de notre Seigneur Jésus-Christ (voir les études bibliques dans notre rubrique « articles » – « Jésus-Christ »), R.A. TORREY soulève cette grande question :

 

COMMENT CONCILIER LA DOCTRINE BIBLIQUE

DE LA VRAIE DIVINITÉ DE JÉSUS-CHRIST,

AVEC LA DOCTRINE BIBLIQUE

DE LA VÉRITABLE NATURE HUMAINE DE CHRIST ?

 

          Ce n’est pas notre but principal. Ce que nous désirons faire, c’est de trouver ce que les divers passages signifient dans leur interprétation naturelle et grammaticale. Alors, si nous pouvons les concilier, tant mieux. Sinon, acceptons les deux côtés de la doctrine et attendons des connaissances plus profondes pour les concilier. C’est un principe d’interprétation absolument vicieux que celui qui veut que nous interprétions chaque passage de la Bible, de manière que nous puissions le faire concorder avec tous les autres passages. Ceci donne lieu à une théologie partiale […] Notre devoir est de découvrir le sens clairement exact du passage examiné, tel qu’on peut le déterminer par l’usage des mots, de la construction grammaticale et du contexte. Rappelons-nous que, dans bien des cas, deux vérités qui nous semblaient autrefois absolument irréconciliables et contradictoires, nous apparaissent maintenant, avec notre connaissance accrue, admirablement harmonisées. Et les vérités qui nous semblent encore contradictoires, s’harmonisent parfaitement dans l’infinie sagesse de Dieu et un jour, s’harmoniseront parfaitement dans nos esprits, lorsque nous nous rapprocherons davantage de l’omniscience de Dieu. En tout cas, c’est sans la moindre hésitation que la Bible place la divinité et l’humanité de Jésus-Christ en juxtaposition intime.

 

          Matthieu 8.24-26 : « Et voici, il s’éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait. Les disciples s’étant approchés, le réveillèrent et dirent : Seigneur, sauve, nous périssons ! Et il leur dit : Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Alors, il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme. »

 

          Luc 3.21-22 : « Tout le peuple se faisant baptiser, Jésus fut aussi baptisé et pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit, et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles : Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis toute mon affection ! »

 

          Jean 11.38, 43, 44 : « Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au sépulcre. C’était une grotte, et une pierre était placée devant...Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors ! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller. »

 

          Luc 9.28, 29, 35 : « Environ huit jours après qu’il eût dit ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il monta sur la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage changea et son vêtement devint qu’une éclatante blancheur...Et de la nuée, sortit une voix, qui dit : « Celui-ci est mon Fils élu, écoutez-le. »

 

          Matthieu 16.16, 17, 21 : « Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux...Dès lors, Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, qu’il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu’il fût mis à mort et qu’il ressuscitât le troisième jour. »

 

          Hébreux 1.6 : « Et lorsqu’il introduit de nouveau dans le monde, le premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent. » Comparez Hébreux 2.18 : « Car ayant été tenté lui-même dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés. »

 

          Hébreux 4.14-15 : « Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péchés. »

 

R.A. TORREY

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PARLER AVEC LES MORTS ?


 

PARLER AVEC LES MORTS ?

 

          Nous voyons aujourd'hui une recrudescence de ce qu'on appelle la parapsychologie et qui regroupe: la voyance, tout phénomène inexplicable et occulte, les guérisseurs, l'hypnose, les médiums, les graphologues, les numérologues, les magnétiseurs, les radiesthésistes et autres devins de tous bords. On n'hésite pas à dire qu'il s'agit là d'une nouvelle religion. Des journées de parapsychologie sont organisées dans nos grandes villes: quinzaine d'astrologie, salons des arts divinatoires, et j'en passe ! Une enquête réalisée pour France 2 a révélé que le chiffre d'affaire annuel des parapsychologues avoisine celui de la régie Renault. Savez-vous que plus de 70% des Français lisent leur horoscope ? En France, pour 10 000 habitants, il y a six médecins, mais neuf astrologues !

 

Voyages organisés dans l'au-delà

 

          J'ai lu dans un VSD, un reportage fort intéressant et qui avait pour titre : "Voyages organisés dans l'au-delà" ! Permettez-moi de vous en faire partager quelques extraits : "Danse avec les esprits: après avoir rencontré le défunt dans la chambre obscure, il est possible de le retrouver par une danse, les yeux clos et les paumes des mains jointes, sur fond de musique New-Age et de bruits de la nature (photo à l'appui - des danseurs bien sûr, pas du défunt !)

          Autre colonne de ce reportage: "Certains privilégiés ont des relations avec l'au-delà. Ils communiquent avec les morts, reçoivent des messages de ces derniers. Aujourd'hui, nous pouvons tous entrer en contact avec les disparus. Le docteur Moody organise aux Etats-Unis de véritables stages pour apprendre à rencontrer ceux qui sont partis. En France, nous dit-on, ceux qu'on appelle les "transcommunicateurs" sont en relation régulière avec cet univers parallèle... "

          Je tourne une page du VSD et je lis, avec stupéfaction, ce qui suit : "Les morts nous parlent", affirme le Père François Brune, auteur d'un ouvrage du même titre. "Si le Père Brune est aussi sûr de lui, écrit le journaliste, c'est parce qu'il détient les preuves de la transcommunication: des enregistrements audio ou vidéo, des fax, des messages apparus sur ordinateur." Bref, toute la technique moderne au service du spiritisme! Suivent alors, en pages couleur, des témoignages :"Madame Monique S. affirme avoir obtenu près de 20 000 messages audio et vidéo de défunts. Ces enregistrements consolent, nous dit-on encore, des parents désespérés qui, à travers la France entière, font appel à ses dons." Et le reportage n'aurait pas été complet sans les témoignages de ces parents désespérés qui, maintenant consolés par leur communication avec les morts, arborent un sourire rassurant (toujours photos à l'appui).

 

Ce que Dieu en pense

 

          Dans un pays comme le nôtre, qui se veut et se dit "christianisé", il est bon de se préoccuper de savoir ce que pense Dieu de ces pratiques. Et ce qu'il en pense, il nous le dit, dans son message aux hommes, contenu tout entier dans la Bible. Je vous cite quelques textes : "Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Eternel." (Deutéronome 18.10-12); et encore : "Ne vous tournez pas vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les devins; ne les recherchez point, de peur de vous souiller avec eux. Je suis l'Eternel, votre Dieu." (La Bible, Lévitique 19.31) Le prophète Esaïe lançait un vibrant appel, plein de sagesse divine : "Si l'on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l'avenir, qui poussent des sifflements et des soupirs, répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ?" (La Bible, Esaïe 8.19)

 

          Ainsi, la bonne voie consiste à consulter Dieu. Le bonheur de l'être humain réside toujours dans l'obéissance à la voix de Dieu. La loi de Dieu, pour le peuple d'Israël, était on ne peut plus claire à l'égard de ceux qui se livraient à de telles pratiques occultes : "Si un homme ou une femme ont en eux l'esprit d'un mort ou un esprit de divination, ils seront punis de mort; on les lapidera; leur sang retombera sur eux." (La Bible, Lévtique 20.27) Par contre, Dieu disait à son peuple : "Vous vous sanctifierez et vous serez saints, car Je suis l'Eternel, votre Dieu. Vous observerez mes lois et vous les mettrez en pratique. Je suis l'Eternel qui vous sanctifie." (La Bible, Lévitique 20.7-8)

 

Des retombées négatives

 

          Notre expérience de prédicateur de l'Evangile nous a appris les conséquences désastreuses dans la vie de ceux qui ont pratiqué l'occultisme, sous quelque forme que ce soit. Après un temps où ils semblent connaître quelque sécurité, quelque consolation, quelque bien-être de l'esprit, ils éprouvent vite des sentiments négatifs : des angoisses, un état dépressif qui va en s'aggravant, des idées suicidaires. Leurs nuits sont troublées par toutes sortes de cauchemars.

          Ils éprouvent des sensations étranges, difficilement analysables. Ils ne se sentent pas bien « dans leur peau ». Ils reconnaissent être en état de dépendance vis-à-vis de telle voyante ou de tel médium. Ils sont comme enchaînés, semblable un drogué en état de manque. Certains sont allés tellement loin dans ce chemin ténébreux qu'ils sont la victime de puissances démoniaques.

 

          Voici un fait biblique authentique : deux apôtres du Christ sont arrivés un jour dans une ville appelée Philippes. Comme ils allaient à un lieu de prière, une servante qui était possédée d'un esprit lui conférant des pouvoirs divinatoires, vint au-devant d'eux. Cette femme, en devinant, procurait un grand profit à ses maîtres. Dans ce temps-là, comme aujourd'hui d'ailleurs, les consultations étaient loin d'être gratuites ! Or, elle se mit à suivre les deux apôtres de Jésus.

          Elle criait : "Ces hommes sont les serviteurs du Dieu Très-Haut et ils vous annoncent la voie du salut." Elle fit cela pendant plusieurs jours, jusqu'au moment où l'un des apôtres s'est retourné et a dit à l'esprit démoniaque: "Je t'ordonne, au Nom de Jésus-Christ, de sortir d'elle." Et cet esprit sortit à l'heure même. Du même coup, les maîtres de cette servante ont vu disparaître l'espoir de leur gain. (Vous pouvez lire ce récit dans la Bible, Actes des apôtres 16.16-19)

          Il est donc clair que la source de ces pouvoirs divinatoires n'était pas divine, mais diabolique.

 

          Il est possible que ce que j'écris vous choque, mais c'est pourtant la réalité. Dieu ne peut pas donner des pouvoirs qu'il condamne par ailleurs, dans la Bible. Ce ne serait pas logique. Est-ce à dire que ceux qui consultent tout ce monde-là sont en contact avec des puissances sataniques sans le savoir ? Absolument ! Est-ce à dire que ceux qui pratiquent de telles choses touchent au domaine de Satan, qu'ils en soient conscients ou pas ? Certainement. Le véritable tour de force du diable est d'amener l'être humain à se détourner de Dieu pour se tourner vers lui.

 

Parlez-donc avec le Vivant

 

          L'Evangile, parlant de Jésus comme de la lumière, nous dit : "Cette lumière était la véritable lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Et le monde ne l'a point connue... La lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises." (LaBible, Evangile de Jean 1.9-10; 3.19)

 

          Je doute fort que les gens entrent en contact avec leurs morts. Je ne dis pas qu'ils ne voient rien, qu'ils ne sentent rien, qu'ils n'entendent rien, mais ce genre de manifestation ne peut être que d'origine satanique. C'est la Bible qui le dit. La consolation, dans ces pratiques, ne peut être que trompeuse, mensongère, et de plus ou moins courte durée.

 

          Plutôt que de vouloir parler avec les morts, pourquoi ne pas s'adresser à Celui qui est vivant aux siècles des siècles, notre Seigneur Jésus-Christ ? Après sa mort sur la croix, il est glorieusement ressuscité et il peut agir dans notre vie. Il a promis d'exaucer nos prières. Il peut guérir notre corps malade, consoler notre cœur brisé. Il peut pardonner nos fautes, nous donner tout ce dont nous avons besoin : la paix, la joie, le secours, la délivrance, les certitudes indispensables pour construire notre vie. Il a dit : "Tout ce que vous demanderez en Mon Nom, Je le ferai." (La Bible, Evangile de Jean 14.13) Croyez-le et vivez-le dès maintenant. C'est merveilleux !

 

Paul BALLIERE

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COMMENT VOUS PREPARER POUR L'AU-DELA ?


 

COMMENT VOUS PREPARER POUR L'AU-DELA ?

 

          Jésus a donné un enseignement très précieux sur l'au-delà. Il a dit: « Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d'ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères.           « Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli. Dans le séjour des morts, il leva les yeux; et tandis qu'il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein.

          « Il s'écria: Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse la langue; car je souffre cruellement dans cette flamme.

          « Abraham répondit: Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres. D'ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire.

          « Le riche dit: Je te prie donc, père Abraham, d'envoyer Lazare dans la maison de mon père; car j'ai cinq frères. C'est pour qu'il leur atteste ces choses, afin qu'ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments. Abraham répondit: Ils ont Moïse et les prophètes; qu'ils les écoutent. Et il dit: Non, père Abraham, mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et Abraham lui dit: S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait » (La Bible, Evangile de Luc 16.19-31).

 

Une question préalable: pouvez-vous prier pour vos morts ?

 

          Qu'a dit Jésus ? « Abraham répondit: Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres. D'ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire. » (v.25-26)

 

          Dans l'au-delà, aucun changement n'est possible. L'évangile emploie un mot très fort pour parler de la séparation entre le lieu de repos et le lieu de tourments: « abîme ». La situation des âmes rachetées et celle des damnés est définitive. Après la mort physique, il est trop tard pour se préoccuper de l'éternité. On y entre immédiatement.

 

          D'ailleurs, réfléchissons. Si un changement était possible dans l'au-delà, je ne pense pas que ceux qui jouissent de la félicité éternelle voudraient aller en enfer ! Mais si les âmes perdues voulaient passer des tourments éternels à la magnificence du ciel, ce serait impossible. Sinon, à quoi servirait la marche fidèle des chrétiens sur la terre, leur foi, leur amour pour Dieu et pour Christ si, finalement, tous les êtres humains, quelle que soit leur vie, devaient se retrouver au ciel ? Pourquoi envoyer des missionnaires dans les terres lointaines, parfois au péril de leur vie, pour prêcher l'évangile, si tous seront sauvés ?

 

          Prier pour un mort, s'il est sauvé, ne sert de rien. Tout va très bien pour lui, soyez-en pleinement persuadés ! Il est dans la gloire de Dieu.

 

          Aussi douloureuse que soit cette vérité, je dois vous dire que prier pour un mort, s'il est perdu, ne sert de rien. Il ne sera jamais sauvé. La situation est définitive et éternelle. C'est Jésus qui l'a enseigné.

 

          La religion vend le ciel, en échange de monnaie sonnante et trébuchante. Elle vend ses prières et ses messes pour les morts. Tout cela est absolument vain. Et injuste aussi. En effet, supposons que deux personnes meurent le même jour. L'une était issue d'une famille riche. L'autre était seule, et sans le sou. On nous dit qu'il faut prier pour l'âme des défunts et acheter prières et messes. Seule l'âme riche pourra bénéficier des euros de la famille restante. Où est la justice de Dieu dans tout cela ? L'évangile n'a jamais enseigné de telles voies.

 

          Toute destinée éternelle, la vôtre, la mienne, se décide ici-bas, et maintenant.

 

Comment vous préparer pour l'au-delà ?

 

          Nous devons réaliser que nous sommes tous pécheurs, que pas un de nous n'est juste devant Dieu. La Bible dit: « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3.23); et encore: « Il n'y a pas de juste, pas même un seul; nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu; tous sont égarés, tous sont pervertis; il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul » (La Bible, Epître aux Romains 3.10-12).

 

          En conséquence, nous méritons la perdition, et nous sommes effectivement perdus si nous n'appartenons pas à Christ. Mais « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (La Bible, Evangile de Jean 3.16).

          En mourant sur la croix, Jésus a expié nos péchés. La Bible dit: « Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; et nous l'avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous » (Esaïe 53.4-6).

          « Celui [Jésus] qui n'a pas connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (La Bible, 2° Epître aux Corinthiens 5.21).

 

          En dehors de cette voie, en dehors de la foi en Jésus-Christ, il n'y a pas de salut: « Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (La Bible, Actes des apôtres 4.12).

          C'est uniquement par la foi en Jésus-Christ que nous sommes sauvés, et non par nos bonnes œuvres. La Bible dit: « C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Epître aux Ephésiens 2.8-9).

          Lorsque nous saisissons vraiment, par la foi, l'œuvre de Jésus accomplie pour nous sur la croix, nous sommes délivrés de la condamnation et de la perdition éternelle: « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ », dit la Bible (Epître aux Romains 8.1). Jésus dit: « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (La Bible, Evangile de Jean 5.24).

 

          Acceptez Jésus-Christ dans votre vie. Croyez qu'il a pris sur lui tous vos péchés en mourant sur la croix. Demandez-lui de vous pardonner et de faire de vous une nouvelle personne. Il le fera. Il vous sauvera, aujourd'hui, et pour toujours.

 

Paul BALLIERE

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QUELLE EST LA SITUATION ACTUELLE DE L'HOMME DEVANT DIEU ?


 

QUELLE EST LA SITUATION ACTUELLE

DE L'HOMME DEVANT DIEU ?

 

          La Bible fait un constat affligeant de cette situation. Elle déclare premièrement:

 

          « Quoi donc ! Sommes-nous plus excellents ? Nullement. Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l'empire du péché, selon qu'il est écrit: Il n'y a point de juste, pas même un seul...Il n'y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » (Épître aux Romains 3.9,10,22)

 

          « L'Éternel, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme, pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, qui cherche Dieu. Tous sont égarés, tous sont pervertis; il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul. » (Psaumes 14.2-3)

 

          « Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie... » (Esaïe 53.6)  

 

          « Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous...Si nous disons que nous n'avons pas péché, nous le [Dieu] faisons menteur, et sa parole n'est point en nous. » (1° Épître de Jean 1.8,10)

 

          En dehors de la rédemption qui est en Jésus-Christ, tous les hommes occupent la même situation devant Dieu; car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Il n'y a point de juste, pas même un seul.

 

          Secondement, la Bible dit:

 

          « Nous savons que tout ce que dit la loi [la loi de Dieu], elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. » (Épître aux Romains 3.19)

 

          Toute bouche sera fermée, et le monde entier reconnu coupable, responsable, devant Dieu. La Bible dit: « Si tu gardais le souvenir des iniquités, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister ? » (Psaumes 130.3). Le roi David priait en ces termes: « N'entre pas en jugement avec ton serviteur! Car aucun vivant n'est juste devant toi. » (La Bible, Psaumes 143.2)

 

          Troisièmement, la Bible affirme: « Tous ceux qui s'attachent aux œuvres de la loi [la loi de Dieu] sont sous la malédiction; car il est écrit: Maudit est quiconque n'observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi et ne le met pas en pratique. » (Épître aux Galates 3.10)

 

          Et encore: « Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché avec la loi, seront jugés par la loi. » (Épître aux Romains 2.12)

 

          Tous ceux qui s'attachent aux œuvres de la loi, (c'est-à-dire, qui sont en dehors de la grâce de Dieu en Jésus-Christ) sont sous une malédiction. En effet, qui prétendrait observer toute sa vie, sans jamais faillir en rien, tous les commandements de Dieu ? Cela est impossible. Quant à ceux qui les ignorent, il est évident qu'ils sont tout autant coupables.

 

          Quatrièmement, la Bible déclare:

 

          « Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pécher parce qu'il est né de Dieu. C'est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère. » (1° Épître de Jean 3.8-10)

 

          Tous ceux qui ne sont pas nés de Dieu, (c'est-à-dire, qui sont en dehors de la rédemption qui est en Jésus-Christ) sont enfants du diable.

 

          La doctrine de la paternité universelle de Dieu est absolument anti-biblique et fausse. Il est vrai que tous les hommes sont ses créatures, selon qu'il est écrit: « Car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l'être...De lui nous sommes la race » (La Bible, Actes des apôtres 17.28). Nous avons en lui notre faculté d'existence. Mais nous ne devenons ses « fils » ou ses « enfants », que par la foi en Jésus-Christ: « Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ » (La Bible, Épître aux Galates 3.26). L'apôtre Jean dit: « A tous ceux qui l'ont reçue [Jésus, la lumière du monde], à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » (La Bible, Évangile de Jean 1.12)

 


POURQUOI LE MONDE VA SI MAL ?


 

POURQUOI LE MONDE VA SI MAL ?

 

          Pour comprendre ce qui s'est réellement passé, il nous faut revenir aux premiers temps de l'Histoire de l'humanité.

          Voici ce que déclare la Bible: « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? La femme répondit au serpent: Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. La femme vit que l'arbre était bon à manger, et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea. » (Genèse 3.1-6)

          L'homme ne fut donc pas créé pécheur, mais le péché est entré dans le monde par son moyen, par son choix volontaire et conscient.

 

          Le serpent désigne Satan. Le livre de l'Apocalypse déclare: « Et il fut précipité...le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. » (Apocalypse 12.9)

 

          Une dame qui avait bien du mal à croire au récit de la Genèse, alla trouver un pasteur, et lui dit: « Croyez-vous vraiment qu'un serpent ait pu parler, et séduire Ève ? » Le pasteur lui répondit: « Ne croyez-vous pas, Madame, que le serpent parle encore aujourd'hui dans notre monde ? »

 

                    Le premier homme, Adam, est tombé. Les étapes de sa chute ont été:

                    Premièrement, d'écouter des calomnies contre Dieu.

                    Secondement, de douter de la parole et de l'amour de Dieu.

                    Troisièmement, de regarder ce que Dieu avait défendu.

                    Quatrièmement, de convoiter ce que Dieu avait interdit. La Bible parle de la convoitise de la chair, de la convoitise des yeux, et de l'orgueil de la vie (1° Épître de Jean 2.16)..

                    Et enfin, de désobéir aux ordres de Dieu.

 

          La femme fut la première séduite et entraînée dans le péché. « La femme...séduite, s'est rendue coupable de transgression » (La Bible, 1° Épître à Timothée 2.14).

 

Les résultats de la chute

 

          La Bible dit: « ...Par la désobéissance d'un seul homme, beaucoup ont été rendus pécheurs... » (Épître aux Romains 5.19)

          Adam était le représentant de la race et toutes les générations futures étaient en lui. Sa chute fut donc celle de la race tout entière. « Tous ont péché », dit la Bible (Épître aux Romains 5.12). «...par un seul homme, le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché... » (La Bible, Épître aux Romains 5.12)

 


QU'EST-CE QUE L'HOMME ?


 

QU'EST-CE QUE L'HOMME ?

 

          Cette question fondamentale taraude l'esprit de l'être humain depuis toujours. Le roi David, réfléchissant à sa petitesse devant l'immensité de l'univers, et s'étonnant de toute la sollicitude de Dieu à l'égard de sa créature, interroge l'Eternel en ces termes: « Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées: qu'est-ce que l'homme, pour que tu te souviennes de lui..? » (La Bible, Psaumes 8.4-5).

 

l'évolutionnisme

 

          Qu'est-ce que l'homme ? Par le biais de la théorie de l'évolution, le naturalisme tente de donner une explication à l'origine et au développement de l'univers. Cette conception part de l'hypothèse qu'il n'existe aucun être créateur, divin et personnel capable d'avoir créé et façonné le monde. Au contraire, elle affirme que le monde s'est formé grâce à un concours de circonstances qui se sont accumulées les unes après les autres sur plusieurs milliards d'années. Les partisans de la théorie de l'évolution affirment détenir les preuves scientifiques qui servent à confirmer leur hypothèse.

          Cependant, l'évolutionnisme n'est pas de nature véritablement scientifique. D'après la méthode scientifique, toute conclusion doit être fondée sur des preuves irréfutables; ces preuves provenant d'expériences qui peuvent être reproduites dans n'importe quel laboratoire. Or, aucune expérience n'a pu et ne peut être faite pour tester et confirmer des théories concernant l'origine de l'univers qui s'appuient sur un soi-disant « big bang » ou sur le développement progressif des êtres humains depuis leur forme la plus simple à leur forme la plus complexe. Par conséquent, l'évolution n'est qu'une hypothèse dénuée de toute « preuve » scientifique. Pour pouvoir l'accepter il faut donc se fier à une théorie purement humaine.

          Nous ne pouvons contester le fait que certaines espèces d'êtres vivants ont connu des changements et se sont développées. Par exemple, certaines variétés d'espèces ont tout simplement disparu; d'un autre côté, nous assistons occasionnellement à la formation de nouvelles souches au sein même d'une espèce déjà existante. Mais il n'existe aucune preuve, pas même une preuve géologique, capable de supporter la théorie selon laquelle une espèce d'être vivant aurait évolué un beau jour à partir d'une autre.

 

L'évolutionnisme théiste

 

          Cette théorie adopte la plupart des conclusions de l'évolution naturaliste. Elle ajoute simplement l'idée que Dieu est à l'origine du processus évolutionniste. Cette théorie nie la révélation biblique qui attribue à Dieu un rôle actif dans tous les aspects de la création.

 

Dieu, créateur de toutes choses

 

          La révélation de la Bible stipule que Dieu a créé toutes choses à partir de rien. « C'est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu'on voit n'a pas été fait de choses visibles. » (La Bible, Epître aux Hébreux 11.3)

          Dans le récit biblique de la création, Dieu n'y apparaît pas comme une personne qui dirige le processus de l'évolution, mais comme le créateur actif de toutes choses.

 

L'homme créé à l'image de Dieu

 

          La Bible dit: « Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme ». (Genèse 1.26-27) Et encore: « Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé; car Dieu a fait l'homme à son image ». (Genèse 9.6) Ainsi, Dieu créa 

 

 

l'homme à Sa propre image, selon Sa propre ressemblance. Mais une question se pose: à quoi cette « image » et cette « ressemblance » se rapportent-elles ?

 

          Dieu est esprit. Jésus a dit: « Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité » (La Bible, Évangile de Jean 4.24).

          Qu'est-ce qu'un esprit ? Jésus l'explique quand, le jour de sa résurrection, se montrant à ses disciples, il leur dit: « Voyez mes mains et mes pieds, c'est bien moi; touchez-moi et voyez; un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'ai » (La Bible, Évangile de Luc 24.39).

          Un esprit est incorporel, c'est une réalité invisible. Dire que Dieu est esprit, c'est dire que Dieu est incorporel et invisible. Que signifie donc le fait que « Dieu créa l'homme à son image » ? Les mots « image » et « ressemblance » ne se rapportent évidemment pas à une ressemblance visible ou corporelle, mais à une ressemblance intellectuelle et morale.

 

La condition originelle et intellectuelle de l'homme

 

          « L'Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l'homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant porte le nom que lui donnerait l'homme » (La Bible, Genèse 2.19). La Bible ajoute: « Dieu les [l 'homme et la femme] bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1.28).

 

          L'homme fut donc créé avec des capacités intellectuelles suffisantes pour donner des noms à toutes les créatures vivantes et pour dominer sur elles.

          Non, l'homme ne fut pas créé ignorant et sauvage, mais il fut de suite, un être doué de hautes facultés intellectuelles. Quelque parcelle de vérité que puisse contenir la doctrine de l'évolution, considérée dans les limites du monde animal, elle s'effondre complètement lorsqu'il s'agit de l'homme. Elle contredit non seulement les données de la Bible, mais les faits connus de l'histoire. Le développement de l'homme, parti d'un ordre inférieur d'êtres intellectuels qui, originellement, étaient étroitement apparentés au singe, est une fiction inventée par une imagination désordonnée et qu'on a, bien à tort, prise pour de la science. Il n'y a positivement aucun fait pour prouver cette théorie. Dès la première fois qu'il nous apparaît, l'homme est un être doué d'une merveilleuse puissance intellectuelle.

 

          Tout croyant reprend à son compte les paroles de David, et rend grâces à Dieu en disant: « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien » (La Bible, Psaumes 139.14).

 

(nous parlerons de la condition originelle et morale de l'homme dans un prochain article)

 


QUI EST DIEU ?


QUI EST DIEU ?

 

          Reconnaître que Dieu existe est une chose, reconnaître qu'il nous parle par la création et au travers des pages de la Bible en est une autre. Mais apprendre à le connaître, savoir qui il est vraiment est essentiel.

 

          Une exploration de la Bible va vous aider dans cette extraordinaire découverte qui va bouleverser votre vie.

 

          Dieu est esprit. « Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité ». (La Bible, évangile de Jean 4.24) Un esprit est incorporel, c'est une réalité invisible. Dire que Dieu est esprit, c'est dire que Dieu est incorporel et invisible.

 

          Dieu est éternel. « Ne le sais-tu pas ? Ne l'as-tu pas appris ? C'est le Dieu d'éternité, l'Éternel, qui a créé les extrémités de la terre, il ne se fatigue point, il ne se lasse point; on ne peut sonder son intelligence » (La Bible, Esaïe 40.28).

          L'existence de Dieu n'a pas eu de commencement et n'aura pas de fin. Il a toujours été, il est, et il sera toujours.

 

          Dieu est immuable. « Je suis l'Éternel, je ne change pas » (La Bible, Malachie 3.6).

          Dieu ne peut changer. Son conseil, son plan et son caractère sont toujours les mêmes.

 

          Dieu est omniprésent. « Où irais-je loin de ton esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es; si je me couche au séjour des morts, t'y voilà. Si je prends les ailes de l'aurore, et que j'aille habiter à l'extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira » (La Bible, Psaumes 139.7-10).

          Dieu est partout. Il est dans toutes les parties de l'univers et près de chaque individu. Il est près de vous, même si vous ne le voyez pas et ne le ressentez pas. En lui, chaque être humain possède la vie, le mouvement et l'être.

 

          Dieu est une personne. « L'Éternel est Dieu en vérité, il est un Dieu vivant et un roi éternel » (La Bible, Jérémie 10.10).

          Dieu entend, il voit, il sait, il sent, il veut, il agit. Il est une personnalité.

 

          Dieu est omnipotent. « Jésus les regarda, et leur dit: Aux hommes, cela est impossible, mais à Dieu, tout est possible » (La Bible, Évangile de Matthieu 19.26).

          Dieu peut tout. Rien ne lui est trop difficile. Apprenez à lui faire confiance, à remettre toute votre vie entre ses mains.

 

          Dieu est omniscient. « Car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses » (La Bible, 1° épître de Jean 3.20).

          Dieu est parfait en science. Son intelligence n'a pas de limite. Il connaît toutes vos actions, toutes vos paroles, toutes vos tristesses. Il peut vous sembler que parfois, il ne les connaisse pas. Et pourtant, il n'en est rien. Il peut sécher vos larmes et guérir votre cœur brisé.

          Dieu connaît vos pensées et vos projets. Sa connaissance s'étend même aux plus infimes détails de votre existence.

 

          Dieu est saint. « Car ainsi parle le Très-Haut dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint: j'habite dans les lieux élevés et dans la sainteté » (La Bible, Esaïe 57.15).

          Il n'y a en Dieu aucune souillure, aucun défaut, aucune taché. Il est absolument pur. Ce Dieu saint exige de chacun de nous la sainteté. Il nous donne aujourd'hui le commandement suivant: « Vous serez saints, car je suis saint » (La Bible, 1° épître de Pierre 1.16).

 

          Dieu est amour. « Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour...Nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui » (La Bible, 1° épître de Jean 4.8,16).

          Dieu aime le monde, la race humaine tout entière, et chacun de ceux qui la composent. Dieu vous aime. Il désire contribuer à votre bien.

          Connaissez-vous le bonheur d'être un enfant de Dieu, un authentique chrétien ? L'amour de Dieu se manifeste alors en ce qu'il pourvoit aux besoins et aux joies de ceux qui l'aiment. Il ne les oublie jamais. Parfois, il semble oublier, mais ce n'est pas le cas. Quand nous savons attendre son secours avec patience et foi, nous ne sommes jamais déçus.

 

          Dieu est juste. « L'Éternel est juste dans toutes ses voies » (La Bible, Psaumes 145.17).

          Il fait toujours ce qui est droit, ce qui est bien. Ainsi, il aime ce qui est équitable, et hait le péché.

          A cause de sa justice, il punit ceux qui font le mal selon leurs péchés; et il accorde aux justes la récompense due à leur fidélité.

          A cause de sa justice, il tient ses promesses.

          Il pardonne nos péchés lorsque nous les confessons.

 

          Dieu est fidèle. « Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus-Christ, notre Seigneur » (La Bible, 1° épître aux Corinthiens 1.9).

          Toutes ses œuvres s'accomplissent avec fidélité. Il accomplit ses promesses, il tient parole. Il défend et délivre ses serviteurs au jour de l'épreuve, de la tentation et de la lutte, sans jamais y manquer.

          Votre sécurité réside dans sa fidélité.

 

          Cette brève exploration de la Bible nous a permis de connaître quelques traits de la personne de Dieu. Puissiez-vous vous approcher de lui. Ouvrez-lui votre cœur. Bâtissez votre vie sur lui.